Filtrer
Support
Éditeurs
Bouquins
-
Oeuvres complètes : tragicomédies Tome 1
William Shakespeare
- Bouquins
- 23 Décembre 2002
- 9782221082355
Les pièces de Shakespeare n'obéissent pas aux classifications qui sont courantes dans les lettres françaises. Ni tragédies, ni comédies, Troïlus et Cresside (1602), Mesure pour mesure (1603), Tout est bien qui finit bien (1604-1605), Cymbelin (1610) et Les Deux Nobles Cousins (1613-1614) font partie de ces comédies romanesques, de ces fantaisies dramatiques, dont l'humour n'exclut pas la gravité. Passant du tragique au comique tantôt par l'ingéniosité des hommes, tantôt par l'intervention des dieux ou du hasard, elles s'achèvent moins souvent par la fête - retrouvailles ou mariage - que par le simple pardon des fautes commises. Il arrive aussi que le spectateur soit mal à l'aise devant l'ambiguïté des personnages : sous l'amour perce parfois la haine, le désir n'est souvent que concupiscence. Les profondeurs de l'âme humaine sont insondables : Shakespeare n'a cessé d'explorer nos zones d'ombres mais il a également su capter nos moments de grâce.
Robert Kopp. -
Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète.
Shakespeare est, sans aucun doute, l'un des géants de la littérature mondiale. Il domine, et de très haut, le paysage littéraire, aux côtés d'Homère, de Dante, de Goethe. En France, toutefois, il n'a pas connu la même fortune que ces derniers. Bien au contraire. L'histoire des traductions et des adaptations de Shakespeare, de Voltaire à Vigny, de François-Victor Hugo à Gide et jusqu'à nos jours est, aussi, l'histoire d'une infortune, d'une incompréhension.
Comment échapper au dilemme entre une adaptation plus ou moins libre (une belle infidèle) et une version interlinéaire ? En mettant sous les yeux du lecteur à la fois l'original anglais et une nouvelle traduction française. Pas n'importe quel original, mais celui qui correspond à l'état le plus récent de la recherche shakespearienne en Angleterre : les Complete Works publiés par les plus grands universitaires d'Oxford en 1986. En regard de la dernière version revue de l'édition d'Oxford (1993), les meilleurs spécialistes français ont donné de nouvelles traductions, tenant compte à la fois des exigences de la scène et des qualités littéraires des textes. Une pièce de théâtre n'est pas, d'abord, destinée à la lecture ; elle doit être «parlée». Une riche annotation, des introductions, des préfaces à chacune des pièces, un «Dictionnaire de Shakespeare», une chronologie, un répertoire des personnages font de cette édition un instrument de travail incomparable.
Cette édition bilingue des oeuvres complètes de Shakespeare comporte huit volumes : deux volumes de «Tragédies», deux volumes de «Pièces historiques», deux volumes de «Comédies» et deux volumes contenant les «Tragi-comédies» et les «Sonnets». Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des «Tragédies» sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et du «Dictionnaire de Shakespeare». -
Oeuvres complètes : tragicomédies Tome 2 ; poésies
William Shakespeare
- Bouquins
- 23 Janvier 2003
- 9782221082362
Plus que jamais, dans ses dernières pièces, se manifestent la diversité et la profondeur deShakespeare. Périclès (1607), Le Conte d'hiver (1609) et La Tempête (1611), trois drames romanesques écrits vers la fin de sa carrière, comptent parmi ses plus belles oeuvres : la vérité des personnages se mariant harmonieusement à l'invraisemblance des événements.
Reliées par des thèmes récurrents, ces pièces le sont aussi par leur cadre : la Méditerranée, ses îles et ses rivages.Toutefois, le temps et l'action s'étirent au gré des voyages, des souvenirs et des songes. Ballottés par le destin autant que par les vagues, les personnages au passé parfois lourdement chargé finissent par se retrouver, malgré des péripéties souvent inquiétantes, car nous sommes dans l'univers apaisé de la tragicomédie.
Mais Shakespeare n'est pas seulement l'auteur de trente-huit pièces de théâtre parmi les plus souvent jouées dans le monde entier, il nous a également laissé des Sonnets et une série d'autres poèmes qui portent au plus haut degré d'incandescence la poésie amoureuse de la Renaissance.
On trouvera pour la première fois enfin les mélodies des chansons émaillant les pièces de Shakespeare.
Robert Kopp. -
Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète.
Parmi les trente-huit pièces que nous a léguées Shakespeare, dix sont communément appelées «tragédies». La définition du genre est pourtant moins évidente que lorsqu'il s'agit des tragédies de Racine. Pour un classique français, nourri d'Aristote, d'Horace et de leurs commentateurs, les choses peuvent paraître simples : cinq actes en vers alexandrins ; respect des bienséances ; unités de temps, de lieu et d'action ; de grands personnages traitant de grandes affaires publiques. Il n'en va pas de même pour Shakespeare : les frontières entre tragédies, tragi-comédies, pièces historiques et comédies sont mouvantes. L'emploi de la prose se mêle aux vers, le bouffon répond au roi, le fossoyeur au prince du Danemark. L'action souvent se complique, se déplace d'une scène à l'autre. On passe de la rue au palais, de la chambre de la reine dans une taverne. Les personnages se multiplient ; le théâtre devient son propre miroir.
C'est cette liberté de sujet et de ton, héritée du théâtre médiéval et renaissant, qui caractérise le théâtre de Shakespeare et fonde sa modernité. Déjà présente dans les pièces historiques, cette liberté est plus manifeste encore dans les tragédies qui, chronologiquement, leur font suite. Si, dans les premières pièces, Shakespeare place l'homme face aux aléas de l'histoire, dans les tragédies il place l'homme face à ses propres incertitudes.
Cette nouvelle édition bilingue des Oeuvres complètes de Shakespeare comportera huit volumes : deux volumes de «Tragédies», deux volumes de «Pièces historiques», deux volumes de «Comédies» et deux volumes contenant les «Tragi-comédies» et les «Sonnets». Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des «Tragédies» sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et de la bibliographie. -
Le comique chez Shakespeare (1564-1616) ne se réduit pas aux comédies. Qui ne se souvient par exemple de la scène des fossoyeurs dans Hamlet ? C'est que Shakespeare, contrairement aux classiques français, a toujours pratiqué le mélange des genres et des styles. C'est précisément dans cette liberté d'inspiration que réside, pour nous, sa modernité.
Aussi n'est-ce pas sans un peu d'artifice que la tradition réunit les dix pièces présentées ici sous le nom de comédies (de même qu'elle distingue dix tragédies, dix pièces historiques et huit tragi-comédies). Le comique de Shakespeare, même dans ses comédies, est essentiellement multiforme. Les pièces, écrites vraisemblablement entre 1591 et 1601, diffèrent tant par leur construction que par leur thématique. S'il fallait leur trouver un dénominateur commun, ce serait peut-être la découverte émerveillée de l'amour par des héros jeunes, non encore entamés par la vie.
Ce sont les premiers émois d'une toute jeune fille, à qui sont encore épargnées la jalousie possessive, la passion frénétique et la satiété ; la trahison est déjà possible mais le sexe reste généralement promesse et espérance. Le sentiment amoureux, dans la comédie shakespearienne, reste affaire de «cour» : «courtiser» et «courtoisie» sont liés, même par antiphrase, lorsqu'il s'agit d'apprivoiser une mégère. D'où ces aveux d'une tonalité typiquement shakespearienne entre le sanglot et le fou rire. Les comédies de Shakespeare nous font constamment passer de l'émotion à l'étonnement et de la poésie à l'ironie.
Robert Kopp. -
Camões ; les Lusiades ; os lusiadas
Luis de Camoes, Roger Bismut
- Bouquins
- 11 Décembre 2013
- 9782221141434
« Le sujet des Lusiades, traité par un esprit aussi vif que le Camões, ne pouvait que produire une nouvelle espèce d'épopée. Le fond de son poème n'est ni une guerre, ni une querelle de héros, ni le monde en armes pour une femme; c'est un nouveau pays découvert à l'aide de la navigation (...). Cela est grand en tout pays sans doute" (Voltaire, Essai sur la poésie épique).
On a appelé Les Lusiades le "trésor du lusitanien", et, de fait, le poème porte des valeurs ancrées dans le conscient et l'inconscient collectifs des Portugais, que l'assentiment général des étrangers a confirmés dans leur vénération. Aucun poème épique moderne n'a joué le même rôle national. Il en est peu - voire aucun - qui soient poétiquement aussi réussis que Les Lusiades.
En France, on aurait perdu une première traduction à l'état de manuscrit. La première imprimée fut celle de Duperron de Castéra (1735). Il y en eut, depuis, une douzaine, en prose ou en vers. Celle de Jean-Baptiste Millié (1825) fut la plus rééditée. Nous avons choisi la plus fidèle, celle de Roger Bismut (1954), très affinée d'édition en édition, jusqu'à la quatrième, que la présente reproduit. Cette édition du poème, en version bilingue, vient trouver sa juste place dans la collection Bouquins.
Ce sommet littéraire d'une langue que parlent aujourd'hui deux cents millions d'hommes est enfin accessible au grand public, ainsi qu'aux lusitanistes avertis. M. Eduardo Lourenço, prix européen Charles Veillon, et M. de Pina Martins, le plus grand spécialiste portugais de l'humanisme et de la Renaissance, président de l'Académie portugaise, ont rédigé respectivement une Préface et une Présentation qui éclairent le poème et le resituent dans la tradition épique du XVIe siècle. » Luisa Braz de Oliveira.
-
Il n'y a pas de saison théâtrale sans qu'une ou plusieurs pièces de Shakespeare ne soit inscrite au programme. C'est le dramaturge le plus joué dans le monde. À juste titre. Ses pièces mettent en situation des conflits humains de toujours, des peurs ancestrales, des ambitions meurtrières, des angoisses existentielles. Othello, Hamlet, Prospero, Lady Macbeth sont certes des figures historiques, mais ils nous ressemblent ou, plutôt, nous leur ressemblons toujours. Et tant qu'il y aura des hommes, les pièces de Shakespeare leur fourniront les mots pour dire leur grandeur et leur détresse, leur générosités et leur mesquinerie, leur bassesse et leur poésie.
-
Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète.
Il n'y a pas de saison théâtrale sans qu'une ou plusieurs pièces de Shakespeare ne soit inscrite au programme. C'est le dramaturge le plus joué dans le monde. À juste titre. Ses pièces mettent en situation des conflits humains de toujours, des peurs ancestrales, des ambitions meurtrières, des angoisses existentielles. Othello, Hamlet, Prospero, Lady Macbeth sont certes des figures historiques, mais ils nous ressemblent ou, plutôt, nous leur ressemblons toujours. Et tant qu'il y aura des hommes, les pièces de Shakespeare leur fourniront les mots pour dire leur grandeur et leur détresse, leur générosités et leur mesquinerie, leur bassesse et leur poésie. Cette édition a été préparée par une pléiade de shakespeariens français, sous la direction de Michel Grivelet et de Gilles Monsarrat. En face du meilleur texte anglais actuellement disponible, établi par les universitaires d'Oxford, on trouvera une traduction française moderne, facile à lire, agréable à l'oreille et tenant compte des exigences de la scène. Tome II : 1 Henri VI - 2 Henri VI - 3 Henri VI - Richard III - Henri VIII - Sir Thomas More -
Ecouter un opéra ou assister à une représentation sans connaître ni comprendre le sens de l'action dramatique, c'est rester à la surface de l'oeuvre sans y rien comprendre. Les lyricomanes ne s'y trompent pas qui « révisent » leurs livrets avant d'aller au spectacle. Quoi de plus pratique que de se plonger dans l'un de ces deux gros volumes qui regroupent les livrets bilingues de 65 opéras, parmi les plus joués au monde.
Le choix des traductions ne relève pas du hasard : l'auteur a voulu proposer les versions françaises qui étaient chantées sur nos scènes nationales lorsque l'usage de la langue originale n'était pas encore généralisée. Ces textes, parfois éloignés de l'original pour coller à la ligne mélodique, ont un charme et des qualités poétiques que l'on ne trouve pas dans les traductions récentes des plaquettes de CD ou autres publications spécialisées.
Chaque livret est précédé d'une biographie du compositeur, d'un résumé de l'action et d'une synthèse des premières représentations dans les principaux opéras du monde. Sans oublier de précieux index : compositeurs, librettistes, titres, personnages, ce dernier particulièrement rare.
Tome I - De Beethoven à Purcell - Ce volume contient :
BEETHOVEN (Ludwig Van) : Fidelio - BELLINI (Vincenzo) : Norma - BERG (Alban) : Wozzeck ; Lulu - BERLIOZ (Hector) : La Damnation de Faust ; Les Troyens - BIZET (Georges) : Les Pêcheurs de perles ; Carmen - DEBUSSY (Claude) : Pelléas et Mélisande - DELIBES (Léo) : Lakmé - DONIZETTI (Gaetano) : Lucie de Lammermoor ; Don Pasquale - GLUCK (Christoph Willibald) : Orphée et Eurydice - GOUNOD (Charles) : Faust ; Mireille ; Roméo et Juliette - LEONCAVALLO (Ruggero) : Paillasse - MASCAGNI (Pietro) : Cavalleria Rusticana - MASSENET (Jules) : Manon ; Werther - MONTEVERDI (Claudio) : Orfeo - MOUSSORGSKI (Modest) : Boris Godounov - MOZART (Wolfgang Amadeus) : L'Enlèvement au sérail ; Les Noces de Figaro ; Don Giovanni ; Così fan tutte ; La Flûte enchantée - OFFENBACH (Jacques) : Orphée aux enfers ; La Belle Hélène ; La Vie parisienne ; Les Contes d'Hoffmann - PUCCINI (Giacomo) : Manon Lescaut ; La Bohème ; Tosca ; Madame Butterfly ; Turandot - PURCELL (Henry) : Didon et Énée.
Tome II - De Rossini à Weber - Ce volume contient :
ROSSINI (Gioacchino) : Le Barbier de Séville - STRAUSS (Richard) : Salomé ; Elektra ; Le Chevalier à la rose ; Ariane à Naxos ; La Femme sans ombre - TCHAÏKOVSKI (Piotr Ilitch) : Eugène Onéguine ; La Dame de pique - VERDI (Giuseppe) : Nabucco ; Macbeth ; Rigoletto ; Le Trouvère ; La Traviata ; Un bal masqué ; Don Carlos ; Aïda ; Otello ; Falstaff - WAGNER (Richard) : Le Vaisseau Fantôme ; Tannhaüser ; Lohengrin ; Tristan et Isolde ; Les Maîtres chanteurs de Nuremberg ; L'Or du Rhin ; La Walkyrie ; Siegfried ; Le Crépuscule des dieux ; Parsifal - WEBER (Carl Maria von) : Le Freischütz.
-
Une galerie de portraits haut en couleur des empereurs romains des IIe et IIIe siècles qui nous introduit dans les coulisses du pouvoir et nous fait voir l'envers du décor.
L'ouvrage qu'on a pris l'habitude d'appeler l'Histoire Auguste est certainement le plus énigmatique que nous ait légué l'Antiquité. Il s'agit d'un recueil de biographies des empereurs romains, qui commence avec Hadrien, s'achève à la mort de Numérien, fils de Carus, et couvre ainsi une période de cent soixante-huit ans, de 117 à 285 apr. J.-C.
Ce qui fait l'originalité première de l'oeuvre, c'est que non seulement les empereurs principaux " légitimes " (Hadrien, Antonin, Marc Aurèle...) sont dotés individuellement d'une biographie, mais qu'il en est de même aussi bien pour leurs " corégents ", associés à leur pouvoir de manière subordonnée (Aelius, Géta...), que pour les usurpateurs (Avidius Cassius, les trente tyrans...). D'autre part, si l'auteur prétend être un biographe comme Suétone, non un historien comme Tacite, il laisse une large place aux détails, aux anecdotes amusantes voire triviales susceptibles de retenir l'attention du lecteur, mais interprète ces développements obligés d'une façon personnelle, inventant des documents, des auteurs, des personnages sans le moindre scrupule pour justifier ses dires. Mieux, cet imposteur adopte dans le cours de l'oeuvre six pseudonymes différents et prétend écrire les vies impériales un siècle plus tôt qu'il ne le fait dans la réalité.
L'histoire subit donc nombre de déformations et s'apparente fréquemment au roman historique. La manière dont elle est traitée nous renseigne plus souvent sur l'auteur, sa culture, sa façon de procéder, ses dons inventifs, sa malice non dénuée d'ironie et d'humour : telle est l'atmosphère générale qui se dégage d'un ouvrage qui tourne vers la fin au burlesque et qui, il faut bien le dire, ne ressemble à aucun autre.
Édition bilingue Latin - Français. -
Lorsque deux anciens camarades de Shakespeare publièrent ses pièces dans l'édition in-folio de 1623, ils les divisèrent en trois sections : comedies, tragedies et histories, c'est-à-dire "histoires" ou "pièces historiques". Si la tragédie et la comédie sont des genres consacrés dès l'Antiquité classique, l'"histoire" est un genre moderne, essentiellement dévolu à l'histoire anglaise.
En effet, à travers ses dix pièces historiques - deux tétralogies, encadrées par Le Roi Jean et par Henri VIII -, Shakespeare évoque, de façon discontinue, l'histoire d'Angleterre de 1199 (accession au trône du roi Jean) à 1533 (naissance d'Elisabeth 1re). La plupart des éditeurs disposent ces oeuvres dans l'ordre chronologique des événements relatés, et non pas dans l'ordre, très différent, de leur composition. Nous suivons ici cette tradition.
Dans ce premier volume, Le Roi Jean représente un monde politique marqué par l'ambiguïté et le compromis, où les grands apparaissent sous un jour peu flatteur. Deux siècles séparent ces faits de ceux de la seconde tétralogie - Richard II, les deux parties de Henri IV et Henri V -, qui met en scène, d'une pièce à l'autre, les mêmes personnages. Une nouvelle fois, Shakespeare introduit la satire au coeur du politique, à travers la figure de sir John Falstaff, incarnation plantureuse de l'immoralité et de l'irresponsabilité. Avec Henri V, nous assistons à la victoire d'Azincourt, triomphe de l'Angleterre sur la France.
Robert Kopp.
Cette nouvelle édition bilingue des Oeuvres complètes de Shakespeare comportera huit volumes : deux volumes de "Tragédies" (parus), deux volumes d'"Histoires", deux volumes de "Comédies" et deux volumes contenant les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des "Histoires" sont dues à Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé et Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations et des notes. -
Coffret oeuvres complètes : tragicomédies ; poésies
William Shakespeare
- Bouquins
- 21 Novembre 2002
- 9782221912720
Il n'y a pas de saison théâtrale sans qu'une ou plusieurs pièces de Shakespeare ne soit inscrite au programme. C'est le dramaturge le plus joué dans le monde. À juste titre. Ses pièces mettent en situation des conflits humains de toujours, des peurs ancestrales, des ambitions meurtrières, des angoisses existentielles. Othello, Hamlet, Prospero, Lady Macbeth sont certes des figures historiques, mais ils nous ressemblent ou, plutôt, nous leur ressemblons toujours. Et tant qu'il y aura des hommes, les pièces de Shakespeare leur fourniront les mots pour dire leur grandeur et leur détresse, leur générosités et leur mesquinerie, leur bassesse et leur poésie. Cette édition a été préparée par une pléiade de shakespeariens français, sous la direction de Michel Grivelet et de Gilles Monsarrat. En face du meilleur texte anglais actuellement disponible, établi par les universitaires d'Oxford, on trouvera une traduction française moderne, facile à lire, agréable à l'oreille et tenant compte des exigences de la scène. Tragicomédies et poésies (2 volumes sous coffret) Tome I : Troïlus et Cresside -Mesure pour mesure - Tout est bien qui finit bien - Cymbelin - Les Deux Cousins Tome II : Périclès - Le Conte d'Hiver - La Tempête - Vénus et Adonis - Le Viol de Lucrèce - Sonnets - Plainte d'une amante - Poèmes divers - Musique des chansons de Shakespeare "De bout en bout une indubitable réussite" Georges Bas, Etudes anglaises.
-
Livrets d'opera - tome 1 - edition bilingue - vol01
Paris Alain
- Bouquins
- 8 Novembre 1991
- 9782221053454
-
Livrets d'opera - tome 2 - edition bilingue - vol02
Paris Alain
- Bouquins
- 8 Novembre 1991
- 9782221053461
-