Un grand remplacement peut en cacher un autre. Transhumanisme, intelligence artificielle, implants cérébraux, univers virtuels... tous les jours la révolution numérique se précise et reconfigure le monde.
Dans la course que se livre la Silicon Valley et la Chine, les peuples ont toutes les chances d'en faire les frais et de se retrouver sur le bas côté de l'autoroute du techno-progrès. Quelle sera encore la place de l'homme dans cette bascule civilisationnelle comme jamais l'humanité n'en a connue ? Le nouveau numéro de Front populaire est entièrement consacré à penser cette question : celle de la place l'homme dans la civilisation des machines, à l'ère de l'intelligence artificielle.
La troisième guerre mondiale est-elle encore évitable ? Nos gouvernants et l'Union européenne ont-ils tout fait pour éviter un choc dont l'Europe ne se relèverait pas. Penser la guerre c'est d'abord être capable de la concevoir et de s'y opposer.
C'est aussi proposer une alternative diplomatique, gaulliste serait-on tenté de dire, à l'escalade du conflit et au déluge de feu. Mais est-ce seulement encore possible ? Dans ce domaine, plus encore qu'ailleurs, doit régner la maxime spinoziste : ni rire, ni pleurer, mais comprendre.
Front populaire se propose de penser la guerre dans le temps long de l'histoire, d'appréhender les relations internationales dans leur complexité et de réaffirmer le principe de souveraineté. La souveraineté de chacun sur ses propres instincts, la souveraineté de chaque pays sur ses propres frontières, la souveraineté de chaque nation sur sa propre destinée.
C'est l'histoire d'un homme qui se prend pour Napoléon... Après tout, ce n'est pas le premier et c'est peut-être vrai. Mais, dans le Paris d'aujourd'hui, sa volonté de puissance tient du délire. Échappé de l'asile, ce Napoléon parcourt la capitale, revisitant tous les pans de son oeuvre, non sans être bousculé dans ses certitudes par les contradicteurs - historiens de métier ou militants - qu'il croise en chemin. Si notre époque lui paraît folle, il sait aussi en capter l'esprit et captiver les foules. Poursuivi par la police, il se jette sur les routes des Pays-Bas ou d'Italie car, avec lui, l'Europe, c'est toujours la France. Sa course s'arrête à Waterloo, en pleine reconstitution de la bataille. Tout a une fin, mais l'essentiel, c'est de tenir la plume pour écrire l'histoire.
Jeanne d'Arc, Molière, Marie Curie, l'historien Jules Michelet et le général républicain Alexandre Dumas dérobent sur l'île d'Yeu le cercueil du maréchal Pétain. Commence alors une folle équipée à travers le territoire national. Passant par les hauts lieux de l'histoire de France, leur voyage est aussi une interrogation sur ses origines.
À ceux qui prétendent que la France daterait des Gaulois, des colonies grecques, de la conquête romaine ou du baptême de Clovis, nos illustres personnages suggèrent joyeusement de regarder le paysage d'un peu plus haut. Brillant d'intelligence et d'humour, ce livre de bande dessinée est aussi une réflexion sur le pouvoir des images qui, depuis si longtemps, accompagnent en France le récit de la nation.
Les vingt volumes de la collection Histoire dessinée de la France proposent une relecture originale et décapante du récit national, en associant les meilleurs historiens français aux plus talentueux auteurs de bande dessinée.
Absolutiste, le XVIIe siècle ? Faut-il toujours s'en tenir à des grands personnages et à des événements marquants ? Pourquoi ne pas regarder les choses autrement, par en bas ? En compagnie d'Alexandre Dumas, grand amateur de l'époque de Louis XIII et de Louis XIV, les historiens Ernest Lavisse et Pierre Goubert partent à la découverte de la France et de ses habitants, rencontrant soldats, paysans, moines, sorcières, libertins et... esclaves. Parcourant le royaume et ses colonies, ils croisent aussi Descartes, Molière, d'Artagnan et quelques autres. En six chapitres alertes, où l'on se rend compte que Versailles n'est pas (toute) la France, ils bouleversent joyeusement bien des certitudes sur le prétendu « Grand Siècle ».
1889, France puis Égypte.
Nellie et Phileas profitent de leur séjour à Paris pour visiter l'Exposition Universelle dont parlent tous les journaux. La jeune journaliste ne se laisse cependant pas distraire?: elle doit absolument dénicher un scoop?! La chance lui sourit quand un coup de feu retentit?: aucune victime, mais trois vitrines brisées et des objets prestigieux disparus... Surexcitée, Nellie se lance sur les traces des voleurs. Phileas, rejoint par Passepartout, grimpe dans le train en partance pour Brindisi à la suite de sa complice. L'enquête les mène jusqu'à Port-Saïd, en Égypte... Mais l'inspecteur Fix n'a pas renoncé à coffrer les deux impertinents.
Et cette fois-ci, il est loin de représenter la plus grande menace pour le duo.
FINLANDE, ENQUÊTE AU PAYS DU BONHEUR.
Comme le souligne Cyril Dion, " Nous avons besoin d'imaginer le monde dans une version plus constructive et positive ". Et en la matière, les Finlandais sont en première ligne. Les habitants de ce pays scandinave sont le peuple classé premier au palmarès mondial du bonheur. WE DEMAIN a voulu comprendre pourquoi. WE DEMAIN décrypte les secrets du bonheur finlandais.
Et aussi : ITER voyage au temple du soleil. À Cadarache, en Provence, on vous raconte l'aventure scientifique la plus ambitieuse de tous les temps ;
Des ultrasons ultraciblés pour arrêter les tremblements ;
TRAVAIL, L'HEURE DE LA RETRAITE A SONNÉ : Déserteurs, slashers, bifurcateurs, adeptes du " libertariat ", " no work "... ces nouvelles tribus de " travailleuses et travailleurs " remettent en cause une valeur travail qui, depuis la révolution industrielle, structure nos identités individuelles et collectives.
TERRES AUSTRALES OPÉRATION ÉRADICATION. Rendre l'île d'Amsterdam, au milieu de l'océan Indien, à son écosystème original, c'est le projet un peu fou des Terres australes et antarctiques françaises.
L'INTELLIGENCE ANIMALE se dévoile MYTHES ET LIMITES DES GÉNÉRATEURS DE CONTENU AU BOTSWANA, LE DELTA QUI FASCINE LES SCIENTIFIQUES COURSE : LES FEMMES RÉCUPÈRENT-ELLES MIEUX ?
Wokisme, communautarisme, européisme, élitisme, écologisme... De toute part, la société française est assaillie par les revendications de groupes de pressions plus ou moins organisés. La principale victime de cette guerre d'usure ? Le citoyen ordinaire, sommé de n'être rien alors qu'il est tout. Un numéro pour mettre quelques points sur quelques "i" qui en ont bien besoin, avec des contributions de personnalités comme le géographe Christophe Guilluy, Sylviane Agacinski, Pierre-André Taguieff, et bien d'autres.
Avec ses chevaliers, ses troubadours et ses monstres étonnants, la société féodale des Xe-XIIe siècles présente un visage à la fois étrange et familier. Époque chaotique ? Nullement, constatent les auteurs, qui consultent princes et princesses, seigneurs et paysans, moines et abbés pour comprendre ces temps trop mal connus. Ils découvrent alors une société très ordonnée. Tandis que l'Église lance sa plus grande réforme depuis l'Antiquité, les monastères se multiplient comme des petits pains. Pendant que les hommes de guerre se retrouvent sur les champs de bataille, sur la route de Jérusalem et dans leurs douillets châteaux, les paysans triment, harassés de corvées et de taxes en tous genres. Et les femmes ? Ce sont les hommes d'Église, très bien renseignés, qui en parlent le plus...
Et si les guerres de Religion n'étaient pas si lointaines ? Si elles étaient au contraire d'une brûlante actualité ? Attentats, massacres, radicalisations religieuses, guerres civiles... Notre époque regorge de violences commises au nom de Dieu. Elle partage avec la fin du XVIe siècle une fiévreuse angoisse, encore redoublée par la révolution médiatique. Face au danger, le passé cogne à la porte : des revenants, survivants du massacre de la Saint-Barthélemy, réclament ici justice. Il faut rouvrir l'enquête, greffer un nouveau visage aux guerres de Religion. Aidés d'un caméraman amateur, les spectres vont revenir sur les lieux pour y remuer la poussière du temps, traquer les témoins, fouiller les archives à la recherche du sens perdu de ces cinquante ans de guerres civiles. Ils vont refaire le film.
Pour les besoins de l'histoire, les revoilà ! César, Cicéron, le philosophe grec Poséidonios d'Apamée et le druide Diviciac racontent la Gaule qu'ils ont connue. Chacun livre sa propre version. Au fil des discussions et des débats qui enflamment ces personnages historiques, on découvre tout ce que notre époque doit aux Gaulois : le tonneau, le pantalon, la capuche, le dentifrice, le savon...
On s'interroge surtout sur ce que fut la Gaule. Quelles étaient ses frontières ? Une guerre des Gaules a-t-elle vraiment eu lieu ? Enfin, on s'arrête sur cette question si polémique : de qui les Gaulois sont-ils les ancêtres ? Un voyage dans le temps et dans l'espace, parfois mouvementé, parfois bucolique, toujours drôle, qui explique et corrige nos idées reçues.
Les vingt volumes de la collection Histoire dessinée de la France proposent une relecture originale et décapante du récit national, en associant les meilleurs historiens français aux plus talentueux auteurs de bande dessinée.
Et si on partait en pèlerinage ? Deux passionnés des croisades - et de Game of Thrones - se retrouvent à prendre la route pour revivre l'expérience des pèlerins des XIIe et XIIIe siècles. Au cours de leur voyage initiatique, non pas à la recherche du Graal mais sur les traces des croisés, ils traversent les siècles et multiplient les rencontres insolites. Moine voleur de reliques, marchands, laboureurs, chevaliers, inquisiteurs et hérétiques : tous témoignent des conditions de vie et des croyances de leur temps. De Londres à Toulouse, en passant par la Champagne, Vézelay, Tunis et Palerme, nos deux pèlerins se jouent de la chronologie pour mieux plonger au coeur de cette période charnière du Moyen Âge où peu à peu prend forme le royaume de France.
Il est scientifiquement établi que les crises environnementales globales actuelles sont, sans équivoque, d'origine anthropique. L'espèce humaine fait face à son plus grand défi depuis des millénaires.
Ce dossier de la Documentation Photographique vise à synthétiser les différentes approches de l'anthropocène et des menaces qui le caractérisent, à présenter les solutions en matière d'atténuation des perturbations, et à esquisser les différentes trajectoires d'adaptation, en fonction des actions qui seront entreprises, ou non.
02 L'évènement anthropocène 05 Les perturbations anthropocéniques globales 07 De la transition à la bifurcation 13 Les solutions existent et sont nombreuses 15 Gouverner les risques globaux 16 Conclusion Menaces anthropocéniques 18-19 Les origines humaines du changement climatique 20-21 La biodiversité marine, menacée d'effondrement 22-23 Des effets généralisés, parfois irréversibles 24-25 Le Pakistan ravagé par les extrêmes climatiques 26-27 Sociétés et risques environnementaux 28-29 France : des risques climatiques accrus Changements globaux et sociétés 30-31 Une inégale vulnérabilité 32-33 Des responsabilités différenciées 34-35 Un développement durable résilient au climat 36-37 Équité et justice environnementale 38-39 Les co-bénéfices d'une transition juste' 40-41 Petits gestes individuels et action collective 42-43 Autochtonie et justice environnementale Transition ou bifurcation ?
44-45 Géopolitique de l'anthropocène 46-47 Atténuer le changement d'origine humaine 48-49 La transition vers un monde neutre en carbone 50-51 L'inévitable transition énergétique 52-53 La transition agricole, levier de décarbonation 54-55 L'eldorado des sols et des sous-sols 56-57 De la ville durable à la ville résiliente 58-59 L'adaptation en Europe 60-61 Conserver ou préserver la nature ?
62-63 Brésil : la multiplication des conflits
Hors-série Bac - Réussir les SES en Terminale Ce hors-série d'Alternatives Economiques, destiné aux élèves de Terminale, est incontournable pour préparer les épreuves de la spécialité Sciences économiques et sociales (SES) du Bac. Il est entièrement rédigé par des enseignants de Sciences économiques et sociales.
Un hors-série incontournable pour préparer et réussir les épreuves de la spécialité Sciences économiques et sociales au Bac Il est entièrement rédigé par des enseignants de Sciences économiques et sociales (SES).
On y trouve : la synthèse du programme de Terminale ; des chapitres pédagogiques sur chaque thème du cours ; les notions essentielles à connaître ; des schémas pour comprendre ; des études de cas ; des graphiques et des cartes commentés ; des quiz pour vérifier ses connaissances ; des corrigés type ; des conseils méthodologiques.
Des premiers temps du Moyen Âge, on ne retient souvent que l'idée vague de grandes « invasions barbares ». Si les tribus germaniques se sont effectivement regroupées sous de nouveaux noms (Francs, Goths, Alamans) pour affronter l'Empire romain, ces mouvements de populations bouleversent surtout la répartition des forces en Occident. S'ouvre une période de réformes juridiques et d'échanges commerciaux fructueux. Pour éclairer ces quatre siècles mouvementés, les historiens Augustin Thierry et Gustaf Kossinna mènent l'enquête auprès des grandes personnalités historiques de l'époque. Politiquement incorrecte et délicieusement critique, cette enquête savante et récréative fait exploser les mythes solidement ancrés dans nos esprits depuis notre tendre enfance...
Bienvenue dans le beau XVIe siècle ! Celui de François Ier, de Rabelais, de Léonard de Vinci. Celui pour lequel on parle habituellement de Renaissance. Renaissance, vous avez dit Renaissance ? Les historiens Jules Michelet et Jacob Burckhardt, revenus du passé, défendent âprement le mot, qu'ils ont inventé. D'autres sont plus circonspects. N'y avait-il pas encore à cette époque tant de guerres et tant de misères ? La Réforme voulue par Luther et Calvin n'était-elle pas déjà sévèrement combattue ? Oui, mais les arts, les lettres, les sciences ! La redécouverte de l'Antiquité ! L'État moderne ! L'individu ! L'exploration du Nouveau Monde ! Drôle et tendre à la fois, ce récit proche des gens du XVIe siècle nous invite à comprendre ce que fut - et ne fut pas - la Renaissance.
Famines, guerres, épidémies : la Mort s'est bien amusée entre le XIIIe et le XVe siècle ! C'est donc à elle que les auteurs de ce volume ont confié le récit de cette époque sanglante. Déambulant à travers Saint-Denis, où sont enterrés Philippe le Bel et Bertrand du Guesclin, la Grande Faucheuse raconte avec délectation comment elle ramassa par millions les cadavres laissés par la peste noire et la guerre de Cent Ans. Amatrice de décès en tous genres, elle n'oublie évidemment ni le supplice crépitant de Jeanne d'Arc à Rouen ni les batailles intestines qui déchirèrent les familles royales. Sans se départir de son humour tranchant, notre guide raconte finalement comment une première idée de nation émergea en France de ces féroces affrontements.
Pour promouvoir une certaine identité nationale, les historiens d'antan n'ont cessé d'héroïser « nos ancêtres les Gaulois ». Cet album ébouriffant, qui raconte la vie des Gaules sous domination romaine au cours des cinq premiers siècles de notre ère, rompt avec ces récits mythologiques. Plongeant le lecteur dans le quotidien des Gaulois (romanisés) et dans l'intimité des notables (avinés), il démonte avec humour le mythe des Gaules résistantes et de l'exception culturelle « gallo-romaine ». Reste que la « Paix romaine » n'est pas douce pour tout le monde. Le martyre des premiers chrétiens en témoigne. Ils mirent des siècles à imposer leur dieu, au grand dam de Taranis et d'Épona, divinités gauloises au caractère trempé, qui guident nos pas dans cette époque tumultueuse.
Qui veut éclairer les ressorts sensibles de la vie sociale doit affronter un jour ou l'autre le vaste continent de l'indifférence, de la désaffection, de l'absence de sentiment. Ce numéro anniversaire de Sensibilités lui en donne l'occasion. En rappelant, d'abord, que le contraire de l'émotion n'est pas tant la raison que l'insensibilité précisément : aux êtres comme aux choses.
Et l'on songe ici à ces indifférences logées au creux du quotidien. Celles qui se sont installées dans nos vies face à l'incessant chaos du monde, dans nos rues au contact de la misère sociale et affective, au sein de mégalopoles travaillées par la montée de l'individualisme. Mais cette puissance d'inattention trahit aussi, outre nos refus de voir et nos lâchetés partagées, l'anesthésie d'une sensibilité sur-sollicitée par l'information continue.
Observer l'insensibilité, c'est aussi entrevoir d'autres formes de sensibilités, parfois plus aiguës, plus intenses. L'insensibilité d'ailleurs, loin d'être seulement subie, peut être aussi désirée. Elle relève alors d'un travail, d'un façonnement des esprits et des conduites. Qu'il s'agisse des techniques d'endurcissement enseignées dans les casernes, de la distance émotionnelle minimale nécessaire aux soignants à l'hôpital ou encore de la surdité des savants à la souffrance animale dans leurs laboratoires. Plus paroxystique encore : celle de l'ascète, qui s'élève grâce à la négation de son corps ; celle du bourreau, qui ne s'exécute qu'en voulant congédier l'émotion.
L'insensibilité, degré zéro de la sensibilité, vraiment ?