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Arts et spectacles
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Revue le visiteur n.27 : fuck the polis
Collectif, Karim Basbous
- Infolio
- Revue Le Visiteur
- 14 Avril 2022
- 9782889680290
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Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie ; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter.
Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie ; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter, en fonction du lieu, de la culture et de la tradition constructive dans lesquels il s'inscrit et en vertu de ses convictions esthétiques, techniques, économiques, politiques ou éthiques. Cette opposition en apporte quantité d'autres à sa suite, parmi lesquelles l'éphémère et le durable, le mobile et l'immobile, la liberté et la contrainte, le fragile et le solide. Aujourd'hui, en raison des effets conjugués de l'explosion démographique, de l'épuisement des ressources naturelles et du changement climatique, ce rapport d'opposition, assez prédominant dans la pensée architecturale depuis la révolution industrielle, semble se complexifier. Une multitude de questions se posent quant au rôle et à la mission des architectes : construire ou ne pas construire, démolir ou transformer, faire appel à des matériaux constructifs hautement transformés, ou plus naturels et avec des filières plus courtes ? L'idéologie moderniste, qui s'est souvent construite à rebours des notions péjoratives du lourd et du lent, se voit aujourd'hui contestée par la réintégration de notions telles que l'inertie, l'usure, la patine du temps, la trace ou la ruine. Prendre en compte la durabilité, c'est-à-dire le temps long, nous oblige également à apprécier différemment ce qui apparaît comme une nouvelle dualité entre les efficacités différentes du léger et du lourd, car, dans l'hybridation architecturale contemporaine, le lourd et le léger ne s'excluent pas nécessairement, peut-être même qu'ils se complètent. Favoriser le lourd peut dénoter aujourd'hui une légèreté écologique insupportable collectivement. À l'inverse, préférer le léger peut alourdir considérablement la consommation énergétique. Dans l'un et l'autre cas, le parti pris engage immédiatement la responsabilité des architectes car il a un impact déterminant en matière d'inégalités sociales, à l'échelle locale comme globale -
FACES n.82 : des mots et des choses / of words and things
Collectif
- Infolio
- Faces
- 19 Octobre 2023
- 9782889680870
Après cinq ans d'absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale.
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L'architecture n'est pas affaire privée; elle participe activement du bien commun.
Le thème de ce numéro est L'usure du monde.
" Notre maison bru?le et nous regardons ailleurs ". Depuis que cette phrase a été prononcée par Jacques Chirac au IVe sommet de la Terre, il y a plus de vingt ans, l'incendie n'a fait que se propager. Répondre à la raréfaction des ressources et à la ruine des écosystèmes en proposant des matériaux biosourcés, un marché des points carbone et une isolation à outrance est insuffisant et illusoire.
Ce numéro du Visiteur propose un angle d'attaque différent, en interrogeant le rapport que le projet architectural entretient avec le système productif au sens large. Le changement climatique, l'effondrement des populations animales et la dévastation des sites naturels constituent une menace sans précédent pour la civilisation. Nous en prenons conscience à un moment où l'affaiblissement de la puissance publique, l'érosion du savoir commun et l'individualisme - de l'habitat pavillonnaire à la livraison à domicile - semblent nous priver de la plupart de nos moyens d'action, comme si la cité avait été dépecée pour être réduite à une somme de satisfactions dans la sphère privée. Ce numéro du Visiteur défend l'idée que l'architecture, loin de se cantonner à un statut accessoire, une production de plus dans le paysage culturel, peut encore inspirer une perspective à l'échelle de la société, réunir un faisceau de réponses d'ordre politique, social, économique et environnemental. Le réchauffement climatique et la pollution obligent à une telle ambition. -
Art brut et psychanalyse : une exploration du processus de création
Pascal Roman
- Infolio
- 3 Mars 2022
- 9782889680429
Depuis les travaux de Freud, l'intérêt de la psychanalyse pour la création artistique est constant: c'est dans ce contexte que la rencontre entre psychanalyse et Art Brut est présentée dans cet ouvrage.
Il réunit les contributions croisées de l'Art Brut et de la psychanalyse en appui sur l'explicitation d'une démarche de rencontre sensible de l'oeuvre de création. Ceci à partir d'un parcours qui conduit successivement à aborder le nouage des relations entre psychopathologie et Art Brut, la présentation des trois principales formes de travail psychique (travail du deuil, travail du rêve, travail du jeu) afin d'éclairer le processus créateur, et, enfin, la présentation de quelques auteurs d'Art Brut ainsi que de leurs oeuvres, à partir de la position du «regardeur» chère à Marcel Duchamp.
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Ce fascicule propose des monographies sur des auteurs d'Art Brut - chinois, américains, français, allemands, anglais, russes ou autre. Ils sont présentés dans leurs parcours de vie comme dans leurs oeuvres, qui sont analysées dans leur singularité toujours renouvelée.
23e numéro de la collection intitulée L'Art Brut. Cette série, publiée par la Collection de l'Art Brut à Lausanne et devenue la référence incontournable en la matière, a été lancée en 1964 par le peintre français Jean Dubuffet, qui a inventé et imposé le concept d'Art Brut, et réuni la plus importante collection d'oeuvres correspondant à cette appellation.
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Revue le visiteur n.29 : Le rêve européen
Collectif
- Infolio
- Revue Le Visiteur
- 11 Avril 2024
- 9782889681174
Thème de ce numéro : Le rêve européen. Nos rues et nos places, nos habitations et nos monuments racontent une manière d'habiter le monde. De Paris à Budapest, de Barcelone à Berlin en passant par Rome, se profile le visage incertain d'une civilisation, construite autour de la raison, des sciences et des techniques.
Thème de ce numéro : Le rêve européen. Nos rues et nos places, nos habitations et nos monuments racontent une manière d'habiter le monde. De Paris à Budapest, de Barcelone à Berlin en passant par Rome, se profile le visage incertain d'une civilisation, construite autour de la raison, des sciences et des techniques. Conquis sur le terrain des empires et des guerres, ce "nous " cherche encore ce qui le fait. Il ne saurait être défini essentiellement par des traités et une libre circulation des biens, des services et des individus : il y manque une ambition culturelle, de quoi engager une idée de l'autre, du partage, de l'État, de la nature, du pouvoir et des institutions, bref, un ensemble de concepts en prise avec un cadre bâti, qui tantôt les représente, tantôt leur résiste. S'il existe un dénominateur commun des grandes cités européennes, que signifie-t-il et comment se reconnaissent des parentés ? Quel rapport au passé, à la modernité et à l'universalité entretient-on dans les arts ? Comment le projet architectural et urbain peut-il entretenir le cosmopolitisme sans céder à une mondialisation uniformisante ? Comment saura-t-il défendre la singularité des lieux sans donner prise aux replis identitaires ? D'ailleurs, l'architecture et les usages qu'elle abrite peuvent-ils aider à situer les bornes du Vieux Continent, quelque part entre l'Atlantique et l'Asie ? Quel est le poids de la géographie dans la représentation des sociétés à l'heure de la virtualisation des échanges ? Ce qui divisait l'Europe jadis peine à devenir ce qui l'unit aujourd'hui, si l'on fait exception des tragédies. Les mythes restent fidèles aux nations. Or il y a bien un miracle européen, qui n'a rien à envier au rêve américain : il y aurait une manière de partager, de célébrer, de gouverner, de s'opposer et de tolérer qui nous caractérise et nous offre peut-être les moyens de vaincre les dangers politiques, sociétaux et écologiques de demain. -
La Collection de l'Art Brut fera paraître en juin 2018 son 26e numéro. Cette série, qui fait référence au niveau international, a été inaugurée en 1964 par Jean Dubuffet, à qui on doit la définition de l'Art Brut et la première collection d'oeuvres réunies sous cette appellation. Chaque numéro réunit des textes sur des artistes figurant dans la Collection de l'Art Brut. Le numéro 26 sera consacré à des artistes venant de France, ex-Yougoslavie-Espagne, Suisse, Brésil, Iran et Etats-Unis, que présenteront soit des spécialistes, soit des personnes les ayant bien connus. Il sera abondamment illustré. Ce fascicule accompagnera l'exposition Nouvelles acquisitions, 2012 - 2018 (du 8 juin au 24 septembre 2018), qui présente une sélection des nouvelles acquisitions faites par Sarah Lombardi, directrice de la Collection de l'Art Brut depuis 2012.
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Le thème de ce numéro est l'architecture en représentations. Mais qu'est-ce que la représentation en architecture ? Est-ce le dessin qui représente le bâtiment, ou le bâtiment qui représente le dessin? D'ailleurs, quelle place le dessin occupe-t-il encore? L'intérêt de cette notion n'est-elle pas précisément les deux sens qu'elle peut avoir, à savoir la représentation du projet, et ce que le projet représente a posteriori? L'un précède le réel, l'autre lui donne sens. Le travail de projet architectural, qui mobilise depuis la Renaissance plans, maquettes et croquis, a été au fil de ces dernières années progressivement dématérialisé, avec de multiples logiciels de représentation. Parallèlement, la représentation des projets se fait de plus en plus conceptuelle, se détourne d'une recherche du plan et de la coupe pour se rapprocher de l'installation artistique. Assiste-t-on à la naissance d'une nouvelle culture de la représentation, ou au démantèlement progressif de ce qui fonde le savoir et la compétence de l'architecte? Comment peut-on mesurer les effets de cette évolution dans la production du monde bâti, dans l'enseignement et dans l'idée que l'on se fait du projet architectural? Quel rapport au réel établit-on à travers la représentation?
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Revue le visiteur n.14 : le visiteur
Revue Le Visiteur
- Infolio
- Revue Le Visiteur
- 26 Novembre 2009
- 9782884745994
Maria Elisa Costa Outros caminhos // Judith Rotbart et Laurent Salomon Le rêve d'Imhotep // André Corrêa do Lago Heroi desconhecido // Ana Luiza Nobre João Filgueiras Lima : l'architecture aux limites // Cláudia Estrela Porto Les maisons de l'amitié // Hugo Segawa et Ana Gabriella Lima Guimarães Lelé : le créateur, le constructeur, le contexte // Lauro Cavalcanti Sérgio Bernardes : moderniser le moderne // Georges Teyssot, avec Olivier Jacques Faire parler les algorithmes // Olivier Gahinet L'architecte, le critique et le client
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Revue annuelle d'architecture dirigée par Thierry Paquot.
La planète s'urbanise. Le rendez-vous annuel que veut être L'esprit des villes veillera à associer toutes les disciplines et indisciplines, tous les points de vue, tous les genres dans un objet résolument non académique, une "revue-ville" dans laquelle on se baladera et cueillera études et informations, découvertes et expériences, enthousiasmes et colères, combats et utopies, et ce à l'échelle planétaire.
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Cahiers d'ethnomusicologie n.32 : migrants musiciens
Collectif
- Infolio
- Cahiers D'ethnomusicologie
- 2 Janvier 2020
- 9782884744843
Ce numéro des Cahiers d'ethnomusicologie réunit des observations portées sur des situations de migrations - souvent forcées et aux effets dramatiques - dans lesquelles la musique et l'action musicale jouent un rôle d'affirmation identitaire et d'intégration sociale.
Alors que les mobilités musiciennes et les transferts culturels sont au coeur du champ disciplinaire de l'ethnomusicologie, les diverses contributions réunies dans ce volume interrogent les pratiques musicales et leur partage, leurs reconfigurations, leurs modes d'incorporation, les échanges qu'elles génèrent, les actions menées en commun.
La recherche en sciences sociales, en l'occurrence en ethnomusicologie, ne peut rester sourde aux questions de sociétés, ni faire l'impasse sur l'urgence actuelle. La question qui nous revient alors, s'agissant de musique, est celle de la relation à nouer entre la recherche et l'action solidaire et humanitaire.
La revue francophone de référence pour tout ce qui concerne les musiques autres.
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Après cinq ans d'absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale sur le thème Voisinage
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Ce numéro de Faces sera consacré à un panorama de l'architecture de Suisse Romande et posera la question de savoir comment habiter ce territoire, comment bâtir des lieux en rapport au paysage.
Ce numéro de Faces sera consacré à un panorama de l'architecture en Suisse romande. Y sont traitées les questions de savoir comment habiter ce territoire, comment bâtir des lieux en rapport avec son paysage. Un texte de Jacques Gubler ouvre le bal des projets avec la célèbre Villa Karma d'Adolf Loos, à Clarens, alors qu'un article de Christian Sumi nous parle de l'innovation typologique et constructive de l'immeuble Clarté de Le Corbusier à Genève. Ces deux édifices illustrent, à eux seuls, le large spectre d'influences qui a pesé sur ce territoire depuis le début du XXe siècle et auquel se réfèrent les 25 objets contemporains présentés dans ce dossier.
Les bureaux invités dans ce numéro sont Aeby Perneger & Associés, Group 8, Jaccaud + Associés, Atelier Bonnet, Amaldi Neder, Pictet Broillet Architectes Associés, Philippe Meyer Architecte, BCMA architectes, meier + associés architectes, Lacroix Chessex, LRS Architects, Archiplein, FHV Architectes, bunq architectes, Bakker & Blanc architectes, MPH Architectes, Dreier Frenzel Architecture, Frundgallina, Fournier-Maccagnan Architecres, Local Architecture, Brauen Waelchli Architectes, Rapin Saiz Architectes, cheseauxrey associés, sylla widmann architectes, Deschenaux Architectes. -
Editorial.
Paolo Amaldi, Philippe Potié.
Dossier.
L'ornement, ou le rire de Dionysos.
Philippe Potié, guest editor.
Articles.
- De la décoration par les ombres: la pensée picturale d'Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc.
Laura Trazic.
- Gottfried Semper's Perplexity Before the Crystal Palace: Stoffwechsel as Osmosis between Decorative Objects and Architecture (fr/en).
Marianna Charitonidou.
- Loos et l'ornement incriminé au seuil du profane et du sacré (fr/en).
Can Onaner.
- Bendito Ornamento.
Andrés Ros Campo.
- L'ornement «nu», entre muscles et ossature (fr/en).
Susanne Stacher.
- Ornate Sustainability: Articulations of Weather and other Shapes of Nature (fr/en).
Andreas Koerner.
Hommage.
Venturi-Scott-Brown en flânerie de Philadelphie à Genève.
Jacques Gubler.
Repérage.
Projet à Chevrens/Anières de Lacroix Chessex.
Federico Neder.
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Editorial Paolo Amaldi.
Dossier.
*L'architecture d'un sol commun Florian Hertweck, guest editor.
*Coop 3. L'habitat d'utilité publique dans la Suisse de l'entre-deux-guerres Sylvia Claus.
*L'architecture des sols Frédéric Bonnet.
Séminaire de Pesmes Stéphanie Sonnette.
*« Ni ici, ni ailleurs »? Survol des territoires en lutte Eliza Culea-Hong.
Repérages.
Stapferhaus, Lenzburg, Pool Architekten Stefania Koller.
Halte CEVA de Champel, Bureau Daniel Zamarbide Christophe Rey.
Hommage.
*Souvenir de Luigi Snozzi Roger Diener, avec courte introduction de Paolo Amaldi.
*Définir un nouveau centre. Le projet de Luigi Snozzi pour la maison de commune et l'école de San Nazzaro Caroline Cottier.
Lecture.
Daniel Treiber. Frank Lloyd Wright, cinq approches Philippe Potié.
Prix FACES 2020.
Villégiatures tessinoises Philippe Meier.
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Après cinq ans d'absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale.
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Ce nouveau numéro de FACES essaie de mettre en exergue sont d'autres façons de parler de la centralité, qui relèvent de pratiques spontanées et différenciées des espaces pouvant cohabiter dans un même périmètre.
En parlant de Ville à l'exemple de Detroit en phase de ruralisation, de Berlin autour de la Hauptbahnhof, du territoire élargi de Zurich ou encore de Edo-Tokyo la ville entrelacée, ce numéro de FACES tente de reposer la question de la centralité par le biais d'une pratique individuelle qui fait émerger des centralités comme lieux de congestion et d'intensité momentanée, sortes de paysages actifs produits par les habitants que l'on ne peut représenter avec des cartes mais que l'on peut raconter ou scénariser.
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Cette livraison de la revue Faces inaugure une nouvelle trilogie qui fait suite à ATMOSPHERE/AFFECT/ANALOGIE. Ces trois prochains numéros vont en effet aborder la question très actuelle des nouveaux modes d'habiter aujourd'hui dans un territoire globalisé et normalisé qui a vu s'étendre depuis le début du XXe siècle l'emprise des artefacts humains jusqu'en Antarctique. Mais on assiste aussi à un phénomène plus radical encore que l'on pourrait qualifier de désurbanisation, touchant des villes comme Détroit qui se sont contractées physiquement au profit de zones vertes reprenant leur droit dans ce qui était auparavant les quartiers résidentiels. À Las Vegas, ville-phare du consumérisme américain gagnée sur le désert, la crise est à l'origine d'une nouvelle désertification : émiettement des zones habitées, ralentissement de la vie, atmosphère en suspens dans un paysage de banlieue en ruines. Comme si l'étalement urbain était un luxe qu'une société en panne de croissance ne peut plus se payer. HORS-VILLE sera suivi, logiquement, d'un EN-VILLE puis d'une livraison consacrée au dessin des infrastructures territoriales sous le titre de CONNECT.
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Cahiers d'ethnomusicologie n.24 : questions d'éthique
Collectif
- Infolio
- Cahiers D'ethnomusicologie
- 15 Mars 2012
- 9782884742566
Comme tout chercheur, l'ethnomusicologue se doit de respecter certains principes déontologiques. Comment la recherche a-t-elle évolué pour s'adapter aux conditions de terrains souvent marqués par les migrations, les conflits ou les tensions économiques et religieuses ?
L'éthique du métier s'applique aussi aux droits des individus et des communautés produisant les musiques étudiées. Comment les instances internationales régulant le " patrimoine immatériel ", sa " sauvegarde " ou encore la " propriété intellectuelle " influent-elles sur la production des documents de recherche ? Comment ces différents facteurs contribuent-ils à redéfinir la relation enquêteur/enquêté ?
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"(...) Concret, c'est si l'on veut le retour du réel (comme le retour de la manivelle), qui sourd derrière toute idée, toute pensée architecturale, que leur force de refoulement n'arrive pas tout à fait à effacer. Or concret, c'est aussi, au " e " près, concrete, soit en anglais le béton. La venue de ce faux ami est opportune. Car le béton, même s'il s'est parfaitement soumis à l'idée constructive depuis trois quarts de siècle, reste matériellement lourd, sale, rugueux, il tache, il éclate... toutes manifestations d'un réel qui reste tapi sous le merveilleux pigment aux infinies variétés de gris. On se retrouve donc aux prises avec ce terme bivalent, qui constituera le repère ambigu (à dessein) de ce dossier. Concret, soit le vrai, le réel, voire l'hyper-réel face par exemple à l'utopie, au rêve (encore que le rêve soit bien une forme de réalité), à l'imagination. Concret veut dire qu'on y est, qu'il y a contact direct entre soi et le monde, sans filtre, sans protection, comme un béton brut au contact de notre regard et de l'atmosphère. Max Bill à sa façon en fut le propagandiste. Ce béton que l'on retrouvera en images, sous des formes qui nous renvoient parfois une force d'immédiateté saisissante. (...)"
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Ce numéro est consacré à neuf auteurs d'Art Brut récemment découverts, pour la plupart. Chacun d'eux est présenté par un texte monographique et des reproductions en couleur de leurs oeuvres, ainsi que d'un portrait photographique. Cette série a été initiée en 1964 par le peintre Jean Dubuffet, inventeur du concept d'Art Brut, théoricien, exégète et donateur de sa célèbre collection à la Ville de Lausanne en 1971. Ces publications de référence comprennent des monographies consacrées à des créateurs d'Art Brut et constituent des sources d'informations et de réflexions reconnues sur le plan international.
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