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Tirso
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Les traqueurs Tome 1 : l'arme perdue des dieux
David Munoz, Tirso
- Glénat
- 24x32
- 21 Juin 2017
- 9782723497954
On ne traque pas l'arme des dieux. C'est elle qui vous trouve.Londres, milieu du XVIIe siècle. Depuis la mort de son père, le candide Jonas, botaniste et naturaliste émérite, pratique sa passion dans la grande serre de son oncle. Ce dernier prépare une périlleuse expédition en Nouvelle-Espagne à la recherche d'une créature fantastique issue tout droit des légendes aztèques. Une arme perdue des dieux, une curiosité scientifique ou une juteuse attraction pour le public européen, et qui suscite bien des convoitises. Grâce à ses compétences, Jonas va prendre part à l'aventure et embarquer, alors que les eaux des Caraïbes sont envahies par les pirates et les navires de guerre anglais et hollandais qui se disputent le contrôle des mers, à la rencontre d'un danger plus terrible encore...Écrite par David Munoz, Les Traqueurs est une nouvelle grande série de pirates et d'aventure maritime matinée de fantastique, entre Pirates des Caraïbes, Conquistador et Long John Silver. Du divertissement à grand spectacle, somptueusement mis en image par le dessin explosif du prodige Tirso, dessinateur issu de la dynamique école espagnole.
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Les traqueurs Tome 2 : l'héritage de sang
David Munoz, Tirso
- Glénat
- 24x32
- 4 Juillet 2018
- 9782344021767
On ne traque pas l'arme des dieux. C'est elle qui vous trouve.Ce n'était pas une légende : le cerbère des dieux existe bel et bien ! Sauf que pour l'heure, les aventuriers ont d'autres soucis. Jonas est blessé, capturé par Mancini et ses hommes en compagnie de Mara, la femme de Toledano dont il est secrètement amoureux. Épuisés et affamés, ils restent sans nouvelles de ce dernier, parti sur les traces de la créature... La traqueront-ils avant les hommes de Mancini ? Mais surtout... ont-ils vraiment intérêt à la trouver ?Écrite par David Munoz, Les Traqueurs est une nouvelle grande série de pirates et d'aventure maritime matinée de fantastique, entre Pirates des Caraïbes, Conquistador et Long John Silver. Du divertissement à grand spectacle, somptueusement mis en image par le dessin explosif du prodige Tirso, dessinateur issu de la dynamique école espagnole.
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Les chroniques de Légion Tome 1
Fabien Nury, Mathieu Lauffray, Mario Alberti, Zhang Xiaoyu, Tirso
- Glénat
- 24x32
- 4 Mai 2011
- 9782723476232
Trois époques, trois visages du Mal, trois incarnations de Vlad Dracula Tepes...Quelque part sur l'Atlantique, mars 1531 : Dona Gabriella de la Fuente accoste en Amérique latine pour y épouser Hernan Cortés.Moscou, janvier 1812. Armand Malachie recrute des mercenaires parmi l'armée napoléonienne en déroute pour l'aider à récupérer un trésor.Whitechapel, octobre 1885. Victor Douglas Thorpe est convoqué par un avocat pour se voir proposer un curieux héritage...Dans leurs veines coule le même sang et pour cette raison, ils vont tous trois être engagés dans le duel fratricide qui dure depuis des siècles entre Vlad et Radu.Fabien Nury, fort de l'expérience humaine de Il était une fois en France, revient à ses premières amours et nous révèle les vies qu'ont connues Vlad et son frère Radu. Pour servir ce scénario aussi virtuose que glaçant, la crème des dessinateurs de quatre pays : Mathieu Lauffray, Tirso, Mario Alberti et Zhang Xiaoyu.
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Les traqueurs Tome 3 : le dernière chasse
David Munoz, Tirso
- Glenat
- 24x32
- 21 Août 2019
- 9782344026304
On ne contrôle pas impunément l'arme des dieux...Le Cerbère des dieux a été capturée et rapportée en Angleterre. Grâce au pouvoir de Mara, qui le contrôle, le roi souhaite en faire son arme suprême pour mettre un terme à la guerre qui l'oppose aux hollandais. Mais aveuglé par sa soif de conquête, il ne compte pas en rester là et projette même d'envoyer d'autres traqueurs capturer toujours plus de créatures. Mais il ignore qu'on ne contrôle pas impunément l'arme des dieux...Découvrez la conclusion de cette grande série de pirates et d'aventure maritime matinée de fantastique, entre Pirates des Caraïbes, Conquistador et Long John Silver !
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Marshall ; integrale
Denis-Pierre Filippi, Jean-florian Tello, Francisco Ruiz velasco, Tirso
- Humanoides Associes
- 19 Août 2009
- 9782731621815
La planète Iriu est composée de cités gérées par un Consortium local. Au sein de cette instance politique et financière, les maîtres Marshall sont chargés de la sécurité, et sont secondés par des robots de défense. Membre de cette caste, la jeune Hisaya est considérée comme l'une des meilleurs Marshall, en dépit de son caractère incontrôlable. Sa destinée prend une tournure inattendue lorsqu'elle se retrouve accusée, à tort, de l'assassinat d'un scientifique de la cité.
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Le trompeur de Séville et l'invité de pierre ; el bourlador de Sevilla y convidado de piedra
Tirso de molina
- Folio
- Folio Bilingue
- 31 Mai 2012
- 9782070447770
Le «Trompeur de Séville», sans vergogne, se moque de tous. Bafouant l'autorité du roi de Castille et de son père, abusant des femmes, paysannes ou nobles dames, il use des plus vils stratagèmes - usurpation d'identité, outrage au sacrement du mariage -, fidèle en cela à son credo : jouir maintenant, sans se soucier des conséquences... jusqu'à la punition divine.
Tirso de Molina nous entraîne tambour battant, d'Italie en Catalogne, de Catalogne en Castille : Naples, Tarragone, Séville... Dans ce joyau de la littérature espagnole du XVIIe siècle, il donne naissance à une figure mythique de l'imaginaire occidental : Don Juan
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« Y a-t-il au monde une femme aussi compliquée ? Tantôt dédaigneuse, tantôt caressante, un jour des regards tendres, le lendemain des mots blessants, quand ce n'est pas d'une minute à l'autre ! Comment savoir à quoi s'en tenir avec elle ? Elle vous prend par la main pour vous conduire jusqu'au seuil du paradis, la porte s'entr'ouvre, on croit qu'on va entrer ! Pan ! elle vous claque la porte au nez. »
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Revue L'Avant-scène théâtre n.1180 : el Don Juan
Tirso de molina
- Avant-Scene Theatre
- Revue L'avant-scene Theatre
- 1 Mars 2005
- 9782900130933
Après avoir déshonoré Dona Isabela à Naples, Don Juan Tenorio, accompagné de son valet Sganarello, s'enfuit en Espagne, séduisant toutes les belles sur son chemin. Mais l'impudent abuseur de Séville mesure-t-il les dangers vers lesquels ses passions le poussent ?
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L'abuseur de seville et l'invite de pierre (don juan) el burlador de sevilla y c
Tirso de molina
- Aubier
- 7 Septembre 1993
- 9782700714197
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Les chroniques de légion Tome 2
Fabien Nury, Mario Alberti, Zhang Xiaoyu, Tirso Eric
- Glénat
- 24x32
- 12 Octobre 2011
- 9782723477499
Trois époques, trois visages du Mal, trois incarnations de Vlad Dracula Tepes...Londres, 1885. Dans le manoir de Lord Cavendish, Victor Thorpe se trouve confronté à un dilemme cruel : il sera le seul héritier de sa fortune à la condition qu'il boive la coupe de sang qui se tient devant lui.
Amérique du Sud, 1531. Dona Gabriella se laisse surprendre par les sentiments qu'elle ressent pour le fils de son futur époux, le conquistador Hernan Torres.
Russie, janvier 1812. Le capitaine Armand Malachie entraîne des mercenaire à sa suite, soi-disant à la recherche d'un trésor fabuleux...Dans leurs veines coule le même sang et pour cette raison, ils vont tous trois être engagés dans le duel fratricide qui dure depuis des siècles entre Vlad et Radu. Fabien Nury, fort de l'expérience humaine de Il était une fois en France, revient à ses premières amours et nous révèle les vies qu'ont connues les deux frères. Pour servir ce scénario aussi virtuose que glaçant, la crème des dessinateurs de trois pays : Tirso, Mario Alberti et Zhang Xiaoyu. -
Ce sont deux petits trésors de la littérature du Siècle d'or espagnol (XVIe-XVIIe siècles) que nous donne à lire cet ouvrage. Mais pourquoi avoir rassemblé l'intermède cervantin et la nouvelle tirsienne dans un même volume ? Au-delà du lieu commun du vieux mari jaloux, ces deux textes partagent deux caractéristiques qui justifient leur appariement : d'une part une très grande théâtralité, d'autre part l'usage de la farce comique, la fameuse bourle récurrente dans la littérature espagnole du Moyen Âge au Siècle d'or. Dans les deux textes, il s'agit de faire rire un public (potentiel dans l'intermède ;
Personnages attentifs au récit de don Melchor dans la nouvelle) pour donner à voir les travers de l'être humain et les problèmes de la société de l'époque, en particulier ceux de l'institution maritale. Et quatre siècles plus tard, cela fonctionne encore, grâce à une traduction parfaitement équilibrée entre respect du texte original et nécessaire modernisation.
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Vuelve a ocultar el acero mientras que pasa esa gente; que en lugar menos patente concluir, Ascanio, quiero dificultades de amor, que en tu competencia estriban.
ASCANIO: De ordinario los que privan hacen deidad el favor que sus principes les dan; y en senal de su altivez pasan la raya tal vez de la modestia. Ya estan en su lugar las espadas, y la mia, te prometo que--en fe del nuevo respeto que a privanzas bien logradas, en quien usa cuerdo de ellas, debe el vasallo de ley, porque el gusto de su rey mira retratado en ellas-- no salga, aunque la provoques sgunda vez a ofenderte. Témplate, conde, y advierte que no porque el cielo toques del favor que el César te hace es bien que desalumbrado, con laa alas de privado, si el sol Ícaros deshace, te atrevas a quien te iguala si no en dicha, en calidad.
ALFONSO: No niego yo la igualdad que por noble te senala ni al verme favorecido, atribuyas intereses de venganzas, que corteses en mi privanza, han tenido hasta este punto encerrado en el alma mi rigor; que a valerme del favor con que el César me ha premiado, con él te descompusiera de Milan te desterrara, los estados te quitara, y su enojo te prendiera sin necesitar agora desafios permitidos generalmente a ofendidos; -
Milagro fue no matarme, cuando el tejado salté. La casa ignoro en que entré. ¿Si en ella podré librarme de la justicia? Escalera es ésta, luz hay aqui.-- Si le maté, defendi mi vida.-- La vez primera que llego, Toledo, a verte, ¿de este modo me recibes? ¿A extranjeros apercibes agrados y a mi la muerte? Rüido en la calle siento; diligencias por mi hara la justicia; abierto esta y con luz este aposento; entraré a favorecerme en él de quien le habitare.
Viénese a la alcoba Su piedad mi vida ampare; que bien puedo prometerme de la autoridad y traza de esta noble habitación que sus senores lo son: el riesgo que me amenaza asegura la nobleza que en tales casas se cria. -
CÉSAR: ¿Hemos de apartarnos mas de la ciudad, Carlos? CARLOS: No; que la ribera del Po, que murmurar viendo estas mientras de Milan te alejas, si en sus cristales te avisas, agravios vende entre risas a tu amistad y a mis quejas. CÉSAR: No te entiendo. CARLOS: No me espanto. Déjanos solos aqui Gascón. GASCÓN: Siempre obedeci a quien sirvo y quiero tanto y mas a estas ocasiones, porque yo cuando hay envites digo quiero a los convites y descarto las cuestiones.
Vase CÉSAR: Ya estamos solos; procura declararte. ¿Es desafio? CARLOS: No nos oye mas que el rio que no ofende aunque murmura. Deja de aumentar agravios dudando de mi fe ansi, que mis quejas contra ti sólo tienen en los labios discreta jurisdición, no en la espada, que en efeto reverencian el respeto que te debo. CÉSAR: La ocasión con que las formas repara que me suspendes y admiras. CARLOS: Por fabulosas mentiras las propiedades juzgara que pintó la antigüedad en la amistad verdadera, si hallarlas en ti quisiera. CÉSAR: Pues ¿es falsa mi amistad? CARLOS: Parécelo. CÉSAR: Di el porqué. CARLOS: ¿Por qué, desata esta duda, pintó a la amistad desnuda quien su Apeles sutil fue? ¿Por qué, si no es en tu mengua, su lado abierto mostró y del pecho trasladó el corazón a la lengua? ¿Por qué le vendó los ojos, dejando libres los labios? CÉSAR: Jeroglificos agravios me proponen tus enojos; misterioso vienes. Digo que si desnuda pintaban la amistad los que ensenaban leyes al perfeto amigo fue para darle a entender que entre los que la profesan y su lealtad interesan ningún secreto ha de haber. Porque si se difinió que era una alma en dos sujetos, afirmando los discretos que el amigo es otro yo, mal quedara satisfecho de quien sus pasiones calla el amigo que no halla en un lugar lengua y pecho. -
En fin, han levantado los ricos hombres y Grandes de Castilla por rey a don Alonso octavo, y han podido tanto con él las persuasiones de Fernan Ruiz de Castro y de don Lope Diaz de Haro, Senor de Vizcaya que, prendiendo a la reina, su madre, ha desterrado de sus reinos al conde don Pedro de Lara, el mayor senor de ellos a quien por el deudo y amistad que conmigo tiene he favorecido y dado tierras en mi condado de Urgel. Su hijo don Manrique, por sus hazanas llamado el Torneador, desnaturalizandose de toda Espana, se va a favorecer de vuestra excelencia, por la amistad que la casa de Fox ha tenido siempre con la de Lara. La fama de sus hazanas corresponde con su persona, a cuya vista me remito, satisfecho que sera estimado como el valor de su sangre merece. El cielo guarde el estado y vida de vuestra excelencia, como deseo y ese Condado de Fox ha menester. De Urgel, y Julio 8 de 1126 anos. Jaime, conde de Urgel.
¡Valgame el cielo! ¿En mi casa tengo al Conde don Manrique? Su dicha el alma publique, pues tan adelante pasa. Desde hoy, famoso espanol, conociendo la ganancia que ha de tener con vos Francia, envidia me tendra el Sol; pues yo sé de él que se honrara la luz de su cuarta esfera, si por su huésped tuviera a don Manrique de Lara. Mas, pues yo solo merezco la honra que me habéis dado, la vida, hacienda y estado con los brazos os ofrezco. -
GERÓNIMA: ¿Hay huésped mas descortés? ¡Un mes en casa, al regalo y mesa de don Gonzalo, y sin saber en un mes que mujer en ella habita, o si lo sabe, que es llano, blasonar de cortesano y no hacerme una visita? ¡Jesús, Quiteria, es grosero aunque tú vuelvas por él!
QUITERIA: Yo, en lo que he notado dél, perfeto le considero: la persona, un pino de oro; un alma en cualquiera acción; de alegre conversación, guardando en ella el decoro que debe a su calidad; en lo curioso un armino, mas no afectando el alino que afemina nuestra edad; mozo, lo que es suficiente para prendar hermosuras mas no para travesuras de edad, por poca, imprudente. Júzgole yo de treinta anos.
GERÓNIMA: Pinta en él la perfección que el conde de Castellón en su Cortesano.
QUITERIA: Extranos humores en ti ha causado ese enojo que condeno. Ya no tendra nada bueno, porque no te ha visitado. Si ignora que en casa hay dama, ¿qué le culpas? -
Nunca al talamo justo, coyundas de Himeneo, de Peleo y de Tetis enlazaras con la cerviz el gusto; ya que dio a Peleo la mano Tetis, nunca convidaras los dioses, ni injuriaras la discordia traviesa, cuya manzana de oro ponzona dio en tesoro e infausta sobremesa a la ocasión tirana si hechiza a toda Grecia una manzana. Nunca fuera piadosa con el pastor tirano la osa tributaria de sus pechos, o ya que de una osa mamó el licor villano, pues al monstruo cosario pagó pechos nunca de él satisfechos, arbitro juez le hicieran competidores ojos, ocasionando enojos, que tal venganza esperan, si yo llevo la pena, la gloria Venus y la culpa Elena. ¡Ay Penélope bella¡ ¡Ay hijo amado mio! Mitades de mi vida; en mi tormento, estorbos atropella de amor el senorio cuando a la honra obliga el juramento. Contra el pastor violento
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CLODIO: Rendios, caballeros, que somos cuatrocientos bandoleros.
MELIPO: ¿Qué habéis de hacer tan pocos contra tantos, si no es que venis locos?
CONSTANTINO: Yo no rindo la espada a quien la cara trae disimulada. Quien de ella no hace alarde, traidor es, y el traidor siempre es cobarde; que, en fin, entre villanos, cuando las caras sobran, faltan manos; y sera afrenta doble que se rinda a quien no conoce un noble; pues ser traidor intenta quien descubrir la cara juzga afrenta.
PELORO: ¡Mataldos, caballeros. CONSTANTINO: Mal conocéis, villanos, los aceros que aqueste estoque animan.
ANDRONIO: Porque no te conocen, no te estiman. Diles quién eres.
CONSTANTINO: Calla, cobarde, que es honrar esta canalla mostrar tenerlos miedo. Cincuenta somos, y el valor que heredo, basta.
ANDRONIO: ¡Qué desatino!
CONSTANTINO: Villano, ¿es bien que tema Constantino a cuatro salteadores, cuando besan sus pies emperadores? ¡Mueran los foragidos! TODOS: ¡A ellos! -
ISABELA: Duque Octavio, por aqui podras salir mas seguro. JUAN: Duquesa, de nuevo os juro de cumplir el dulce si.
ISABELA: Mis glorias seran verdades promesas y ofrecimientos, regalos y cumplimientos, voluntades y amistades.
JUAN: Si, mi bien.
ISABELA: Quiero sacar una luz.
JUAN: ¿Pues, para qué?
ISABELA: Para que el alma dé fe del bien que llego a gozar.
JUAN: Mataréte la luz yo.
ISABELA: ¡Ah, cielo! ¿Quién eres, hombre?
JUAN: ¿Quién soy? Un hombre sin nombre. I SABELA: ¿Que no eres el duque? JUAN: No.
ISABELA: ¡Ah de palacio! JUAN: Detente. Dame, duquesa, la mano.
ISABELA: No me detengas, villano. ¡Ah del rey! ¡Soldados, gente! Sale el REY de Napoles, con una vela en un candelero REY: ¿Qué es esto?
ISABELA: ¡El rey! ¡Ay, triste, REY: ¿Quién eres?
JUAN: ¿Quién ha de ser? Un hombre y una mujer. -
LAMBERTO: Pues a mi cargo has quedado, tu remedio esta a mi cuenta, y asi quiero darte estado.
CABALLERO: Si tu amor honrarme intenta, trueca el nombre de cunado en el de hermano apacible; no fuerces mi inclinación, mira que es cosa terrible, sabiendo mi condición, casarme. LAMBERTO: Ya es imposible deshacerse este concierto.
CABALLERO: ¿No ves que ya mi edad pasa de los limites, Lamberto, que piden bodas?
LAMBERTO: Tu casa, como sin hijos han muerto tus padres, reduce en ti mi nobleza y sucesión. Palabra a Jacobo di de casarte, y no es razón no cumplirla.
CABALLERO: Resisti a mis padres tantos anos el peso del casamiento, Argel de penas y enganos, sirviéndome de escarmiento sucesos propios y extranos que ya en mis amigos veo, ya entre mis parientes toco, ya en varias historias leo, ¿y quieres volverme loco violentando mi deseo? -
CHINCHILLA: ¡Gracias a Dios, senor mio, que ha permitido que pises tierra en flamencos paises.
RODRIGO: Mala bestia es un navio.
CHINCHILLA: Mas que mula de alquiler, si furiosa se desboca; pero, en fin, anda con toca lo que tiene de mujer la deshonra.
RODRIGO: Por la vela, la llamas mujer tocada.
CHINCHILLA: Y porque cuando le agrada, le sirve el viento de espuela. Da al diablo tal caminar; que si una vez tira coces, no servira el darle voces, ni te podras apear mientras le dura el enojo sino que a la primer suerte, con ser tan seca la muerte, has de morir en remojo. No hayas miedo, aunque lo mandes, que me mezca la Fortuna segunda vez en su cuna.
RODRIGO: Ya estamos cerca de Flandes. Términos parte con él y con la antigua Alemana esta apacible montana.
CHINCHILLA: Flandes todo es un verjel. RODRIGO: Cómo lo sabes?
CHINCHILLA: Asi se nos vende en nuestra tierra en lienzos. Alli una sierra; un ameno valle aqui, y en él dos gamos corriendo, que tambien corren en Flandes gamos pequenos y grandes, vanle tres galgos siguiendo, y al trasponer de una cuesta, le atajan dos caballeros mostrando en él sus aceros. Luego, con música y fiesta, dos damas de cardenillo, oyendo el amor sutil de un galan de peregil con un coleto amarillo, que asentado en una puente, a falta de silla o poyo, por donde corre un arroyo del orinal de una fuente, en servirlas se desvela. Luego en un jardin estan tres damas con un galan, que tocando una vihuela las entretiene despacio, porque el sol no las ofenda, mientras sacan la merienda de un almagrado palacio con su puente levadiza, seis torres y cien ventanas. Aculla lanzan pavanas, que un flamenco soleniza... Por cualquier parte que andes, todo es fuentes y frescura. Esto es Flandes en pintura, y por esto, no hay mas Flandes. -
LISENA: No has de verle. Sueltalé; que ya pecas de cansada. Mira que le rasgaré. DIANA: ¿Tú has de encubrirme a mi nada bien lo que me amas se ve. ¡Tú a tal hora en el jardin sola, con luz y papel, sin que yo sepa a qué fin! ¿Merece saber mas de él que yo esta murta y jazmin? Si de testigos te enojas, que hablar puedan en tu mengua cuando cuentes tus congojas, yo solo tengo una lengua, e infinitas estas hojas. Murmurar las siento aqui con cualquier aura liviana, y debe de ser de ti; porque siendo yo tu hermana, no te osas fïar de mi. Lisena, suelta el papel o dime lo que contiene y a quien estimas en él. LISENA: Ni que lo sepas conviene ni una letra has de ver de él. DIANA: ¿No soy tu hermana mayor? LISENA: ¿Qué importa aqui el parentesco donde el secreto es mejor?
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SIXTO: Ya es, padre, hora de almorzar. Aqui hace buen sol. Sabina, saca un banco en que sentar nuestro padre.
PERETO: ¡Peregrina virtud! ¡Piedad singular! Hijo, aunque viejo y cansado, no tanto que si arrimado a un palo los pies provoco, no pueda andar poco a poco. Soy ya viejo, estoy pesado; ya de mis carnes molestas la carga grave contemplo. Suelta, si ya no me aprestas de la cigüena el ejemplo, que lleva a su padre a cuestas; no te canse, por tu vida, pues, la cosa mas querida de mi vejez...
SIXTO: Quien os lleva, padre, en el alma que aprueba esta obligación debida a quien el ser que me anima me dió, que sois, padre, vos, es razón que os lleve encima; que el padre, después de Dios, la joya es demas estima. Y si el padre es el segundo después de Dios en el mundo, no es bien que os parezca nuevo si en el hombro, padre, os llevo; que en buena razón me fundo, aunque os espanto y asombro; pues, según naturaleza, he de llevar cuando os nombro, padre, a Dios en la cabeza, y luego al padre en el hombro, que es el segundo lugar donde se puede asentar la piedad en que me fundo, pues sois, en fin, el segundo que he de obedecer y amar.