« Repartir du Christ signifie l'imiter dans le fait de sortir de soi et d'aller à la rencontre de l'autre. C'est une expérience belle et un peu paradoxale. Pourquoi ? Parce que celui qui met le Christ au centre de sa vie se décentre ! Plus tu t'unis à Jésus et Lui devient le centre de ta vie, plus Lui te fait sortir de toi-même, te décentre et t'ouvre aux autres. C'est le vrai dynamisme de l'amour, c'est le mouvement de Dieu même ! Dieu est le centre, mais il est toujours don de soi, relation, vie qui se communique... Ainsi devenons-nous, nous aussi, si nous restons unis au Christ, Lui nous fait entrer dans ce dynamisme de l'amour. Là où il y a véritable vie dans le Christ, il y a ouverture à l'autre, il y a sortie de soi pour aller à la rencontre de l'autre au nom du Christ. Et cela c'est la mission du chrétien : sortir constamment de soi par amour pour témoigner de Jésus et parler de Jésus, prêcher Jésus. C'est important parce que le Seigneur le fait : c'est vraiment le Seigneur qui nous pousse à sortir. ».
Pape François.
Ce livre s'articule autour de textes du pape François (2013-2016).
Sur la nécessité pour les chrétiens de revenir à l'Évangile, un Évangile ouvert et présent à tous et non à quelques initiés.
La prière : la grâce que non seulement nous prions, mais que, pour ainsi dire, nous avons été «priés», nous sommes déjà accueillis dans le dialogue de Jésus avec le Père, dans la communion de l'Esprit Saint. Jésus prie pour moi: chacun de nous peut mettre cela dans son coeur: il ne faut pas l'oublier. Même dans les moments les plus difficiles. Nous sommes déjà accueillis dans le dialogue de Jésus avec le Père, dans la communion de l'Esprit Saint. Nous avons été voulus dans le Christ Jésus, et également à l'heure de la passion, de la mort et de la résurrection tout a été offert pour nous. Et alors, avec la prière et avec la vie, il ne nous reste plus qu'à avoir du courage, de l'espérance et, avec ce courage et cette espérance, entendre fort la prière de Jésus et aller de l'avant: que notre vie soit rendre gloire à Dieu dans la conscience qu'Il prie pour moi le Père, que Jésus prie pour moi.
Pape François
Je désire réfléchir sur certains thèmes que l'apôtre Paul propose dans sa Lettre aux Galates. C'est une lettre très importante, je dirais même décisive, non seulement pour mieux connaître l'apôtre, mais surtout pour considérer certains arguments qu'il affronte en profondeur, en montrant la beauté de l'Evangile. Dans cette lettre, Paul rapporte de nombreuses informations biographiques, qui nous permettent de connaître sa conversion et la décision de mettre sa vie au service de Jésus Christ. En outre, il affronte plusieurs thématiques très importantes pour la foi, comme celles de la liberté, de la grâce et de la manière de vivre chrétienne, qui sont extrêmement actuelles parce qu'elles touchent de nombreux aspects de la vie de l'Eglise de nos jours. Il s'agit d'une lettre très actuelle. Elle semble écrite pour notre époque.
Pape François
"On ne naît pas père, on le devient. Et on ne le devient pas seulement parce qu'on met au monde un enfant, mais parce qu'on prend soin de lui de manière responsable. Toutes les fois que quelqu'un assume la responsabilité de la vie d'un autre, dans un certain sens, il exerce une paternité à son égard.Etre père signifie introduire l'enfant à l'expérience de la vie, à la réalité. Ne pas le retenir, ne pas l'emprisonner, ne pas le posséder, mais le rendre capable de choix, de liberté, de départs. L'amour qui veut posséder devient toujours à la fin dangereux, il emprisonne, étouffe, rend malheureux. Dieu lui-même a aimé l'homme d'un amour chaste, en le laissant libre même de se tromper et de se retourner contre lui. La logique de l'amour est toujours une logique de liberté, et Joseph a su aimer de manière extraordinairement libre. Il ne s'est jamais mis au centre. Il a su se décentrer, mettre au centre de sa vie Marie et Jésus. La paternité qui renonce à la tentation de vivre la vie des enfants ouvre toujours tout grand des espaces à l'inédit. Chaque enfant porte toujours avec soi un mystère, un inédit qui peut être révélé seulement avec l'aide d'un père qui respecte sa liberté. Un père qui est conscient de compléter son action éducative et de vivre pleinement la paternité seulement quand il s'est rendu «inutile», quand il voit que l'enfant est autonome et marche tout seul sur les sentiers de la vie, quand il se met dans la situation de Joseph qui a toujours su que cet Enfant n'était pas le sien mais avait été simplement confié à ses soins. Au fond, c'est ce que laisse entendre Jésus quand il dit : « N'appelez personne votre Père sur la terre : car vous n'en avez qu'un, le Père céleste » (Mt 23, 9).
Chaque fois que nous nous trouvons dans la condition d'exercer la paternité, nous devons toujours nous rappeler qu'il ne s'agit jamais d'un exercice de possession, mais d'un «signe» qui renvoie à une paternité plus haute. En un certain sens, nous sommes toujours tous dans la condition de Joseph : une ombre de l'unique Père céleste qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5, 45) ; et une ombre qui suit le Fils." PF
casanova qui connaissait bien son illustre ami lui fit une observation perspicace: " votre esprit est d'une espèce qui donne de l'élan à celui d'un autre".
or c'est bien cet élan-là qui anime les pages qu'on va lire; sophie deroisin était une "âme sensible " au sens stendhalien du mot: elle avait autant de coeur que d'esprit, elle aimait admirer et souffrait joyeusement d'enthousiasme chronique. " l'enthousiasme est le plus beau des défauts, disait notre prince, il vaut mieux avoir tort ainsi qu'avoir raison autrement". mais ici, l'enthousiasme n'a certes pas égaré sophie deroisin - tout au plus lui a-t-il peut-être occulté parfois certains pans du tableau.
ligne incarne le xviiie siècle et sophie deroisin saisit admirablement la grâce qui caractérise cet âge mais elle préfère ne pas en voir toute la déconcertante férocité, la boue, la cruauté, la crasse et le sang. or ligne avait les deux pieds plantés dedans (mozart aussi). là-dessus, les historiens universitaires nous donnent une abondance de détails concrets. mais leur image plus complète n'est pas nécessairement plus vraie.
dans sa vieillesse à vienne, exilé volontaire de son cher beloeil-que " l'humeur, l'horreur, l'honneur" l'empêchaient seuls de revoir-, ligne connut la pauvreté. des témoins de l'époque le décrivent, vieillard hirsute et sans perruque, et qui "puait fort ". ii avait aussi un âne, un mouton et une chèvre qui chaque matin grimpaient sur son lit pour mendier du pain. les deux informations, également fiables, ne sont nullement contradictoires; mais les biographies savantes n'ont retenu que la première, et sophie deroisin, la seconde.
ii me semble qu'elle n'a pas eu tort.
emerson disait que les livres n'ont qu'une seule fonction inspirer. on ne saurait mieux résumer la vertu de celui-ci.
L'encyclique Ecclesiam suam, du pape Paul VI est considérée comme la magna carta du dialogue sous ses diverses formes. Que de chemin parcouru par l'Esprit en près de soixante ans ! L'intuition du Pape Paul VI reposait sur la prise de conscience du développement exponentiel des relations entre les personnes et les communautés de cultures, de langues et de religions différentes - un aspect de ce que nous appelons aujourd'hui la mondialisation - ; et il a placé le Secrétariat « dans l'Eglise comme signe visible et institutionnel de dialogue » avec les personnes d'autres religions.
La Constitution apostolique Praedicate Evangelium sur la Curie romaine vient d'entrer en vigueur, et ce secteur de son service à l'Eglise et au monde n'a rien perdu de sa pertinence. Au contraire, la mondialisation et l'accélération des communications internationales font du dialogue en général, et du dialogue interreligieux en particulier, un enjeu crucial. Toute l'Eglise veut grandir dans la synodalité, grandir comme une « Eglise d'écoute mutuelle dans laquelle chacun a quelque chose à apprendre ». Nous avons à faire nôtre « le paradigme de la spiritualité conciliaire exprimée dans l'histoire antique du Bon Samaritain », selon laquelle « le visage du Christ se trouve dans le visage de tout être humain, surtout l'homme et la femme souffrante ».
Pape François 6 juin 2022
Ce livre poursuit les commentaires d'Écriture donnés par le pape François dans le cadre des Angelus du dimanche et des grandes fêtes depuis son élection.
Saint Jean dit dans l'Évangile que nous avons lu aujourd'hui : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée... Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde » (1, 4-5.9). Les hommes parlent beaucoup de la lumière, mais ils préfèrent souvent la tranquillité trompeuse de l'obscurité. Nous parlons beaucoup de la paix, mais nous recourrons souvent à la guerre ou nous choisissons le silence complice, ou bien nous ne faisons rien de concret pour construire la paix. En effet, saint Jean dit qu'« Il est venu chez lui, et les siens ne l'ont pas reçu » (Jn 1, 11) ; car « le Jugement, le voici : la lumière - Jésus - est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dénoncées » (Jn 3, 19-20). C'est ce que dit l'Évangile de saint Jean. Le coeur de l'homme peut rejeter la lumière et préférer les ténèbres, car la lumière met à nu ses mauvaises oeuvres. Qui fait le mal, hait la lumière. Qui fait le mal, hait la paix.
Pape François
«?Dans la représentation du sens de la vie dans les cultures dites «développées», il y a peu de place pour la vieillesse. Pour un âge aussi important de l'espace communautaire, il y a des plans d'assistance, mais pas de projets d'existence. L'alliance entre les générations est le don perdu qui doit être retrouvé. Les personnes âgées ont une ressource de vie déjà vécue qui peut aider les jeunes. La sagesse de la longue marche qui accompagne la vieillesse doit être vécue comme une offrande du sens de la vie. La vieillesse, dépourvue d'une vie humainement digne, court le risque de se renfermer dans un avilissement qui enlève l'amour à tous. Le défi de l'humanité et de la civilisation exige notre engagement et l'aide de Dieu?».
Ce livre regroupe les catéchèses du Pape François sur la vieillesse et les personnes âgées (du 23 février au 24 août 2022).
L'Affrontement chrétien est probablement le texte où la parenté spirituelle de Mounier avec Péguy et Bernanos est la plus sensible. Dans un style vigoureux, celui du questionnement radical, ce texte est l'appel d'un chrétien inspiré.
On y trouve des pages dignes des plus grands mystiques. Ce texte est d'une actualité permanente en ce sens qu'il exprime l'effort salutaire que le chrétien Mounier fait sur lui-même pour comprendre comment l'anti-christianisme le plus virulent de Nietzsche se construit à partir de la trahison des chrétiens eux-mêmes. Sur ce point, le livre de Mounier est d'une force rare: il lance un appel prophétique aux croyants pour qu'ils prennent enfin au sérieux l'abrupt évangélique.
La question centrale est bien: qu'est-ce, vraiment qu'un humain formé à l'authenticité chrétienne? Qu'est-ce qui caractérise celle-ci? Le catholicisme contemporain est-il encore un lieu où se propose un style original d'humanité? un style capable d'attirer les meilleurs?
Nous commençons aujourd'hui, un nouveau cycle de catéchèses : nous avons terminé les catéchèses sur la vieillesse, à présent, nous commençons un nouveau cycle sur le thème du discernement. Discerner est un acte important qui concerne tout le monde, car les choix sont une partie essentielle de la vie. Discerner les choix. On choisit une nourriture, un vêtement, un parcours d'études, un travail, une relation. Dans tout cela, se concrétise un projet de vie et également notre relation avec Dieu.
Le discernement est difficile, mais indispensable pour vivre. Cela exige que je me connaisse, que je sache ce qui est bon pour moi ici et maintenant. Il exige avant tout une relation filiale avec Dieu. Dieu est Père et ne nous laisse pas seuls, il est toujours prêt à nous conseiller, à nous encourager, à nous accueillir. Mais il n'impose jamais sa volonté. Pourquoi ? Parce qu'il veut être aimé et non craint. Et Dieu veut aussi que nous soyons des enfants, et pas des esclaves : des enfants libres. Et l'amour ne peut être vécu que dans la liberté. Pour apprendre à vivre, il faut apprendre à aimer, et pour cela il faut discerner : que puis-je faire maintenant, face à cette alternative ? Que ce soit un signe de plus d'amour, de plus de maturité en amour. Demandons que le Saint-Esprit nous guide ! Invoquons-le chaque jour, surtout quand nous devons faire des choix. Merci.
31 août 2022
Ce petit ouvrage a recueilli pour nous 365 textes tirés de ses Angelus prononcés sur la place saint Pierre. Quelques trésors à méditer en notre coeur avec les évangiles. En prenant cinq minutes tous les jours avec François, c'est pour nous l'occasion de nous laisser rejoindre par Jésus qui nous a promis d'être avec nous tous les jours.
Pour être abordée de manière dépassionnée, la notion de laïcité, essentielle à notre vivre-ensemble social, a besoin d'être éclairée par l'histoire. Dans cet ouvrage de taille relativement réduite, nous proposons un parcours allant de l'Empire romain, qui propose une religion civile, jusqu'à la loi du 24 août 2021 sur les séparatismes, qui apparaît comme une nouvelle charte, fondée sur un nouvel aménagement de la loi de Séparation de 1905. Chemin faisant, on voit s'élaborer des notions comme la liberté de conscience, la liberté des cultes, la neutralité religieuse de la puissance publique, la liberté de l'enseignement, dans le respect de la diversité des convictions, notions essentielles pour éclairer celle de la laïcité et aboutir à une juste compréhension de celle-ci.
Découvrir l'année liturgique au fil des Préfaces du Missel, préfaces pour les dimanches, les fêtes et les solennités.
Chaque préface est commentée à la lumière de la liturgie elle-même. Il s'agit de considérer la Préface comme un lieu mystagogique et ainsi répondre à une attente du Pape François qui souhaite que l'on se forme « par la liturgie ».
Les Préface des temps privilégiés, des fêtes et des solennités sont aussi une manière de parcourir l'année liturgique, notion qui, aujourd'hui, a tendance à disparaître, et d'en découvrir les différents aspects. Ces textes sont écrits pour le fidèles habituels des célébrations eucharistiques du dimanche.
Une telle approche des préfaces du Missel permet de les apprécier, de les goûter et de les pénétrer autrement que par une simple audition - parlée ou cantillée - au cours de la célébration eucharistique.
«J'ai eu honte, lorsque j'ai lu qu'un groupe d'États s'était engagé à consacrer deux pour cent de leur PIB à l'achat d'armes, en réponse à ce qui se passe actuellement.
De la folie! La vraie réponse n'est pas plus d'armes, plus de sanctions, plus d'alliances politico-militaires, mais une autre approche, une autre façon de gouverner le monde désormais globalisé, et non pas en montrant les dents comme aujourd'hui ; une autre façon d'envisager les relations internationales. Le modèle de thérapie est déjà en place, Dieu merci, mais malheureusement il est encore soumis à celui du pouvoir économico-technocratico-militaire» (PF 24 mars 2022).
«La guerre ne peut pas être quelque chose d'inévitable: nous ne devons pas nous habituer à la guerre!. Au contraire, nous devons convertir l'indignation d'aujourd'hui en engagement de demain. Parce que, si nous sortons de cette affaire comme avant, nous serons tous coupables d'une manière ou d'une autre. Face au danger d'autodestruction, que l'humanité comprenne que le temps est venu d'abolir la guerre, de l'effacer de l'histoire humaine avant qu'elle n'efface l'homme de l'histoire». PF Ce livre regroupe toutes les interventions du Pape François sur la guerre et la recherche de la Paix
Le titre du livre en dit l'objet : faire connaître le génie en tant qu'homme. Ce que le maréchal Le Prestre de Vauban a édifié et écrit ne constitue pas le thème de l'ouvrage. Et pourtant, chacune de ses réalisations et chacune de ses réactions portent des traces de son être intime. Les messages au roi sur l'état de certaines campagnes témoignent de son attention et de son humanité. Son étude sur les galères dévoile sa curiosité intellectuelle. Les citadelles et leurs portes font voir l'artiste. Plusieurs comportements tout au long de sa vie prouvent sa sensibilité.
L'auteur s'efforce de rassembler et classer ces innombrables « signaux faibles », ces petits tessons, comme les témoignages des contemporains du maréchal, pour esquisser en mosaïque, un portrait de la personnalité de cet homme moderne, indépendant et plein d'humour.
Vauban et sa famille ont leurs racines notamment dans la région de Vézelay.
Ces racines sont un élément essentiel pour qui veut comprendre le bon sens de ce personnage hors norme.
L''Evangile est la source qui nourrit l'humanité. Il donne à l'homme de quoi s'abreuver pour se réaliser pleinement à l'intérieur du monde. On le sait, l'homme est capable de bonnes choses, mais il est aussi capable du mal. Avant d'aller loin dans l'Antiquité pour définir l'homme comme « un loup pour l'homme », pensons aux deux récentes guerres mondiales dont la banalisation du mal par leurs auteurs a conduit à décimer une partie de notre humanité. Les guerres continuent et sont encore plus violentes. Entre l'Ukraine et la Russie, le torchon brule en ce moment. Le Pape François a eu raison de dire que nous vivons une troisième guerre mondiale plus destructrice que les deux premières, mais elle se dissimule dans le fait qu'elle est plus dispersée partout sur nos différents continents.
L'objectif poursuivi par cet ouvrage est de retourner à cet Evangile qui inspire à l'humanité la voie par laquelle, elle ira vers la fraternisation et la paix, et ne se mangera pas.
Méthodologiquement, le choix des textes à lire ici se limite aux évangiles souvent écoutés dans les liturgies de nos Eglises. Cette option permet aux lecteurs du livre, dans les milieux pastoraux comme académiques, de pouvoir y trouver leur compte. En fait, ce livre tente de présenter le Christ comme celui qui vient renouveler une humanité qui s'aime et qui croit en la fraternité de ses membres. Il a une vision qui invite au vivre-ensemble dans la paix par l'amour les uns des autres. Cet ouvrage se structure en douze chapitres courts et simples, facilement abordables, pour ressortir cette vérité incontournable. Chaque titre de chapitre porte lui-même une partie de la vérité qu'il veut partager. Ils sont, tous, accompagnés des péricopes de l'Evangile révélateurs de l'intention divine de sauver l'humanité par amour et par l'amour. Les commentaires sont une lecture qui en dévoile toute la densité théologique.
Les méditations du Pape lors de l'Angelus, chaque dimanche matin, illustrent à merveille sa capacité à faire entrer des personnes de tous horizons dans l'Évangile.
Un langage simple, direct, familier. Un contenu qui interpelle la conscience et le coeur de chacun en répondant aux souffrances et à l'aspiration de recherche intérieure de l'homme contemporain.
Ces textes des Angelus, prononcés sur la place saint Pierre forment, une méditation et un guide de l'évangile de MARC. En prenant cinq minutes tous les jours avec François, c'est pour nous l'occasion de nous laisser rejoindre par Jésus qui nous a promis d'être avec nous tous les jours.
L'amour, qui est né entre deux êtres, veut les envahir, les saisir jusqu'au fond d'eux-mêmes, les conduire, les purifier. Et ce n'est pas toujours facile. L'art d'aimer s'apprend. Tous ceux qui s'aiment le disent : il y a des obstacles, il y a des joies incomparables. Le P. Caffarel nous éclaire sur ce chemin.
Le fondateur des Équipes Notre-Dame a écrit beaucoup sur le mariage, sur la prière... Dans ce livre, on trouve l'essentiel de ce qu'il a découvert en écoutant les couples lui parler de leur vie, et en même temps un condensé de tout ce qu'il a reçu dans la prière sur l'amour divin et sur l'amour humain. Le P. Caffarel lisait beaucoup, était passionné par la littérature de son époque et y cherchait les traces de ce dialogue entre Dieu et les hommes.
Ce livre est écrit pour nous aider à progresser dans l'art d'aimer. Quelle que soit notre relation avec Dieu, avec autrui, nous sommes rejoints dans notre quête de l'amour. Aimer s'apprend.
Est-il légitime de vouloir réussir sa vie ? Est-il moral de gagner de l'argent, de réussir dans son activité professionnelle ? Ou bien la re´ussite serait-elle immorale, voire même cause de perdition ? On se trouve immédiatement confronté à une véritable problématique de société. Telle qu'elle est posée, cette question comporte une part d'ironie, voire de provocation. Elle s'articule autour du précepte évangélique : « Qui voudra sauver sa vie la perdra » (Mc 8,35 ; Mt 16,25). Pourtant, une telle question a toute sa pertinence si l'on distingue bien les plans ; de quoi parle-t-on en posant cette question et que nous dit l'Évangile ? La manière de vivre et d'exercer une activité professionnelle peut être chemin de salut, chemin de perfection, de sainteté. Ainsi donc, on pourrait comprendre la question du rapport entre réussite et salut selon un mode inversé : je ne serai pas sauvé « malgré » mon labeur professionnel, malgré ma persévérance et peut être les succès que ce labeur induit, mais grâce à tout cela.
C'est bien sûr le renouveau de notre cathédrale passée par l'épreuve du feu qui nous a inspiré ce thème plein de promesses. C'est l'enthousiasme de tous ceux qui travaillent à ce chantier magnifique et impressionnant qui se communique déjà. C'est la promesse de retrouver un lieu qui nous est cher, mais de le retrouver comme aucun contemporain ne peut se vanter de l'avoir vu : depuis l'époque d'Eugène Viollet-le-Duc, elle n'aura jamais été aussi pimpante, aussi émouvante, aussi neuve après plus de 850 ans...
Je suis heureux que Mgr Bernard Podvin ait accepté de relever le défi de cette nouveauté qui vient, nouveauté stimulante pour la foi, pour la pratique liturgique, pour la rencontre des millions de visiteurs qui viendront y voir le témoignage de la nouveauté que le Christ apporte au monde. : Dieu fait du neuf aujourd'hui. Ouvrons les yeux !
Mgr Laurent Ulrich