Connell et Marianne ont grandi dans la même ville d'Irlande. Il est le garçon en vue du lycée, elle est la solitaire un peu maladroite, ils connaissent ensemble leur premier amour. Un an plus tard, alors que Marianne s'épanouit au Trinity College de Dublin, Connell s'acclimate mal à la vie universitaire. Entre eux, le jeu vient tout juste de commencer.
Un roman magistral sur la jeunesse, l'amitié, le sexe, et cette génération qui n'a plus le droit de rêver, mais qui s'entête à espérer.
À l'épreuve du Grand Nord, un jeune chien-loup apprend à survivre dans ce paysage glacé et sauvage.
Il sera recueilli par des Indiens qui lui donneront son nom : Croc-Blanc. Il découvre auprès de ces hommes la chaleur et la quiétude? mais aussi le goût du sang.
Racheté par un homme blanc sans foi ni loi, il deviendra chien de combat et découvrira un sentiment inconnu de lui jusqu'alors : la haine. Après bien des épreuves, il sera de nouveau recueilli par un homme qui le sauvera de son enfer.
« Être indien en Amérique n'a jamais consisté à retrouver notre terre. Notre terre est partout ou nulle part. » À Oakland, dans la baie de San Francisco, les Indiens ne vivent pas sur une réserve mais dans un univers façonné par la rue et par la pauvreté, où chacun porte les traces d'une histoire douloureuse. Pourtant, tous les membres de cette communauté disparate tiennent à célébrer la beauté d'une culture que l'Amérique a bien failli engloutir. À l'occasion d'un grand pow-wow, douze personnages, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, vont voir leurs destins se lier. Ensemble, ils vont faire l'expérience de la violence et de la destruction, comme leurs ancêtres tant de fois avant eux.
Débordant de rage et de poésie, ce premier roman, traduit dans plus d'une vingtaine de langues, impose une nouvelle voix saisissante, véritable révélation littéraire aux États-Unis. Ici n'est plus ici a été consacré « Meilleur roman de l'année » par l'ensemble de la presse américaine. Finaliste du prix Pulitzer et du National Book Award, il a reçu plusieurs récompenses prestigieuses dont le PEN/Hemingway Award.
Roman d'aventures ou dystopie, voici LE western du Grand Nord. Un roman déjà culte.
Steppes et taïga en lieu et place des plaines du Far West. Une ville fantôme balayée par les vents, dernier vestige de la vie de ces pionniers de Sibérie avant qu'un cataclysme emporte tout. Ou presque.
Le temps s'est arrêté pour Makepeace. En cavalier solitaire, sans âme qui vive sur qui veiller, elle débarrasse les armes et sauve les livres des décombres. Jusqu'à ce que Ping émerge de la taïga, trahissant une peur sans nom dans une langue inconnue, et qu'un avion les survole, en direction du nord. L'espoir chevillé au corps, Makepeace prend la route. Car on n'est jamais vraiment sûr d'être le dernier.
À quarante-trois ans, Barry Cohen, New-Yorkais survolté à la tête d'un fonds spéculatif de 2,4 milliards de dollars est au bord du précipice. Sous le coup d'une enquête de la Commission boursière, accablé par la découverte de l'autisme de son jeune fils, il décide de tout lâcher pour embarquer dans un car Greyhound vers le Nouveau-Mexique. D'est en ouest défile un continent étranger : l'Amérique des marginaux et des déclassés. Tandis que sa femme Seema entame une liaison avec un romancier...
Julia dessine des maisons pour elle seule ; Jacob échange des sextos avec une collègue. Pour ce couple de juifs américains, le naufrage s'annonce. Entre eux, leurs enfants éprouvent leurs premières difficultés à vivre. Autour d'eux, le monde se disloque : la bar-mitsva de l'aîné tombe à l'eau, l'aïeul Isaac décède et Israël est ravagé par un séisme. Comment sauver l'amour et l'humour dans cette confusion ?
Le Festin sauvage raconte, de manière truculente et désinvolte, la famille juive russe (et athée) de l'auteur - deux de ses grands-parents, ses parents et lui-même -, sa fuite hors d'URSS, l'émigration à Vienne, puis à Rome, avant d'atteindre les États-Unis en 1988, lorsque l'auteur avait 9 ans. Tout au long du récit, le thème central est la nourriture comme manifestation visible de l'amour. Corollaire naturel : la faim, à la fois la faim réelle vécue par les membres les plus âgés de la famille pendant la guerre, et la faim métaphorique de Fishman adulte, son appétit pour l'indépendance, le succès en tant qu'écrivain et les conquêtes amoureuses.
L'auteur devient un homme, il révise peu à peu ses jugements sur le succès ou l'amour romantique, il s'américanise aussi, et s'éloigne malgré lui des générations précédentes. Jusqu'à ce qu'une aide à domicile ukrainienne soit engagée auprès du grand-père, devenu veuf. Par la magie de sa cuisine, elle va provoquer les retrouvailles des trois générations et faire affluer les souvenirs lors de festins sauvages. On évoque la grand-mère Daria, qui « avait un fourneau de la taille d'un lit.
Il en sortait des pommes de terre croustillantes, coupées en quatre, saupoudrées d'aneth avant d'être badigeonnées de crème aigre... »
Esther Safran Foer a grandi dans une famille dans laquelle le passé n'existait pas. Ses parents, rescapés de la Shoah, ne parlaient jamais de ce qu'ils avaient vécu. Ce n'est qu'à l'âge adulte qu'elle parvient à combler les silences de son enfance.
Esther apprend fortuitement qu'avant la guerre, son père était marié avec une autre femme et qu'ensemble, ils avaient eu une fille. Elle est bouleversée d'apprendre l'existence de cette femme et de cette soeur inconnues, assassinées par les nazis. Esther décide alors de se mettre à la recherche de ce passé familial insoupçonné et de redonner une existence à ces deux personnes rayées de l'histoire.
Munie de quelques photos et d'une carte dessinée à la main, elle se met en quête de réponses et se rend en Ukraine. C'est ce voyage, empreint de tristesse et d'illuminations, qui l'aidera à donner une vie et un visage à ces inconnues, à les sortir de l'oubli et faire vivre leur souvenir. Une quête de vérité qui a inspiré à son fils Jonathan Safran Foer l'écriture de son best-seller Tout est illuminé.
Darren « Buck » Vender a 22 ans, il vit avec sa mère dans le quartier populaire de Bed Stuy à Brooklyn. Depuis la mort de son père, il a abandonné ses rêves universitaires et travaille dans un Starbucks de Manhattan.
Instinct ou hasard ? C'est en persuadant un habitué de changer de boisson qu'il va lui-même changer le cours de sa vie.
Impressionné par le charisme du jeune homme, l'habitué va le convaincre de rejoindre sa start-up. Après un entretien surréaliste, Darren (ou plutôt Buck, comme on l'appellera désormais) est embauché. Le problème, c'est qu'il ne sait pas bien pourquoi et que l'entraînement ressemble fortement à du bizutage pour le seul employé noir de toute l'entreprise.
Roman déguisé en manuel du parfait vendeur, Buck & moi surprend par son esprit et son originalité. Darren est un personnage attachant et complexe, et ses apartés sur la vente ou le comportement à adopter en milieu blanc font mouche. On rit, on rougit, on se sent visé et ça marche d'autant mieux qu'il n'est pas plus clément avec ses propres biais. Roman social et roman d'apprentissage, Buck & moi évoque aussi bien La Foire aux vanités que BlacKkKlansman de Spike Lee en mêlant un portrait nuancé d'une génération aux prises avec des nouvelles questions sociales et un humour surréaliste universel.
En 1994, Nelson Mandela est devenu le premier Président d'une Afrique du Sud démocratique. Dès le départ, il s'était engagé à n'accomplir qu'un seul mandat de cinq ans. Pendant sa présidence, avec son gouvernement, il a fait en sorte que tous les citoyens sud-africains soient désormais égaux devant la loi, et il a posé les fondations permettant de transformer un pays déchiré par des siècles de colonialisme et d'apartheid en une démocratie pleinement opérationnelle.
Ce livre est le récit des années de présidence de Mandela, l'une des plus grandes figures du XXe siècle. Il raconte l'histoire extraordinaire d'un pays en transition et les défis que Nelson Mandela a dû affronter alors qu'il s'efforçait de faire de sa vision pour une Afrique du Sud libre une réalité.
Du Tennessee au Madison Square Garden, où il chanta « The Revolution Will Not Be Televised », Gil Scott-Heron était un homme de combats. Dans ces mémoires rythmés par son phrasé vif et imagé qui inspira des générations d'artistes, il évoque son enfance mouvementée mais aussi ses rencontres avec Bob Marley, Michael Jackson ou Stevie Wonder, qui l'embarqua dans une tournée en hommage à Martin Luther King.
Le monde tourne (mal)Lenny Abramov vit dans un New York futuriste, image exagérée de notre époque mais qui lui ressemble étrangement : le monde entier est arrimé à son téléphone ultra-perfectionné, la publicité triomphe et la littérature est un art préhistorique que quelques inadaptés tentent de sauvegarder sans succès. Lenny fait partie de ceux-là. Il lit des " livres papier ", croit encore aux relations humaines et commet la folie de tomber amoureux d'Eunice Park, jeune américaine d'origine coréenne. Cette Super Triste Histoire d'amour est une comédie romantique qui finit mal (Lenny et Eunice ne vieilliront pas ensemble) et qui dresse un portrait accablant de la " modernité ". L'Amérique, au bord de l'effondrement économique, est menacée par ses créanciers chinois et une ambiance très Big Brother s'installe au quotidien. Cette satire mélancolique est surtout un roman à l'humour dévastateur. Sans délaisser la fable politique, Shteyngart livre ici un texte plus personnel, un autoportrait à peine déguisé d'un homme en décalage avec son temps.
Igor, frêle garçon juif et asthmatique, courait gaiement autour de son premier amour, Vladimir. qui n'est autre que l'immense statue de Lénine à Leningrad. Quand Igor quitte la Russie pour New York, une nouvelle vie commence : celle d'un fils d'émigrés dépassé par les ambitions de ses parents, qui le rêvent avocat et le rebaptisent Gary, parce que ce « bon à rien » a « déjà assez d'emmerdes comme ça ».
« Le jeune camarade Igor Shteyngart a-t-il vraiment crapahuté jusqu'aux rives de la mer Noire, ou était-ce quelque autre invalide imaginaire ? »
À la mort de sa mère, Olivia Potts, dévastée, décide de noyer son chagrin en confectionnant des pâtisseries. Avocate, elle rentre du travail épuisée puis se met aux fourneaux, prépare des banana breads et autres douceurs, y consacre tout son temps libre. Si ses gâteaux et ses crèmes anglaises sont bien souvent ratés, la cuisine lui offre un refuge et prend peu à peu une autre dimension. Et si cela devenait un moyen de construire une nouvelle vie, de donner du sens à son existence sans sa mère ?
Olivia concocte alors un plan, imagine un futur loin des magistrats et plus près des macarons. Elle quitte le barreau, s'inscrit au diplôme de pâtisserie du Cordon Bleu et plonge la tête la première dans le monde de la pâtisserie, de ses défis, ses frustrations et ses récompenses.
Truffé de recettes exquises, Une année douce-amère est un bijou d'humour et d'émotion, mais aussi un questionnement sur le deuil et les différentes formes qu'il peut prendre.
Ce n'est pas simple d'être l'héritier d'un baron de la mafia russe.
Micha Vainberg a dû quitter New York, y laissant une fiancée vite consolée par un autre. Déçu par elle, végétant en Russie, il décide alors de partir pour l'Absurdistan, un petit pays colonisé par les compagnies pétrolières américaines. Enrôlé dans une guerre civile montée de toutes pièces par les dirigeants, Micha découvre le cynisme économique et ses conséquences sur l'avenir de l'humanité.
Avec ce premier livre incroyablement inventif, Nana Kwame Adjei-Brenyah s'est imposé aux États-Unis comme une nouvelle voix explosive dans la lignée de Colson Whitehead et Marlon James. Entremêlant dystopie, satire et fantastique, et ses nouvelles donnent à voir avec une effarante lucidité la violence et la déshumanisation de notre monde.
Qu'il mette en scène le procès d'un Blanc accusé du meurtre effroyable de cinq enfants noirs (et qui sera acquitté), le parcours d'un jeune qui tente de faire diminuer son « degré de noirceur » pour décrocher un emploi, le quotidien d'un vendeur de centre commercial confronté à des clients devenus zombies, ou celui des employés d'un parc d'attractions faisant du racisme ordinaire une source de divertissement, AdjeiBrenyah le fait avec une maîtrise et une maturité stupéfi antes. On renferme ce livre hébété : si la fi ction peut contribuer à bousculer les mentalités, alors Friday Black est une puissante arme littéraire.
Il est loin, le sacro-saint week-end dédié au repos, tout en spontanéité. Regardez un peu à quoi ressemble le vôtre : un enchaînement d'obligations, d'invitations à honorer, de notifications sur votre téléphone...
Katrina Onstad s'intéresse aux pays, aux entreprises et aux individus qui protègent farouchement leur week-ends et les réservent au bonheur, aux découvertes, à la famille et surtout à la quête de sens.
Apprenez à faire à votre tour de vos week-ends un sanctuaire de paresse !
Dans ce guide indispensable pour survivre au XXIe siècle, deux penseurs visionnaires révèlent comment le « nouveau pouvoir » remodèle la politique, les affaires et la vie pour les rendre plus ouvertes, plus participatives et plus démocratiques.
Jeremy Heimans et Henry Timms portent un regard neuf et fascinant sur les principaux récits de notre époque, de la victoire inattendue de Danald Trump à l'essor des mégaplateformes comme FFacebook. Ils nous montrent la force de ce nouveau pouvoir ainsi que son côté obscur. Et l'opposent au « pouvoir traditionnel ». La bataille entre les deux pouvoirs détermine qui nous gouverne, comment nous travaillons et même notre façon de penser et de ressentir les choses.
Cet ouvrage propose une nouvelle manière de comprendre le monde, et les outils dont nous avons tous besoin pour nous y épanouir.
Magda, Nilda, Alma, Lora : Yunior court après les filles, les fantasme, les quitte, les adore ou les maudit. Cossard désinvolte au coeur d'artichaut, ce fils d'immigré dominicain végétant à New York chronique avec mordant ses déboires érotico-sentimentaux où résonnent, aussi, la débâcle familiale, l'amertume du rêve américain et, toujours, cette soif infinie d'amour...
Dans une langue pleine de fougue et de feu, ces nouvelles provocantes dessinent une savoureuse radiographie du coeur humain. Un ovni littéraire : corrosif, hilarant, et désarmant.
En 1958, Eva a dix-neuf ans, elle est étudiante à l'université de Cambridge et amoureuse de David. Un jour, alors qu'elle se rend à un cours, son vélo roule sur un clou. Un homme, Jim, assiste à la scène. Que va-t-il se passer ? Ce moment sera déterminant pour leur avenir commun.
Un point de départ, trois versions possibles de leur histoire : le roman suit les différents chemins que les vies de Jim et d'Eva pourraient prendre après cette première rencontre.
Des vies faites de passion, de trahisons, d'ambition et sous-tendues par un lien puissant. Car, quoi qu'il arrive, Eva et Jim vivront une histoire d'amour.
Livre poignant et fine analyse de la complexité du sentiment amoureux, cette comédie romantique moderne a été numéro un des ventes en Angleterre.
Une histoire profondément touchante et émouvante. Stylist.
Extraordinairement construit et constamment surprenant. The Times. Finaliste du prix Relay des Voyageurs Lecteurs 2016.
À la mort de son oncle, une succession inattendue tire Damien March de son ennui : la maison excentrique de Cap Code et pleine de trésors. Parmi eux, l'héritier déniche un manuscrit inachevé. Mais en tournant les premières pages, il est loin de se douter qu'il tient entre ses doigts la piste tortueuse et brûlante d'un insoupçonnable secret de famille...
Slava, jeune immigré juif russe de Brooklyn, tente par tous les moyens d'échapper au poids de sa communauté et de vivre sa passion: l'écriture. Assistant au sein de la rédaction de la vénérable et mythique revue Century, Slava rêve de succès littéraires et des belles américaines branchées de Manhattan. Mais la mort de sa grand-mère le ramène brutalement parmi les siens, à Brooklyn. Là, son grand-père lui demande un étrange service: rédiger une fausse déclaration pour un programme d'indemnisation des victimes du régime nazi par le gouvernement allemand. Slava hésite, puis se pique au jeu. Contre toutes attentes, c'est à Brooklyn, dans sa famille, qu'il trouve moyen d'assouvir ses aspirations d'écrivain et d'assumer enfin son histoire et celle de son milieu.
Une vie d'emprunt, est un texte poignant et drôle sur l'identité, l'immigration, le bien et le mal mais aussi et surtout un succulent portrait de ces communautés marquées au fer rouge par l'histoire du XXe siècle et passées sans transition d'une société soviétique à l'american way of life.
Un soir d'été, Mickey Montauk et son meilleur ami Halifax Corderoy, deux hipsters de Seattle, organisent une de leurs fameuses soirées de débauche des « Encyclopédistes », pendant lesquelles tout est permis. Ils doivent emménager ensemble à Boston pour terminer leur cursus universitaire.
Mais le monde en a décidé autrement : Montauk, réserviste, apprend que son unité est appelée à combattre à Bagdad à la fin de l'été. Corderoy, lui, est confronté à un dilemme moral lorsque sa petite amie se retrouve à la rue alors qu'il souhaite la quitter. Le temps passe : les deux complices se heurtent à la réalité de leurs nouvelles vies, si différentes. Roman d'apprentissage, radiographie de deux Amériques, La guerre des Encyclopédistes est un roman puissant sur la désillusion, l'engagement et la liberté.
Pères et fils forme en diptyque un récit de vie poignant. Écrit à la première personne, la première moitié du livre est toute entière emplit de l'absence du père et des errances du fils, incapable de combler ce vide affectif. Ce sont des années noires, de mise en danger permanente. Puis l'amour et la paternité viennent, dans un second temps, remplir les vides et les blessures. Mais le chemin reste long jusqu'à l'apaisement : Jay, la fille adoptive du narrateur, est une adolescente torturée, qui finit par révéler qu'elle se sent garçon, au fond.
En mêlant les souvenirs douloureux de son enfance et de sa maturation à la chronique du chaos que le changement de sexe de Jay introduit dans sa famille, l'auteur livre un récit intime et bouleversant, complètement autofictionnel, des enjeux de la masculinité contemporaine et de la paternité. Un texte poignant retranscrit dans une langue fine, impressionniste, lyrique.