Filtrer
Rayons
- Littérature (240)
- Romans & Nouvelles (227)
- Romans & Nouvelles de genre (9)
- Contes / Légendes (1)
- Récit (1)
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Corps 16
-
-
-
-
La Grammaire est une chanson douce est une fantaisie joyeuse.
Jeanne, la narratrice, une jeune adolescente, pourraît être la petite soeur d'Alice, l'héroïne de Lewis Carroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Thomas, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue.
Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient. C'est une promenade dans la ville des mots, pleine d'humour et de poésie, où les règles s'énoncent avec légéreté. Les tribus de verbes et d'adjectifs, les horloges du présent et du passé s'apprivoisent peu à peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri.
-
Construit en plein coeur du Caire dans les années 1930, vestige d'une splendeur révolue, l'immeuble Yacoubian constitue un creuset socioculturel très représentatif de l'Egypte du XXIe siècle naissant. Dans son escalier se croisent ou s'ignorent Taha, le fils du concierge, qui rêve de devenir policier ; Hatem, le journaliste homosexuel ; le vieil aristocrate Zaki, perdu dans ses souvenirs ; Azzam, l'affairiste louche aussi bigot que lubrique ; la belle et pauvre Boussaïna, qui voudrait travailler sans avoir à subir la convoitise d'un patron... Témoin d'une époque, Alaa El Aswany pose, sans juger, un regard tendre sur des personnages qui se débattent tous, riches et pauvres, bons et méchants, dans le même piège, celui d'une société dominée par la corruption politique, la montée de l'islamisme, les inégalités sociales, l'absence de liberté sexuelle, la nostalgie du passé. Mais ce roman n'aurait pas conquis un tel nombre de lecteurs dans le monde entier s'il se contentait d'évoquer l'Egypte au tournant du millénaire : en digne héritier d'un Dostoïevski comme d'un Zola ou d'un Mahfouz, c'est bien de l'homme que nous parle Alaa El Aswany, de ses vices et de ses faiblesses, de ses rêves et de ses échecs, et le miroir qu'il tend, pour indulgent qu'il soit, n'en est que plus effrayant.
-
Entre un jeune Californien du XXIe siècle, et une fillette allemande des années 1940, rien de commun si ce n'est le sang : de l'arrière-grand-mère au petit garçon, chaque génération a connu son lot de massacres, comme une constante atroce dans les convulsions de l'Histoire.
-
" je m'en vais ", ce sont les premiers mots prononcés par le héros du roman d'echenoz, qui vient de décider de quitter sa femme.
Ce sont également les derniers mots du livre, émis par ce même héros lorsque, après une année d'errance et d'aventure, le coeur brisé, il revient hanter ce qui fut le domicile conjugal. la boucle est bouclée, la révolution est terminée, la parenthèse se ferme, le héros a simplement un peu vieilli. il a connu des aventures qu'on dirait palpitantes à cause des dérèglements de son muscle cardiaque, il est allé jusqu'au pôle nord pour récupérer un trésor d'ancien art esquimau, il a été volé et voleur, escroc et escroqué, séducteur et séduit, il a vécu.
Il ne lui en reste qu'un vague malaise et un essoufflement. de livre en livre, depuis le méridien de greenwich, paru il y a vingt ans, jean echenoz s'est fait le cartographe de son temps. de ses séismes, de ses catastrophes, de son imaginaire, de ses objets, de ses rêves et de sa longue glissade hors du réel : dans les images, dans les fantasmes, dans les rêveries de conquête, dans l'éloignement de soi et des autres.
Je m'en vais, c'est aussi la formule d'adieu d'un siècle bien incapable de savoir où il va et qui oublie même de se poser la question. il s'en va, c'est tout. pierre lepape, le monde
-
Roman «Les voisins de la veille vous égorgent. Les amis de toujours vous poignardent. Les uns comme les autres n'ont plus ni compassion, ni réflexion, ni amour. L'horreur est partout. Le goût du sang les rend ivres. En qui, à quoi croire désormais ?» En été, dans un pays en guerre, une jeune femme est blessée par une balle alors qu'elle essayait de rejoindre Steph, qui habite de l'autre côté de la ville. A vingt minutes à pied d'ici, Steph l'attend. Dans sa dernière lettre, il lui demande de laisser de côté leurs vieilles querelles et de vivre l'indéfectible amour qui, depuis toujours, les unit. Arrêtée dans sa course par la balle d'un franc-tireur, Marie n'a qu'une seule idée en tête : lui faire parvenir un message pour lui dire qu'elle venait... qu'elle l'aime.
-
'Je comprenais mal pourquoi la virilité devait ignorer la douleur. Je la voyais appliquée aux hommes, j'essayais de la reproduire quand mon tour venait.
Lorsque j'arrivai sur la plage, mon effort pour me taire m'avait donné de la fièvre et Daniele montra à tout le monde la gloire de ma blessure. La curiosité d'une jeune fille jamais vue jusque-là, le contact de ses mains avec la mienne pleine de trous, chassèrent ma douleur de là aussi. Elle s'appelait Caia.' Années cinquante, sur une île de pêcheurs. Un garçon de seize ans passe l'été dans la famille de son oncle. Il y côtoie un groupe de jeunes gens, dont Daniele, son cousin, et Caia, une mystérieuse jeune femme d'origine juive. Cette rencontre décisive va amorcer en lui une prise de conscience de la complexité de la condition humaine.
-
Quatrième de couverture Birahima, le narrateur de ce roman, a une douzaine d'années et il retrace son itinéraire d'enfant-soldat de l'Afrique contemporaine, entre le Liberia et la Sierra Leone. Orphelin, jeté sur les routes en compagnie d'un marabout mi-philosophe mi-escroc, Birahima se fait enrôler dans une bande de pillards. Kalachnikov en bandoulière, pour gagner sa solde, il va bientôt participer aux pires exactions : « De camp retranché en ville investie, /.../ j'ai tué pas mal de gens. /.../ beaucoup de mes copains enfants-soldats sont morts. Mais Allah n'est pas obligé d'être juste avec toutes les choses qu'il a créées icibas. » Après En attendant le vote des bêtes sauvages (Prix du Livre Inter 1999), Ahmadou Kourouma nous livre un récit picaresque et terrifiant sur une époque de massacres dont les enfants sont les tristes héros.
-
Mosaïque de contes, de paraboles et d'histoires folkloriques de toutes les origines, ce recueil est le fruit de la contribution de l'auteur avec un grand quotidien brésilien. Avec ces textes, Paulo Coelho nous offre une nouvelle fois un trésor de sagesse et d'enseignements à méditer.
-
Une île. Un vieil homme et une jeune fille y vivent à l'abri de tout reflet. Une infirmière survient pour soigner la jeune fille. Tandis que des relations de plus en plus confiantes se nouent entre elles, l'infirmière découvre les éléments d'un mystère et d'un drame qui tiennent à l'étrange loi que le vieil homme fait régner sur l'île.Depuis Hygiène de l'assassin, Amélie Nothomb a imposé son style : regard incisif, parfois impitoyable et cruel, d'un romantisme noir et dépouillé, pour atteindre au plus secret de l'être. Avec Mercure, elle joue une fois encore avec brio sur l'éventail des passions fatales, de l'imposture et de l'absolu amoureux, du délicat passage entre illusion et vérité.
-
Dès le premier chapitre de ce roman, on sait qu'est imminente la mort de Willy, le maître de Mr Bones, un chien des rues. Willy erre dans Baltimore à la recherche d'une de ses anciennes institutrices à laquelle, avant de mourir, il voudrait confier son chien et l'oeuvre de sa vie. Mais il mourra sans avoir pu assurer l'avenir de ses écrits ni celui de Mr Bones qui se retrouve donc livré à lui-même, privé de celui qui représentait à ses yeux la raison d'être de l'univers et qu'il imagine parti pour Tombouctou, l'au-delà des bienheureux. Les harangues que Willy mourant adresse à son camarade chien, ses monologues, de même que les souvenirs que Mr Bones garde des méditations et fantaisies poétiques de son maître donnent à cette fable romanesque une teinte d'humour et de mélancolie
-
Dans ces bras-là ne traite que d'un seul sujet, une idée fixe : les hommes.
L'auteur avoue que, depuis l'enfance, ils sont l'unique objet de sa curiosité et de sa gourmandise. Tous ceux qui lui ont fait tourner la tête, elle veut enfin en faire le tour. Des hommes croisés aux hommes oubliés, du mariage vécu dans l'emportement aux traces immuables des premières amours, Camille Laurens décrit avec émotion et humour les multiples facettes de la relation amoureuse.
-
La musique d'une vie. Le premier concert du jeune pianiste Alexeï Berg est annoncé pour le 24 mai 1941. Fin du long purgatoire que sa famille a vécu durant les années de terreur. Promesse d'oubli, de célébrité future, de nouvelles rencontres parmi la jeunesse dorée de la capitale... Or ce concert n'aura pas lieu. La vie d'Alexeï se jouera sur une partition différente, marquée par l'amour sans nom, par la familiarité avec la mort, par la découverte de la dignité des vaincus. Car ce 'roman-destin' est d'abord un éloge de l'indomptable force de l'esprit, de la résistance intérieure. Et c'est aussi une histoire pleine d'un charme profond, qu'on lira et qu'on relira, un vrai joyau.
-
A Ljubljana, où elle mène une existence sage, Veronika vit les mêmes rêves que toutes les jeunes filles du monde. Pourtant, elle n'est pas heureuse. C'est pour cette raison que, le 11 novembre 1997, elle décide de mourir. Son suicide manqué la conduit à l'hôpital psychiatrique.
-
Réunit cent un textes courts, des réflexions sur la vie, des billets d'humeur, des anecdotes de voyage, des paraboles publiés entre 1998 et 2005 et dans lesquels P. Coelho dévoile son univers d'écrivain. Sous la plume de l'auteur, ils acquièrent une dimension de contes philosophiques et pédagogiques à l'usage de celui qui veut vivre en harmonie avec le monde.
-
Comment fabrique-t-on les mots ? Jeanne, l'héroïne de La Grammaire est une chanson douce, a sa méthode : pour expliquer, elle raconte. Il était une fois un dictateur qui trouvait son pays trop bavard. Il était une fois le Capitan, vieux navigateur et collectionneur de dictionnaires. Il était une fois deux soeurs virulentes, l'une aimant le grec et l'autre militante du latin. Il était une fois un café où les couples se réconcilient, au lieu de divorcer... Nous avons créé les mots. Et si les mots, à leur tour, nous inventaient ? E.O.
-
Un mystérieux étranger arrive, dans une région montagneuse, au village de Bescos qui compte 281 habitants, des fermiers et des bergers qui vivent hors du temps. Par l'intermédiaire de Mlle Prym, une jeune employée de l'hôtel qu'il soudoie, l'étranger adresse aux villageois une étrange proposition : s'ils assassinent l'un des leurs, ils se verront récompensés par un trésor de lingots d'or.
-
Un écrivain célèbre raconte la disparition de sa femme, Esther, correspondante de guerre. Elle devient son Zahir, son idée fixe, son obsession, sa seule raison de vivre. Il part alors à sa recherche... Un récit d'inspiration autobiographique, sur l'état du monde moderne, sur l'amour, la liberté et la solitude, sur l'avenir de l'homme en quête de repères, d'amour et de spiritualité.
-
«Les programmes de Mrs Manford étaient immuables. On en venait à douter que la maladie, ou même la mort, puisse les désorganiser. Tenter de modifier la mosaïque complexe de ses rendez-vous aurait été comme chercher à démolir la pyramide de Khéops...» Prise dans le tourbillon de la vie new-yorkaise, Pauline ne s'épargne pas. Guérisseurs, assistantes sociales, gourous et marchands d'art s'arrachent le temps de cette femme exemplaire qui préfère s'adonner aux exercices d'élévation de l'âme plutôt que de se plier aux aspirations intimes de son époux.
Rien d'étonnant à ce que celui-ci soit sensible à l'extrême légèreté de Lita, sa belle-fille, à son profil d'ange primitif, voire à ses extravagances. Mais ce besoin d'évasion annonce un drame...
-
La jeune Maria, comme toutes les jeunes filles, n'aspire qu'à l'aventure, au grand amour, et rêve de vivre un conte de fées...
Mais la réalité est souvent autre. Attirée en Suisse par un homme qui lui promet monts et merveilles, le retour à la réalité est terrible. Maria en vient à se prostituer, apprenant à bien séparer l'esprit de la chair et s'interdisant de tomber amoureuse. Mais le sexe, comme l'amour, reste pour elle une énigme. Onze minutes est le parcours initiatique d'une jeune prostituée brésilienne qui passe par la réconciliation de l'âme et du corps, et s'achève par un retour aux valeurs romantiques qui leur sont liées.
-
Ruth est inquiète. Depuis quelques semaines, le comportement de sa mère est pour le moins étrange : elle se sent épiée et ne cesse de répéter qu'elle court un grave danger. Qui pourrait donc s'en prendre à une vieille femme menant une existence paisible dans un cottage anglais ? Personne.À moins que cette femme ne soit pas tout à fait celle qu'elle prétend être.
-
Il y a ceux qui veulent gendarmer le langage et le mettre à leur botte, comme le terrible Nécrole, dictateur de l'archipel des Mots, et la revêche Mme Jargonos, l'inspectrice dont le seul idéal est d'« appliquer le programme ».
Et puis il y a ceux qui ne l'entendent pas de cette oreille, comme Jeanne et Thomas, bientôt traqués par la police comme de dangereux opposantsoe Leur fuite les conduira sur l'île du Subjonctif. Une île de rebelles et d'insoumis. Car le subjonctif est le mode du désir, de l'attente, de l'imaginaire. Du monde tel qu'il devrait être !
Après l'immense succès de La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna, académicien hors norme, poursuit son combat en faveur de la langue, non pas en magister, mais en poète, en homme épris des mots et des vastes horizons qu'ils nous ouvrent.