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FACES n.82 : des mots et des choses / of words and things
Collectif
- Infolio
- Faces
- 19 Octobre 2023
- 9782889680870
Après cinq ans d'absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale.
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Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie ; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter.
Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie ; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter, en fonction du lieu, de la culture et de la tradition constructive dans lesquels il s'inscrit et en vertu de ses convictions esthétiques, techniques, économiques, politiques ou éthiques. Cette opposition en apporte quantité d'autres à sa suite, parmi lesquelles l'éphémère et le durable, le mobile et l'immobile, la liberté et la contrainte, le fragile et le solide. Aujourd'hui, en raison des effets conjugués de l'explosion démographique, de l'épuisement des ressources naturelles et du changement climatique, ce rapport d'opposition, assez prédominant dans la pensée architecturale depuis la révolution industrielle, semble se complexifier. Une multitude de questions se posent quant au rôle et à la mission des architectes : construire ou ne pas construire, démolir ou transformer, faire appel à des matériaux constructifs hautement transformés, ou plus naturels et avec des filières plus courtes ? L'idéologie moderniste, qui s'est souvent construite à rebours des notions péjoratives du lourd et du lent, se voit aujourd'hui contestée par la réintégration de notions telles que l'inertie, l'usure, la patine du temps, la trace ou la ruine. Prendre en compte la durabilité, c'est-à-dire le temps long, nous oblige également à apprécier différemment ce qui apparaît comme une nouvelle dualité entre les efficacités différentes du léger et du lourd, car, dans l'hybridation architecturale contemporaine, le lourd et le léger ne s'excluent pas nécessairement, peut-être même qu'ils se complètent. Favoriser le lourd peut dénoter aujourd'hui une légèreté écologique insupportable collectivement. À l'inverse, préférer le léger peut alourdir considérablement la consommation énergétique. Dans l'un et l'autre cas, le parti pris engage immédiatement la responsabilité des architectes car il a un impact déterminant en matière d'inégalités sociales, à l'échelle locale comme globale -
Revue le visiteur n.27 : fuck the polis
Collectif, Karim Basbous
- Infolio
- Revue Le Visiteur
- 14 Avril 2022
- 9782889680290
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Ce fascicule propose des monographies sur des auteurs d'Art Brut - chinois, américains, français, allemands, anglais, russes ou autre. Ils sont présentés dans leurs parcours de vie comme dans leurs oeuvres, qui sont analysées dans leur singularité toujours renouvelée.
23e numéro de la collection intitulée L'Art Brut. Cette série, publiée par la Collection de l'Art Brut à Lausanne et devenue la référence incontournable en la matière, a été lancée en 1964 par le peintre français Jean Dubuffet, qui a inventé et imposé le concept d'Art Brut, et réuni la plus importante collection d'oeuvres correspondant à cette appellation.
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Revue le visiteur n.29 : Le rêve européen
Collectif
- Infolio
- Revue Le Visiteur
- 11 Avril 2024
- 9782889681174
Thème de ce numéro : Le rêve européen. Nos rues et nos places, nos habitations et nos monuments racontent une manière d'habiter le monde. De Paris à Budapest, de Barcelone à Berlin en passant par Rome, se profile le visage incertain d'une civilisation, construite autour de la raison, des sciences et des techniques.
Thème de ce numéro : Le rêve européen. Nos rues et nos places, nos habitations et nos monuments racontent une manière d'habiter le monde. De Paris à Budapest, de Barcelone à Berlin en passant par Rome, se profile le visage incertain d'une civilisation, construite autour de la raison, des sciences et des techniques. Conquis sur le terrain des empires et des guerres, ce "nous " cherche encore ce qui le fait. Il ne saurait être défini essentiellement par des traités et une libre circulation des biens, des services et des individus : il y manque une ambition culturelle, de quoi engager une idée de l'autre, du partage, de l'État, de la nature, du pouvoir et des institutions, bref, un ensemble de concepts en prise avec un cadre bâti, qui tantôt les représente, tantôt leur résiste. S'il existe un dénominateur commun des grandes cités européennes, que signifie-t-il et comment se reconnaissent des parentés ? Quel rapport au passé, à la modernité et à l'universalité entretient-on dans les arts ? Comment le projet architectural et urbain peut-il entretenir le cosmopolitisme sans céder à une mondialisation uniformisante ? Comment saura-t-il défendre la singularité des lieux sans donner prise aux replis identitaires ? D'ailleurs, l'architecture et les usages qu'elle abrite peuvent-ils aider à situer les bornes du Vieux Continent, quelque part entre l'Atlantique et l'Asie ? Quel est le poids de la géographie dans la représentation des sociétés à l'heure de la virtualisation des échanges ? Ce qui divisait l'Europe jadis peine à devenir ce qui l'unit aujourd'hui, si l'on fait exception des tragédies. Les mythes restent fidèles aux nations. Or il y a bien un miracle européen, qui n'a rien à envier au rêve américain : il y aurait une manière de partager, de célébrer, de gouverner, de s'opposer et de tolérer qui nous caractérise et nous offre peut-être les moyens de vaincre les dangers politiques, sociétaux et écologiques de demain. -
Le thème de ce numéro est l'architecture en représentations. Mais qu'est-ce que la représentation en architecture ? Est-ce le dessin qui représente le bâtiment, ou le bâtiment qui représente le dessin? D'ailleurs, quelle place le dessin occupe-t-il encore? L'intérêt de cette notion n'est-elle pas précisément les deux sens qu'elle peut avoir, à savoir la représentation du projet, et ce que le projet représente a posteriori? L'un précède le réel, l'autre lui donne sens. Le travail de projet architectural, qui mobilise depuis la Renaissance plans, maquettes et croquis, a été au fil de ces dernières années progressivement dématérialisé, avec de multiples logiciels de représentation. Parallèlement, la représentation des projets se fait de plus en plus conceptuelle, se détourne d'une recherche du plan et de la coupe pour se rapprocher de l'installation artistique. Assiste-t-on à la naissance d'une nouvelle culture de la représentation, ou au démantèlement progressif de ce qui fonde le savoir et la compétence de l'architecte? Comment peut-on mesurer les effets de cette évolution dans la production du monde bâti, dans l'enseignement et dans l'idée que l'on se fait du projet architectural? Quel rapport au réel établit-on à travers la représentation?
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Ce numéro de Faces sera consacré à un panorama de l'architecture de Suisse Romande et posera la question de savoir comment habiter ce territoire, comment bâtir des lieux en rapport au paysage.
Ce numéro de Faces sera consacré à un panorama de l'architecture en Suisse romande. Y sont traitées les questions de savoir comment habiter ce territoire, comment bâtir des lieux en rapport avec son paysage. Un texte de Jacques Gubler ouvre le bal des projets avec la célèbre Villa Karma d'Adolf Loos, à Clarens, alors qu'un article de Christian Sumi nous parle de l'innovation typologique et constructive de l'immeuble Clarté de Le Corbusier à Genève. Ces deux édifices illustrent, à eux seuls, le large spectre d'influences qui a pesé sur ce territoire depuis le début du XXe siècle et auquel se réfèrent les 25 objets contemporains présentés dans ce dossier.
Les bureaux invités dans ce numéro sont Aeby Perneger & Associés, Group 8, Jaccaud + Associés, Atelier Bonnet, Amaldi Neder, Pictet Broillet Architectes Associés, Philippe Meyer Architecte, BCMA architectes, meier + associés architectes, Lacroix Chessex, LRS Architects, Archiplein, FHV Architectes, bunq architectes, Bakker & Blanc architectes, MPH Architectes, Dreier Frenzel Architecture, Frundgallina, Fournier-Maccagnan Architecres, Local Architecture, Brauen Waelchli Architectes, Rapin Saiz Architectes, cheseauxrey associés, sylla widmann architectes, Deschenaux Architectes. -
Revue le visiteur n.14 : le visiteur
Revue Le Visiteur
- Infolio
- Revue Le Visiteur
- 26 Novembre 2009
- 9782884745994
Maria Elisa Costa Outros caminhos // Judith Rotbart et Laurent Salomon Le rêve d'Imhotep // André Corrêa do Lago Heroi desconhecido // Ana Luiza Nobre João Filgueiras Lima : l'architecture aux limites // Cláudia Estrela Porto Les maisons de l'amitié // Hugo Segawa et Ana Gabriella Lima Guimarães Lelé : le créateur, le constructeur, le contexte // Lauro Cavalcanti Sérgio Bernardes : moderniser le moderne // Georges Teyssot, avec Olivier Jacques Faire parler les algorithmes // Olivier Gahinet L'architecte, le critique et le client
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Revue annuelle d'architecture dirigée par Thierry Paquot.
La planète s'urbanise. Le rendez-vous annuel que veut être L'esprit des villes veillera à associer toutes les disciplines et indisciplines, tous les points de vue, tous les genres dans un objet résolument non académique, une "revue-ville" dans laquelle on se baladera et cueillera études et informations, découvertes et expériences, enthousiasmes et colères, combats et utopies, et ce à l'échelle planétaire.
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Cahiers d'ethnomusicologie n.32 : migrants musiciens
Collectif
- Infolio
- Cahiers D'ethnomusicologie
- 2 Janvier 2020
- 9782884744843
Ce numéro des Cahiers d'ethnomusicologie réunit des observations portées sur des situations de migrations - souvent forcées et aux effets dramatiques - dans lesquelles la musique et l'action musicale jouent un rôle d'affirmation identitaire et d'intégration sociale.
Alors que les mobilités musiciennes et les transferts culturels sont au coeur du champ disciplinaire de l'ethnomusicologie, les diverses contributions réunies dans ce volume interrogent les pratiques musicales et leur partage, leurs reconfigurations, leurs modes d'incorporation, les échanges qu'elles génèrent, les actions menées en commun.
La recherche en sciences sociales, en l'occurrence en ethnomusicologie, ne peut rester sourde aux questions de sociétés, ni faire l'impasse sur l'urgence actuelle. La question qui nous revient alors, s'agissant de musique, est celle de la relation à nouer entre la recherche et l'action solidaire et humanitaire.
La revue francophone de référence pour tout ce qui concerne les musiques autres.
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Après cinq ans d'absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale sur le thème Voisinage
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Editorial Paolo Amaldi.
Dossier.
*L'architecture d'un sol commun Florian Hertweck, guest editor.
*Coop 3. L'habitat d'utilité publique dans la Suisse de l'entre-deux-guerres Sylvia Claus.
*L'architecture des sols Frédéric Bonnet.
Séminaire de Pesmes Stéphanie Sonnette.
*« Ni ici, ni ailleurs »? Survol des territoires en lutte Eliza Culea-Hong.
Repérages.
Stapferhaus, Lenzburg, Pool Architekten Stefania Koller.
Halte CEVA de Champel, Bureau Daniel Zamarbide Christophe Rey.
Hommage.
*Souvenir de Luigi Snozzi Roger Diener, avec courte introduction de Paolo Amaldi.
*Définir un nouveau centre. Le projet de Luigi Snozzi pour la maison de commune et l'école de San Nazzaro Caroline Cottier.
Lecture.
Daniel Treiber. Frank Lloyd Wright, cinq approches Philippe Potié.
Prix FACES 2020.
Villégiatures tessinoises Philippe Meier.
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Après cinq ans d'absence, la revue Faces revient dès 2018, avec une nouvelle mouture qui reprend la ligne graphique initiale.
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REVUE ERETRIA n.21 : la défense du territoire ; étude de la chôra et de ses fortifications
Sylvain Fachard
- Infolio
- Revue Eretria
- 29 Novembre 2012
- 9782884744102
Au-delà de ses murs, la cité d'Erétrie englobait l'un des plus vastes territoires du monde grec. Espace agricole et économique, l'"Erétriade" devait aussi être défendue. Les prospections ont permis de localiser une trentaine de fortifications, principalement occupées entre les Ve et IIe siècles av. J.-C. L'analyse de ces vestiges révèle que le maintien de la sécurité reposait sur un réseau d'habitats fortifiés. Placés à bonne distance de la ville et à intervalles plus ou moins réguliers, ces sites protégeaient les habitants et leurs biens, offraient des lieux sûrs pour entreposer les récoltes et abriter les animaux. Ils témoignent de l'insécurité à laquelle fut constamment confrontée l'Erétriade.
La carte archéologique du territoire d'Erétrie présentée dans ce numéro offre un état de la question sur le réseau routier, les frontières, la population et les ressources agricoles. Richement illustré, le catalogue des fortifications est accompagné de plans et de relevés inédits. Dépassant le cadre de la géographie historique, l'auteur appréhende la cité dans sa globalité. Ses conclusions apportent un éclairage sur la défense des territoires dans la Grèce des cités.
L'une des revues scientifiques les plus pointues et les plus régulières sur l'archéologie de l'antiquité grecque.
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Légèreté ne signifie plus simplicité : elle exige désormais un équilibre subtil entre innovation et impact, où chaque décision architecturale engage un avenir partagé.
Les numéros 83 et 84 de Faces sont consacrés aux thèmes du léger et du lourd. Ces deux notions entretiennent souvent un rapport d'antonymie et d'antinomie ; elles signalent une opposition de deux propositions conceptuelles et pratiques entre lesquelles l'architecte doit en principe opter, en fonction du lieu, de la culture et de la tradition constructive dans lesquels il s'inscrit et en vertu de ses convictions esthétiques, techniques, économiques, politiques ou éthiques. Cette opposition en apporte quantité d'autres à sa suite, parmi lesquelles l'éphémère et le durable, le mobile et l'immobile, la liberté et la contrainte, le fragile et le solide.
Aujourd'hui, en raison des effets conjugués de l'explosion démographique, de l'épuisement des ressources naturelles et du changement climatique, ce rapport d'opposition, assez prédominant dans la pensée architecturale depuis la révolution industrielle, semble se complexifier. Une multitude de questions se posent quant au rôle et à la mission des architectes : construire ou ne pas construire, démolir ou transformer, faire appel à des matériaux constructifs hautement transformés, ou plus naturels et avec des filières plus courtes ? L'idéologie moderniste, qui s'est souvent construite à rebours des notions péjoratives du lourd et du lent, se voit aujourd'hui contestée par la réintégration de notions telles que l'inertie, l'usure, la patine du temps, la trace ou la ruine. Prendre en compte la durabilité, c'est-à-dire le temps long, nous oblige également à apprécier différemment ce qui apparaît comme une nouvelle dualité entre les efficacités différentes du léger et du lourd, car, dans l'hybridation architecturale contemporaine, le lourd et le léger ne s'excluent pas nécessairement, peut-être même qu'ils se complètent.
Favoriser le lourd peut dénoter aujourd'hui une légèreté écologique insupportable. À l'inverse, préférer le léger peut alourdir considérablement la consommation énergétique. Dans l'un et l'autre cas, le parti pris engage immédiatement la responsabilité des architectes car il a un impact déterminant en matière d'inégalités sociales, à l'échelle locale comme globale. -
Ce nouveau numéro de FACES essaie de mettre en exergue sont d'autres façons de parler de la centralité, qui relèvent de pratiques spontanées et différenciées des espaces pouvant cohabiter dans un même périmètre.
En parlant de Ville à l'exemple de Detroit en phase de ruralisation, de Berlin autour de la Hauptbahnhof, du territoire élargi de Zurich ou encore de Edo-Tokyo la ville entrelacée, ce numéro de FACES tente de reposer la question de la centralité par le biais d'une pratique individuelle qui fait émerger des centralités comme lieux de congestion et d'intensité momentanée, sortes de paysages actifs produits par les habitants que l'on ne peut représenter avec des cartes mais que l'on peut raconter ou scénariser.
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Cette livraison de la revue Faces inaugure une nouvelle trilogie qui fait suite à ATMOSPHERE/AFFECT/ANALOGIE. Ces trois prochains numéros vont en effet aborder la question très actuelle des nouveaux modes d'habiter aujourd'hui dans un territoire globalisé et normalisé qui a vu s'étendre depuis le début du XXe siècle l'emprise des artefacts humains jusqu'en Antarctique. Mais on assiste aussi à un phénomène plus radical encore que l'on pourrait qualifier de désurbanisation, touchant des villes comme Détroit qui se sont contractées physiquement au profit de zones vertes reprenant leur droit dans ce qui était auparavant les quartiers résidentiels. À Las Vegas, ville-phare du consumérisme américain gagnée sur le désert, la crise est à l'origine d'une nouvelle désertification : émiettement des zones habitées, ralentissement de la vie, atmosphère en suspens dans un paysage de banlieue en ruines. Comme si l'étalement urbain était un luxe qu'une société en panne de croissance ne peut plus se payer. HORS-VILLE sera suivi, logiquement, d'un EN-VILLE puis d'une livraison consacrée au dessin des infrastructures territoriales sous le titre de CONNECT.
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L'affectivité humaine est liée à nos croyances, nos idées et nos valeurs. Ne mobilise-t-on pas l'affect lorsqu'il y a discussion politique, une décision qui conjugue une pensée rationnelle et un penchant pour une valeur? Lorsqu'on utilise des notions de confort, d'intérêt public, lorsqu'on s'interroge sur le bien-être des habitants, le plaisir ou le déplaisir par rapport à un lieu quelconque ou un édifice, lorsqu'on insiste sur un malaise plus ou moins généralisé ou quand on mise sur la valeur identitaire des lieux, n'est-on pas entrain de se référer à nos affects?
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"(...) Concret, c'est si l'on veut le retour du réel (comme le retour de la manivelle), qui sourd derrière toute idée, toute pensée architecturale, que leur force de refoulement n'arrive pas tout à fait à effacer. Or concret, c'est aussi, au " e " près, concrete, soit en anglais le béton. La venue de ce faux ami est opportune. Car le béton, même s'il s'est parfaitement soumis à l'idée constructive depuis trois quarts de siècle, reste matériellement lourd, sale, rugueux, il tache, il éclate... toutes manifestations d'un réel qui reste tapi sous le merveilleux pigment aux infinies variétés de gris. On se retrouve donc aux prises avec ce terme bivalent, qui constituera le repère ambigu (à dessein) de ce dossier. Concret, soit le vrai, le réel, voire l'hyper-réel face par exemple à l'utopie, au rêve (encore que le rêve soit bien une forme de réalité), à l'imagination. Concret veut dire qu'on y est, qu'il y a contact direct entre soi et le monde, sans filtre, sans protection, comme un béton brut au contact de notre regard et de l'atmosphère. Max Bill à sa façon en fut le propagandiste. Ce béton que l'on retrouvera en images, sous des formes qui nous renvoient parfois une force d'immédiateté saisissante. (...)"
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Cahiers d'ethnomusicologie n.24 : questions d'éthique
Collectif
- Infolio
- Cahiers D'ethnomusicologie
- 15 Mars 2012
- 9782884742566
Comme tout chercheur, l'ethnomusicologue se doit de respecter certains principes déontologiques. Comment la recherche a-t-elle évolué pour s'adapter aux conditions de terrains souvent marqués par les migrations, les conflits ou les tensions économiques et religieuses ?
L'éthique du métier s'applique aussi aux droits des individus et des communautés produisant les musiques étudiées. Comment les instances internationales régulant le " patrimoine immatériel ", sa " sauvegarde " ou encore la " propriété intellectuelle " influent-elles sur la production des documents de recherche ? Comment ces différents facteurs contribuent-ils à redéfinir la relation enquêteur/enquêté ?
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REVUE ERETRIA n.22 : le sanctuaire d'Apollon Daphnéphoros à l'époque géométrique
Samuel Verdan
- Infolio
- Revue Eretria
- 11 Avril 2013
- 9782884744119
L'antique cité d'Erétrie (île d'Eubée, Grèce) prend son essor à l'époque géométrique, soit au 8ème siècle av. J.-C. A la même période, le sanctuaire consacré à Apollon Daphnéphoros, divinité poliade, se développe au cour de l'agglomération. Originellement constitué d'un simple autel, il accueille ensuite plusieurs autres constructions, dont un édifice monumental. Les pratiques cultuelles s'y diversifient : aux sacrifices animaux et aux banquets, attestés dès les premiers temps, s'ajoutent le dépôt d'objets votifs et l'emploi de vaisselle rituelle. L'élite locale occupe une place de choix dans des cérémonies qui ont notamment pour objectif d'intégrer les adolescents dans la société. Le sanctuaire érétrien offre un exemple, parmi d'autres en Grèce, de l'importance de la religion dans le processus de formation de la cité.
En l'absence de sources écrites, les vestiges archéologiques sont seuls à nous renseigner sur l'évolution du Sanctuaire d'Apollon à l'époque géométrique. Le présent travail en propose une analyse détaillée, synthétisant les résultats de fouilles suisses conduites sur le site entre 1964 et 2003.
L'une des revues scientifiques les plus pointues et les plus régulières sur l'archéologie de l'antiquité grecque.
SOMMAIRE :
VOLUME 1 : TEXTE I. Structures et stratigraphie II. Céramique : présentation des ensembles et datation III. Céramique II : approche qualitative IV. Céramique III : analyse quantitative du faciès fonctionnel V. Le mobilier non céramique VI. Travail des métaux VII. Espace et architecture VIII. Aux origines du sanctuaire IX. Le sanctuaire géométrique : espaces, rituels, participants X. Apollon Daphnéphoros Conclusion Volume 2 : catalogue, tableaux, planches et annexes I. Catalogue du mobilier céramique II. Catalogue du mobilier non céramique III. Tableaux statistiques: la céramique du sanctuaire d'Apollon IV. Planches (1-114) V. Annexe 1 : Scientific examination of two sherds with gold particles VI. Annexe 2 : Analyse archéozoologique -