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MICHEL VOLKOVITCH
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« Gioconda est un de ces «petits» livres que l'on n'oublie pas de sitôt. Dans la Grèce de la Seconde Guerre mondiale, deux adolescents vont découvrir la magie du désir et de l'amour. La tourmente de la guerre emportera cet amour mais ce livre nous le restitue avec une force, une vérité extraordinaires, et nous gardons longtemps au coeur sa lumière. » Marie-Jo Sotto-Battesti, librairie Goulard, Aix-en-Provence
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Athènes, janvier 2014. Alors que son futur s'annonce de plus en plus sombre, la Grèce décide de quitter l'euro et de rétablir son ancienne monnaie, la drachme. Mais ce soudain retour vers le passé semble faire ressurgir des conflits vieux de plusieurs décennies : trois militants des années 1970 sont retrouvés assassinés, et le slogan « Pain, éducation, liberté », qu'ils scandaient dans leur jeunesse, résonne maintenant sur les scènes de crime. Qui pourrait bien vouloir s'en prendre à ces héros du soulèvement contre la dictature ? Faut-il y voir la vengeance d'un ancien rival, ou un acte terroriste d'extrême droite ? Redoublant d'efforts malgré les coupes budgétaires imposées à sa brigade, le commissaire Charitos ne devra négliger aucune piste, étendant ses recherches à toutes les strates d'une société athénienne plus que jamais divisée.
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Pourquoi la hiérarchie militaire refuse-t-elle obstinément son avancement à ce jeune capitaine ? Pourquoi le vieux conseiller d'Etat chargé de défendre sa requête est-il à ce point fasciné par lui? Quel nom donner aux sentiments qui agitent les deux hommes et à la relation qui se noue entre eux peu à peu - mais se nouera-t-elle vraiment? Voilà un roman tout en mystères.
Il fait revivre avec précision la Grèce des années 60, nous introduit dans les coulisses de l'armée et du Conseil d'Etat, nous fait sentir la montée de l'horreur qui aboutira, en 1967, à la dictature des Colonels, mais par-delà le témoignage historique, il nous offre bien plus: une intrigue envoûtante en forme de lent cauchemar; un héros lumineux, inoubliable; une méditation sur tout ce qu'il y a de trouble et d'obscur en nous; et le plus étrange des romans d'amour.
Avec Le Beau Capitaine, Mènis Koumandarèas, l'un des grands romanciers grecs d'aujourd'hui, atteint les mêmes sommets qu'avec "La Femme du métro".
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Seize histoires ou peut-être une seule. Seize histoires qui toutes se déroulent dans les quartiers populaires du Pirée, le plus souvent à la mauvaise saison, dans la pluie le vent le froid et même la neige. Une façon de dire que ces temps-ci la Grèce traverse un terrible hiver. Climat détraqué à l'image d'un pays lui-même détraqué.
Ces histoires nous plongent dans la crise grecque actuelle (alors même que beaucoup d'entre elles, prémonitoires, ont été écrites avant), mais au-delà de l'actualité elles creusent encore plus profond, du côté de ce scandale éternel - les pauvres écrasés par les riches.
Ikonòmou a trouvé le juste regard. Un regard attentif dont la lucidité parfois cruelle n'empêche pas la tendresse aussi profonde que discrète.
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Après "Liquidations à la grecque", les éditions Cambourakis rééditent le 2e volume de la "trilogie de la crise athénienne" de Petros Markaris.
En 2011, les inégalités entre les riches qui ne payent pas d'impôts et les pauvres, dont les salaires et les retraites sont constamment réduits, ne cesse de croître. Suicides et manifestations se multiplient. C'est alors que le « Percepteur national » décide d'adresser des courriers aux fraudeurs fiscaux pour les enjoindre de payer ce qu'ils doivent au fisc. Ceux qui refusent sont tués, semant l'émoi dans le milieu financier et le gouvernement. Le commissaire Charitos est de nouveau chargé de l'enquête tandis que sa fille, aussi menacée par le chômage, envisage de quitter le pays. Une dénonciation sans concession de la fraude fiscale. -
« Petros Markaris tisse une enquête redoutablement lisible, sur fond de délitement économique ».
Nicolas Dufour, Le Temps.
Au plus fort de la crise économique, la Grèce voit les mobilisations citoyennes se multiplier, bloquant chaque jour les rues de la capitale. Le pays croule sous les dettes et les salaires risquent d'être amputés. Alors que des affiches recouvrent les murs, incitant chacun à ne pas rembourser ses emprunts, l'ancien gouverneur de la Banque centrale est retrouvé assassiné selon une méthode qui n'est pas sans rappeler celles des plus grandes révolutions. Redoutablement efficace, le criminel semble pouvoir compter sur de nombreux complices. Tandis que le chef de la police se lance sur la piste du terrorisme, le commissaire Charitos, qui ne croit pas à cette hypothèse, décide de mener l'enquête de son côté. -
Après le succès du "Crime, c'est l'argent", un nouveau polar inédit de Petros Markaris. Investissements étrangers, intelligence artificielle et potentielles prédations culturelles se trouvent au coeur de cette nouvelle enquête athénienne de Kostas Charitos, chargé d'élucider le féminicide qui a frappé un groupe de manifestantes opposées au projet d'investisseurs étrangers qu'elles voient comme uniquement capitalistique. À ses côtés, pour la première fois, une femme commissaire: Antigone Ferleki.
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La Petite Angleterre est le nom que les marins donnent à l'île égéenne d'Àndros.
C'est aussi le nom du navire coulé par une torpille allemande sur lequel disparaît le marin Spyros Maltabès en 1043. À la fin des années 20, la femme du capitaine Saltaferos, Mina, marie ses deux filles : despotique, elle choisit pour Orsa, l'aînée, un armateur que la jeune fille n'aime pas et pour Moskha, la Spyros. Puis elle installe les deux couples l'un au-dessus de l'autre avec pour simple séparation les planches minces d'un plafond parcimonieux.
Aux soupirs que laisse passer ce plancher de misère, Orsa oppose un silence obstiné, jusqu'à la disparition de Spyros. Ioànna Karystià ni dynamite les clichés du mélodrame. Elle tisse, dans une prose ferme et brillante, la chronique exaltée d'une passion dévorante clans un microcosme insulaire sur le point de basculer dans la modernité. Comme ces naïves " broderies de naufrage ", l'écriture du désastre devient splendeur d'un monde disparu.
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Alors que le commissaire Charitos fête la naissance de son petit-fils, son bonheur est vite troublé par une série d'attaques à la bombe, qui l'obligent à mener une nouvelle enquête. Cette fois, le meurtre des six victimes est doublement mystérieux : loin d'être des crapules, elles sont des personnes fort appréciées, et quant aux attentats, ils sont revendiqués par une obscure « Armée des Idiots Nationaux » dont les motivations restent inexpliquées.
Et si les morts n'étaient pas aussi respectables qu'ils en ont l'air ? S'ils avaient une face cachée moins reluisante ? Au coeur d'une société toujours en proie à la crise sous la férule de la Troïka, Charitos démasque les coupables mais découvre une vérité dérangeante.
Traduit du grec par Hélène Zervas et Michel Volkovitch
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Au retour d'un agréable séjour dans son Épire natale, le commissaire Charitos apprend qu'il est enfin promu directeur intérimaire de son service, et que sa fille adorée attend un bébé. Mais ces instants de bonheur sont vite troublés par un premier meurtre, suivi de deux autres. Ce qui relie ces crimes a de quoi l'intriguer : toutes les victimes sont d'anciens professeurs d'université. Or ce milieu ne lui est guère familier, tant s'en faut...
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Elles sont jeunes ou âgées, citadines ou paysannes, aperçues ou remémorées. Chacune d'elles, pour l'homme qui les raconte ici, est une contrée familière parfois, étrangère toujours, qu'il contemple avec une légère distance (il ne les touche que du regard) et en même temps une profonde empathie. Tantôt séduit par leur beauté, tantôt ému par leurs malheurs. Dans ce livre Mihàlis Ganas plonge tout entier dans la mer d'un pays secret, dont les femmes tissent les frontières avec les fils très fins de l'amour, le pays qu'invisibles elles hantent, dirigent ou détruisent : femmes dans les cafés, dans la rue, devant un ordinateur, dans la mer trempée de la mémoire, au téléphone, femmes toujours, dans la solitude et l'amour, la détresse et la joie.
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Dans une Grèce dirigée par un nouveau parti ni-de-droite-ni-de-gauche, l'argent afflue soudainement, les crimes aussi. Aux yeux du commissaire Charitos, tout cela est louche. Comme le triple assassinat d'un cadre supérieur de l'office du tourisme, d'un armateur et d'un journaliste à la retraite. Et ces immigrés qui avouent leur crime avec un empressement suspect ? Seraient-ils des paravents dissimulant les vrais coupables ? Corruption, blanchiment d'argent, assassinats... la crise grecque est-elle vraiment finie ?
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Épopée sanguinaire en Méditerranée, délire religieux au pays de Shakespeare, comédie de village pagnolesque dans une Grèce fantasmée : nous voilà embarqués aux côtés de corsaires sans merci, capables de réciter des prières en latin sur des airs de pirates ou de s'émouvoir jusqu'aux larmes de la beauté d'un tableau. Sous nos yeux se dessine, de naufrages en abordages, de pillages en tueries, un monde en pleine démence qui ne connaît que deux lois, celle du plus fort et celle du plus malin - un monde forcené où les seules idées sont les idées fixes, où les vertus sont aussi monstrueuses que les vices, et qui, somme toute, ressemble singulièrement au nôtre. Humour noir et rire jaune, dérision et faux-semblants, Le Peintre et le Pirate c'est Dostoïevski joué par Guignol, Beckett raconté par Voltaire, Stevenson revisité par Kafka.
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Toi au moins, tu es mort avant
Chronis Missios
- Cambourakis
- Cambourakis Poche
- 5 Juin 2019
- 9782366244205
La réédition d'un des ouvrages les plus importants de la littérature grecque, best-seller pendant des années en Grèce. Chronis Missios a toute sa vie combattu pour des idées qui lui ont valu des décennies d'emprisonnement et de torture. Autodidacte, il est arrivé à la littérature par lui-même, ce qui confère à son écriture une originalité qui participe de la puissance de son texte. Conçu comme une adresse à un ami mort dès le début de la guerre civile, ce témoignage a le souffle des grandes épopées.
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Fin d'hiver dans l'Athènes des années 70. Une femme mariée de quarante ans et un étudiant de vingt ans se retrouvent tous les soirs dans le même métro. Brève rencontre, amour impossible.
Une histoire toute simple en apparence, racontée par l'un des grands romanciers grecs, Mènis Koumandarèas, qui déploie là ses thèmes de toujours : beauté de la jeunesse, hantise du vieillissement, vies gâchées, mélancolie, amertume.
Un écrivain au sommet de son art et un portrait de femme inoubliable.
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Liquidations à la grecque ; une enquête de Kostas Charitos
Petros Markaris
- Points
- Points Policier
- 9 Octobre 2013
- 9782757836941
Mort aux banquiers ! À Athènes, on retrouve plusieurs personnalités du monde de la finance décapitées, tandis que des tracts inondent la ville, appelant les clients des banques à ne plus rembourser leurs emprunts. Le commissaire Charitos mène l'enquête, affrontant ses collègues, les éternels embouteillages d'Athènes et la crise qui ravage le pays. La patience et l'humanité de ce Maigret hellène le mèneront jusqu'à un bien étrange assassin.
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Je meurs comme un pays
Dimitris Dimitriadis
- SOLITAIRES INTEMPESTIFS
- Fiction
- 29 Septembre 2005
- 9782846810975
Qui n'a pas vu des gens mourir sur les routes martelés par une main invisible ne peut comprendre ce que représente, ce qu'est la mort d'un pays, pas plus que celui qui n'a pas senti son propre corps inexistant, inemployé, injustifié, insignifiant, indésirable, inassouvi, sa fameuse force motrice interrompue, rompue, coupée du feu intestin de l'émotion.
S'il y a un héros dans ce livre apparemment sans personnage, c'est sans doute le langage, les mots, dont on exalte ici le pouvoir, capables qu'ils sont de "brûler la langue à jamais". Et plus précisément la langue grecque, dont on voit défiler, comme dans un fleuve en crue, des débris arrachés à toute son histoire, à tous ses registres - sans que l'on sache s'il s'agit là, comme l'annonce le texte, d'un ultime feu d'artifice avant sa disparition, ou au contraire, d'une démonstration de richesse et de vie renouvelées.
M. Volkovitch
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Quand sa fille Katérina, avocate pour la défense des migrants, se fait tabasser à la sortie du tribunal, Charitos voit rouge. Parallèlement, plusieurs meurtres se succèdent, tous revendiqués par les mystérieux « Grecs des années 50 ». Dans une Athènes déboussolée par la crise, le commissaire va devoir à la fois pourchasser les agresseurs de sa fille et mettre un terme aux assassinats...
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Homériade est l'épopée du non retour, du combat contre la nostalgie comme nécessité vitale de l'existence. Détournant le sens homérique de nostos, destination ultime de l'aventure humaine, Dimìtris Dimitriàdis montre le retour telle une contre-destination et son désir telle une machine de désastre.
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Un été en Grèce de nos jours.
Deux lieux : Athènes, un village en bord de mer. Cinq personnages principaux : une femme gravement malade à l'hôpital ; son frère, un jeune oisif ; un infirmier mal dans sa peau ; une très jeune fille révoltée ; un oiseau qui parle. L'action les rapproche peu à peu, passant de l'un à l'autre en zigzag, toute en détours imprévus, changements de rythme et contre-pieds. Les personnages se font ou se défont tour à tour au fil de cette narration complexe, fuyante, mais en même temps claire et lisible, qui offre un portrait finement observé de la société contemporaine grecque à travers un récit en apparence extravagant.
Car l'ange du bizarre et le démon de l'absurde hantent ces pages inquiétantes, cette histoire éclatée comme les morceaux d'un puzzle, pleine d'une violence contenue, sournoise, qui parfois déflagre en brefs éclats. Mais l'humour est très présent lui aussi, dans toutes les nuances, du plus subtil au grotesque le plus trash, accompagné souvent par une tendresse discrète, douce-amère. Zigzags dans les orangers a obtenu le prix du roman de la revue Diavazo en 2000.
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Nous sommes à Athènes, entre 1945 et 1950. Le narrateur de ce(s) récit(s) a le même âge que l'auteur: entre quinze et vingt ans. L'histoire se déroule sur les lieux où Mènis Koumandarèas a passé toute sa jeunesse, au coeur d'Athènes, entre la place Kyriakou où il habitait (aujourd'hui place Victorìas), le Champ de Mars tout proche (dit aussi le Parc), et la place Omònia, le Pigalle athénien, une station de métro plus loin. Les anges de Koumandarèas se révèlent plutôt ambigus, moins chrétiens que païens, mi-purs mi-pécheurs - et le livre entier est placé sous le signe de l'équivoque, de l'entre-deux.
Koumandarèas est un orfèvre en la matière. Ce livre publié il y a trente ans, qui décrit des faits survenus trente ans auparavant, nous montre l'art de son auteur dans sa quintessence.
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Loin des élans révolutionnaires de sa jeunesse, Aris Pavlopoulos, conseiller particulier d'un ministre, jouit d'une existence confortable à Athènes en dissimulant ses zones d'ombre : l'obsession du sexe et l'ambition refoulée d'être reconnu comme poète. Une manifestation littéraire consacrée à son oeuvre et un voyage en Espagne, hanté par le symbolisme sexuel de la tauromachie, lui offrent l'occasion de satisfaire tous ses désirs. Mais dans la vie de Pavlopoulos, rien n'est conforme aux apparences... surtout quand un jeune voyou le poursuit dans les rues d'Athènes comme son ombre. D'une écriture rigoureuse et inventive, tragique sans négliger l'aspect comique et même grotesque des choses, Dompter la bête dissèque le comportement d'une élite tout en abordant des questions morales et existentielles. Un roman qui se lit d'un trait.
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Une enfant bizarre rend visite à une vieille femme malade, plus bizarre encore.
Le quotidien d'un coin perdu de Grèce du Nord transfiguré par le souvenir et l'imagination... Un monde à part, étrange et familier. La vie est pleine de merveilles, et la. mort aussi, semble nous dire Zyrànna Zatèli, la magicienne au sommet de son art.. Entre innocence et cruauté, Le Vent d'Anatolie est une nouvelle d'une rare beauté.
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Et comment je peux m'en sortir, mère, je serai toute ma vie dans le landau, qu'est-ce que tu crois, c'est là que je retournerai, pour me terrer, me cacher, oublier, je le préfère au reste du monde, mon landau, mais je le sais, mère, ce n'est pas une vie, il faut que je parte, que je fasse quelque chose pour partir... de mon landau... avec le landau...