Chevaliers et chevaleresses célèbres du Moyen Âge

À propos

Au Moyen Âge, la chevalerie évolue en tant que classe guerrière et idéologique. Les chevaliers, initialement simples combattants, développent une éthique militaire et chrétienne. Des armes sophistiquées et des armures se généralisent, et les tournois deviennent des événements sociaux importants, malgré l'opposition de l'Église. Guillaume le Maréchal : fils d'une famille modeste, il se distingue par ses prouesses dans les tournois, accédant aux plus hautes distinctions royales. Son histoire, écrite par un ménestrel, le présente comme un chevalier complexe, à la fois avide de gloire et d'argent. Les chevaleresses : Au Moyen Âge, certaines femmes, comme Marie de Champagne et Aliénor d'Aquitaine, exercent un pouvoir notable. D'autres, comme Jeanne la Flamme, s'illustre par leur bravoure dans les combats et la défense de leurs terres. Richard Ier Coeur de Lion : Richard, roi d'Angleterre, est reconnu pour ses exploits militaires et sa participation aux croisades. Sa vie est marquée par des succès militaires, mais aussi par des conflits personnels et politiques. Édouard de Woodstock, connu sous le nom de Prince Noir, est un chef emblématique de la guerre de Cent Ans et un modèle de chevalerie, célèbre pour sa victoire à la bataille de Poitiers en 1356. Après avoir remporté plusieurs batailles, il devient prince d'Aquitaine. Il meurt en 1376, laissant une réputation mêlant bravoure et brutalité. Bertrand du Guesclin, issu d'une famille de la petite noblesse bretonne, connaît une carrière militaire tardive et devient un chef de guerre renommé pendant la guerre de Cent Ans, se distinguant par ses victoires et son rôle de connétable. Sa légende, façonnée par les récits de poètes, lui confère une renommée durable, le plaçant parmi les figures emblématiques du Moyen Âge français. Gaston Phébus, prince de Béarn et comte de Foix, est admiré pour sa prestance et son courage, et critiqué pour sa cruauté, notamment lors de la répudiation de sa femme et du meurtre de son fils. Son règne, marqué par des intrigues politiques et des guerres, ainsi que sa passion pour la chasse, le rendent à la fois célèbre et controversé dans l'histoire médiévale. Jeanne d'Arc : figure emblématique, elle mène les troupes françaises contre les Anglais lors de la guerre de Cent Ans. Ses visions divines et son courage font d'elle une héroïne nationale, bien que son parcours soit entaché par sa capture et son exécution. Jacques de Lalaing : Jacques, chevalier de la Bourgogne, est connu pour son habileté dans les tournois et sa quête de renommée. Sa vie est marquée par ses défis et ses combats, mais il meurt jeune, symbolisant la fin d'une époque de chevalerie. Conclusion : La chevalerie, bien que déclinante en tant qu'institution militaire à cause des nouvelles réalités de la guerre, demeure un idéal social et culturel. Elle continue de fasciner, tant pour ses valeurs que pour les figures emblématiques qu'elle a produites, hommes et femmes.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Histoire > Moyen Age (de 476 à 1492)


  • Auteur(s)

    Sophie Brouquet

  • Éditeur

    Ouest-France

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    14/03/2025

  • EAN

    9782737391521

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    128 Pages

  • Longueur

    23.9 cm

  • Largeur

    16.8 cm

  • Épaisseur

    0.9 cm

  • Poids

    384 g

  • Lectorat

    Tout public

  • Diffuseur

    Média Diffusion

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Sophie Brouquet

  • Naissance : 1-1-1957
  • Age : 68 ans
  • Pays : France
  • Langue : Francais

Sophie Brouquet enseigne l'histoire médiévale à l'Université Toulouse Jean-Jaurès. Agrégée et docteure en histoire et en histoire de l'art, elle a consacré sa thèse à la violence des étudiants à Toulouse à la fin du Moyen Âge, sous la direction de Jacques Le Goff. Ses recherches portent actuellement sur l'histoire de la violence, de la marginalité, des femmes et du genre.

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