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Beaux livres illustrés / Carnets de voyage Europe
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La mer vénitienne
Olivier Chaline, Jean-christophe Dartoux
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 28 Août 2010
- 9782742790333
Pendant des siècles, les Vénitiens ont considéré l'Adriatique comme leur golfe et revendiqué la souveraineté sur les eaux de cette mer que le doge épousait rituellement chaque année.
Ils n'en ont pourtant jamais dominé la totalité des rives. L'autorité de la République de Saint-Marc s'est exercée par intervalles sur les flots et, de manière plus stable, sur différents points de la côte orientale : en Istrie, sur les îles du Quarner, puis sur celles de Dalmatie qui masquent des ports tels que Zara et Spalato. Cet ensemble discontinu était disposé entre la mer et d'abruptes montagnes.
Interrompu par le territoire de Raguse, il se prolongeait encore par quelques places dans les Bouches de Kotor, tandis que la forteresse de Corfou montait la garde au-delà du canal d'Otrante. L'Adriatique des Vénitiens, c'est d'abord une route maritime que parcourent galères et bâtiments de commerce, le long d'une côte dont le dédale d'îles et de presqu'îles est propice à la piraterie. C'est ensuite un chapelet de places fortes dressant leurs bastions entre les flots et les murailles rocheuses qui barrent très vite l'horizon.
C'est enfin des départs de route qui montent vers un arrière-pays invisible et sauvage, terre étrangère dont surgissent l'invasion et la peste mais dont proviennent aussi marchandises et transhumances. Le monde italo-slave et catholique de ces confins entre terre et mer avait trouvé en Venise sa protectrice face aux Turcs. Longtemps après la disparition de la Sérénissime, sa marque est demeurée : bastions, campaniles, palais, décors d'églises et de maisons témoignent encore de cette domination, d'abord imposée mais finalement regrettée, qui - comme à Raguse - fit des eaux de l'Adriatique mieux qu'une frontière : une aire de civilisation vénitienne.
Grand format 25.00 €Épuisé
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Beaux-livres 20.30 €
Épuisé
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Venise d'eau et de pierre
Jean Mounicq, Marc Augé
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 2 Octobre 1998
- 9782743302030
Beaux-livres 20.30 €Épuisé
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Riche aristocrate anglais, sir Frederic Eden s'installe à Venise pour raison de santé.
Las d'une vie oisive, il achète en 1884 un jardin sur la Giudecca qu'il entreprend de transformer. Or, jardiner à Venise est un cauchemar pour toute personne douée de bon sens... pergolas qui s'enfoncent dans la vase, quasi-impossibilité de planter des arbres, pluviométrie capricieuse, et une lagune quelque peu envahissante... Néanmoins c'est avec un flegme et une ténacité typiquement anglais que notre auteur s'emploiera à créer ce jardin devenu mythique, le plus grand de Venise.
Il a, en effet, fasciné de nombreux écrivains et inspiré l'oeuvre de la célèbre architecte de jardin, Gertrude Jekyll. Frederic Eden nous invite à découvrir mille petits tableaux de la vie vénitienne : construction de pergolas, marcottage des rosiers, forage de puits, création d'une étable et d'une laiterie, fête du Rédempteur, démêlés avec les autochtones et les autorités municipales... Tous les amoureux de Venise ont entendu parler du "giardino Eden".
Un jardin à Venise est le récit pittoresque de ce jardin planté par sir Frederic Eden au sein de la plus exquise cité du monde.
Grand format 19.50 €Indisponible
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Grand format 59.90 €
Épuisé
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Naples
Dominique Fernandez, Ferrante Ferranti
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 9 Octobre 2014
- 9782742792849
Au sud de Terracina, à mi-chemin de Rome et de Naples, commence un autre monde.
L'univers napolitain, immuable à travers les siècles. La napolitude. L'antique royaume des Deux-Siciles, préservé de toute contamination, parce qu'il est fait de la contamination d'éléments hétéroclites, de l'amalgame de pays et de continents disparates. Où sommes-nous ? En Italie ? En Europe ? Nous touchons à la Grèce, par la sagesse malicieuse des habitants, à l'Espagne, par l'arrogante splendeur des palais, à l'Orient, par la magie des crépuscules, à l'Afrique, par le grouillement des marchés ; et, par le chaos de la circulation, le gigantisme des escaliers, la profusion et l'extravagance des ornements superflus, nous sommes dans l'excès, la démesure, le délire, le gâchis.
Première chose à retenir : Naples forme une nation à part, un État dans l'État ; une tribu qui a ses coutumes et ses lois, et qui ne changera jamais. Naples n'a pas changé. En cinquante ans, je ne l'ai pas vue changer. À l'heure où la mondialisation transforme Venise, Florence, Rome en réserves du tourisme international et banalise les plus beaux décors urbains, Naples résiste, Naples garde son caractère intact, Naples reste elle-même, avec ses défauts et ses qualités [. ].
Tout le mal qu'on dit de Naples est vrai, tout le mal qu'on en dit est cliché, lieu commun, banalité, fausseté : tel est le paradoxe qui rend cette ville entre toutes mystérieuse.
Dominique Fernandez.
Beaux-livres 24.00 €Épuisé