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Au moment où le vannier Besson arrive au village, chacun se morfond dans ses chagrins et ses soucis quotidiens. Grâce à son écoute et à ses observations, il réveille peu à peu la communauté en lui apportant de petites touches de bonheur, puis disparaît lorsque les villageois sont en fête.Chef-d´oeuvre chantant le personnage du vannier, figure emblématique de l´écrivain, Passage du poète est l´un des romans les plus lumineux de C. F. Ramuz.
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Le Règne de l'esprit malin : Un roman de Charles-Ferdinand Ramuz
Ramuz C-F.
- Culturea
- 15 Janvier 2023
- 9791041911875
Un village de montagne ordinaire, quoiqu'un peu reculé, dans le Valais suisse : de la vigne dans le bas de la commune, des pâturages sur le haut. Comme l'écrit Marianne Ghirelli, « Le règne de l'esprit malin a pour sujet l'irruption d'un principe maléfique dans une communauté paysanne. Comme dans une vieille légende, ce principe perturbateur n'est personne d'autre que le Diable, qui revêt pour l'occasion la personnalité du cordonnier Branchu. Aveuglés par son pouvoir suborneur, les villageois ne reconnaissent pas le Malin. Il débauche ceux qui le suivent par les biens dont il les comble, tandis que les rares personnes qui lui résistent vivent dans une misère indicible. Les catastrophes, les crimes et les blasphèmes culminent par une horrible fête qui commence à l'auberge pour se continuer à l'église. Que Ramuz ait écrit ce roman d'une société archaïque, livrée violemment à la rage de la transgression et de la destruction, peu de temps avant la Première Guerre, semble une preuve impressionnante de son don de divination. »
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Oeuvres complètes Tome 1 ; articles et chroniques 1903-1912
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 30 Octobre 2008
- 9782051020695
Jeune auteur installé à Paris dès 1905, Ramuz, tout autant convaincu de sa vocation d'écrivain que de son dégoût de l'enseignement, doit désormais trouver de quoi gagner sa vie. Il se tourne alors vers les journaux et revues pour tenter d'y placer des articles critiques, des comptes rendus, des billets de réflexion. A ce propos, il écrit à Adrien Bovy : "J'ai une très bonne écriture - et je sais rédiger sans m'arrêter vingt pages de n'importe quoi [...]." Ramuz ne croit pas si bien dire ! Entre 1903 et 1912, il collabore avec une dizaine de journaux différents. Correspondant régulier à La Semaine littéraire, actif au sein de l'équipe d'avant garde de La Voile latine, critique littéraire, mais également d'art et de théâtre, proposant des "Notes du jour" au Journal de Genève, Ramuz consacre une grande partie de son temps à cette production de commentaires. Une "besogne" qu'il n'apprécie guère mais dont il exploite habilement les ressorts. Tout en décortiquant les oeuvres des autres, curieux des avant-gardes et pris dans un foisonnement artistique parisien, il pose les bases d'une poétique originale qui annonce ses essais. On est loin ici du poète isolé, image cultivée par Ramuz lui-même, mais bien face à un intellectuel aux prises avec les questions de son temps. Les orientations théoriques qui se dégagent de cette production alimentaire mettent ainsi en lumière les sources informulées d'un projet esthétique ambitionnant tout autant de renouveler le genre du roman que de faire reconnaître l'identité de l'art romand. Ce volume comprend les soixante-douze articles, chroniques, comptes rendus et bulletins bibliographiques publiés dans des journaux et des revues entre 1903 et 1912, ainsi que trois textes inédits de cette même période.
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Oeuvres complètes ; articles et chroniques Tome 2 1903-1912
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 30 Octobre 2008
- 9782051020718
"On est comme la vague quand le joran se lève, comme les nuages au ciel". Installé depuis fin juin 1914 en Suisse romande, l'auteur de Raison d'être salue avec enthousiasme le déclenchement de la Première Guerre, voyant en cet "événement" l'expression tangible de la crise décisive qui rendrait à l'homme le sens des valeurs, le goût de l'élémentaire. Toutefois, très vite, un sentiment contradictoire se fait jour, et l'euphorie fait place à la désillusion. Au fil des chroniques, l'événement s'intériorise, devient un signe parmi d'autres du chemin vers la vie authentique. "Je distingue seulement que nous allons vers autre chose, par ce que nous avons besoin d'autre chose et c'est à cet "autre chose" quel qu'il soit que j'applaudis, par cela même et cela seulement qu'il est autre chose." La réflexion de Ramuz se recentre sur les motifs premiers de sa poétique, s'éloignant dès lors de la dynamique de l'Histoire, en un temps et un lieu où l'art et la vie se rejoindraient.
Comment dire le monde présent, par quelle puissance configurante de l'imagination? Quelle réalité nouvelle à travers l'acte même d'écrire, quelle création...: autant de préoccupations, d'affirmations, d'intensités, mais aussi de doutes et de présences du néant et de la mort qui traversent l'oeuvre, de manière particulièrement évidente durant la Première Guerre. Souvent méconnus, les articles et chroniques de 1913 à 1919 jouèrent un rôle non négligeable dans l'élaboration de l'esthétique de Ramuz et de la posture qu'il se donnera dans l'entre-deux-guerres. Étroitement liés aux "morceaux", annonçant à bien des égards ses essais, ils montrent une pensée en mouvements, venant par là même enrichir notre appréhension de l'oeuvre. Ce volume comprend les cent vingt-trois "à propos de tout" envoyés par Ramuz à la Gazette de Lausanne entre avril 1913 et août 1918, treize articles publiés dans des journaux et des revues entre août 1913 et octobre 1919, ainsi que cinq textes inédits de la même période. Il contient également le "Journal de ces temps difficiles" publié dans La Semaine littéraire entre le 10 octobre 1914 et le 16 janvier 1915.
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Oeuvres complètes ; articles et chroniques Tome 1 1903-1912
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 28 Octobre 2008
- 9782051020701
Jeune auteur installé à Paris dès 1905, Ramuz, tout autant convaincu de sa vocation d'écrivain que de son dégoût de l'enseignement, doit désormais trouver de quoi gagner sa vie. Il se tourne alors vers les journaux et revues pour tenter d'y placer des articles critiques, des comptes rendus, des billets de réflexion. A ce propos, il écrit à Adrien Bovy : "J'ai une très bonne écriture - et je sais rédiger sans m'arrêter vingt pages de n'importe quoi [...]." Ramuz ne croit pas si bien dire ! Entre 1903 et 1912, il collabore avec une dizaine de journaux différents. Correspondant régulier à La Semaine littéraire, actif au sein de l'équipe d'avant garde de La Voile latine, critique littéraire, mais également d'art et de théâtre, proposant des "Notes du jour" au Journal de Genève, Ramuz consacre une grande partie de son temps à cette production de commentaires. Une "besogne" qu'il n'apprécie guère mais dont il exploite habilement les ressorts. Tout en décortiquant les oeuvres des autres, curieux des avant-gardes et pris dans un foisonnement artistique parisien, il pose les bases d'une poétique originale qui annonce ses essais. On est loin ici du poète isolé, image cultivée par Ramuz lui-même, mais bien face à un intellectuel aux prises avec les questions de son temps. Les orientations théoriques qui se dégagent de cette production alimentaire mettent ainsi en lumière les sources informulées d'un projet esthétique ambitionnant tout autant de renouveler le genre du roman que de faire reconnaître l'identité de l'art romand. Ce volume comprend les soixante-douze articles, chroniques, comptes rendus et bulletins bibliographiques publiés dans des journaux et des revues entre 1903 et 1912, ainsi que trois textes inédits de cette même période.
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Oeuvres complètes ; articles et chroniques Tome 2 1913-1919
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 28 Octobre 2008
- 9782051020725
"On est comme la vague quand le joran se lève, comme les nuages au ciel". Installé depuis fin juin 1914 en Suisse romande, l'auteur de Raison d'être salue avec enthousiasme le déclenchement de la Première Guerre, voyant en cet "événement" l'expression tangible de la crise décisive qui rendrait à l'homme le sens des valeurs, le goût de l'élémentaire. Toutefois, très vite, un sentiment contradictoire se fait jour, et l'euphorie fait place à la désillusion. Au fil des chroniques, l'événement s'intériorise, devient un signe parmi d'autres du chemin vers la vie authentique. "Je distingue seulement que nous allons vers autre chose, par ce que nous avons besoin d'autre chose et c'est à cet "autre chose" quel qu'il soit que j'applaudis, par cela même et cela seulement qu'il est autre chose." La réflexion de Ramuz se recentre sur les motifs premiers de sa poétique, s'éloignant dès lors de la dynamique de l'Histoire, en un temps et un lieu où l'art et la vie se rejoindraient.
Comment dire le monde présent, par quelle puissance configurante de l'imagination? Quelle réalité nouvelle à travers l'acte même d'écrire, quelle création...: autant de préoccupations, d'affirmations, d'intensités, mais aussi de doutes et de présences du néant et de la mort qui traversent l'oeuvre, de manière particulièrement évidente durant la Première Guerre. Souvent méconnus, les articles et chroniques de 1913 à 1919 jouèrent un rôle non négligeable dans l'élaboration de l'esthétique de Ramuz et de la posture qu'il se donnera dans l'entre-deux-guerres. Étroitement liés aux "morceaux", annonçant à bien des égards ses essais, ils montrent une pensée en mouvements, venant par là même enrichir notre appréhension de l'oeuvre. Ce volume comprend les cent vingt-trois "à propos de tout" envoyés par Ramuz à la Gazette de Lausanne entre avril 1913 et août 1918, treize articles publiés dans des journaux et des revues entre août 1913 et octobre 1919, ainsi que cinq textes inédits de la même période. Il contient également le "Journal de ces temps difficiles" publié dans La Semaine littéraire entre le 10 octobre 1914 et le 16 janvier 1915.
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Ce volume contient un essai inédit de 1927 ("Ressources de la France"), les essais parus dans Six cahiers ("Remarques ", " Lettre à un éditeur ", " Seconde lettre ", "Pour prendre congé"), la " Lettre à Bernard Grasset ", qui introduit en 1929 la réédition du recueil Salutation paysanne, ainsi que les essais Taille de l'homme (1933) et Questions (1935)
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Ce volume contient les trois essais publiés par Ramuz dans les Cahiers vaudois (Raison d'être, " L'Exemple de Cézanne ", Le Grand Printemps), deux essais inédits directement associés à ces mêmes Cahiers (" Les Messieurs de Vaucherens ", "Besoin de grandeur "), et les dix conférences prononcées par l'écrivain au Conservatoire de Lausanne au cours de l'hiver 1915-1916 sous le titre " Les Grands Moments de l'Art français au XIXe siècle ".
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La poésie et le théâtre sont les premiers genres qui attirent le futur écrivain. L'un comme l'autre mettent en jeu la langue et ses pouvoirs : les images et les comparaisons qui relient, les rythmes qui donnent la vie, les inflexions et les accents qui particularisent, mais aussi la langue parlée, avec ses silences et ses pauses, ses sous-entendus et ses transgressions. Ramuz aborde avec précision, détermination et esprit critique les questions de métier et leurs effets sensoriels et sensibles ; il reprend incessamment ses vers, ses strophes et ses poèmes pour trouver une langue personnelle, expressive, neuve, aux limites du prosaïque ou du peu : ce seront ses vers libres, du Petit Village à Chansons, dont les recherches, souvent audacieuses, le conduisent à l'Histoire du soldat ; il va aussi du côté de l'amplitude et de l'éloquence, du mouvement et des lignes, nécessaires à l'expression exigeante de la beauté et de la grandeur : ce seront les poèmes en prose, Chant de notre Rhône et Hommage au major.
Ce volume contient, sous le titre Poésie, les deux premières oeuvres publiées de C. F. Ramuz, Le Petit Village, paru en 1903, et Les Pénates d'argile, paru en 1904 ; puis La Grande Guerre du Sondrebond, paru en 1906, Chansons, paru en 1914, et Chant de notre Rhône, paru en 1920. Il contient également les poèmes publiés dans La Semaine littéraire (1904-1906) et dans Aujourd'hui (1930). Trois suites de poèmes inédits accompagnent l'étude de la genèse des deux premiers recueils.
Sous le titre Théâtre, ce volume contient l'Histoire du soldat, dans l'édition originale parue en 1920, dans la version inédite de la première représentation de 1918 et dans une version radiophonique de 1940. On trouvera également Hommage au major, lu en 1923 et publié en 1932, accompagné d'un discours inédit prononcé dix ans plus tard, et Noces et autres histoires, paru en 1943, qui reprend l'essentiel des textes mis en français pour Strawinsky de 1916 à 1919, les textes écartés étant donnés à la suite. Une présentation inédite de Noces, prononcée lors d'un concert, termine le volume.
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Oeuvres completes. journal. vol3. journal, notes et brouillons. 1921-1947
Ramuz C.-F.
- Slatkine
- 20 Octobre 2005
- 9782051019873
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« L´homme arriva au village vers les sept heures. il faisait jour encore parce qu´on était en été. L´homme était maigre, il était petit. il boitait un peu. »
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Avec cet ouvrage, le lecteur peut enfin, grâce aux index des oeuvres et des peintres, se rendre au Louvre et découvrir les mêmes tableaux au travers des yeux de Ramuz.Textes inédits rédigés par Ramuz à Paris en 1902-1903, lors de ses visites au Musée du Louvre. Une mise en perspective d´Isabelle Cardis Isely, avec un index des oeuvres et des peintres et la localisation des tableaux dans les salles du Musée du Louvre.
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« On va, on va longtemps avec les yeux contre cette côte. elle est si élevée que, pour arriver jusqu´en haut, il faut renverser fortement la tête en arrière. »Quatrième de couverture: Un col élevé sépare les deux villages. Leurs habitants n´ont plus de contact: ils ne parlent pas la même langue, n´ont pas les mêmes coutumes, ni le même Dieu. La nature qui les entoure est différente, ils vivent avec elle de façon peu semblable. Pourtant, leur séjour estival au pâturage les rapproche géographiquement. Un jour, Firmin enlève Frieda au col et l´emmène dans son village. Le long hiver montagnard leur permettra de comparer leurs différences, mais suffira-t-il pour rapprocher ces deux races si opposées'Publié en 1922, un film réalisé sous le titre de Rapt en 1923, La Séparation des races est une analyse désabusée des rapports entre les groupes humains.
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C'est pendant l'hiver 1797-1798 que les Vaudois se libérèrent des Bernois. Les troupes françaises traversèrent le lac Léman et marchèrent vers la capitale. Au milieu de la tourmente de la grande Histoire, la vie quotidienne des habitants d'un village montagnard se trouve soudain bouleversée. Si les idées révolutionnaires se sont déjà infiltrées dans la vallée, la fidélité au régime bernois reste ancrée dans les esprits.Par son récit de ces événements, C.F. Ramuz nous rapproche de 1798. L'enthousiasme de l'instituteur Devenoge pour les idées de Rousseau, l'amour de Félicie et de David, l'opposition du fils à son père conservateur, les prophéties du mystique Isaïe, sont autant d'éléments modernes qui nous donnent à penser que nous sommes, nous aussi, des acteurs de l'actualité.
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« Borchat venait justement de sortir, ce jour-là, de chez Fanchette Centlivres. et il rentrait chez lui par le chemin du bas (l'autre traverse le village). »
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Nouvelles« Je suis comme un vieux de campagne qui est assis dans sa cuisine. On fait la moisson. »
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« D'un côté de l'entrée se trouvait la boulangerie et de l'autre un horloger. Il fallait suivre un long corridor, et monter un petit escalier de pierre. »
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« Il naquit le 20 septembre 1874, d'Emile Pache, juge de Paix et de Suzanne Charton. »
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10 textes sous « Poèmes en prose et romans de la seconde période »5 textes sous « Explication de soi-même »recueillis et préfacés par Maurice Zermatten
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« Ils avaient, toute l'après-midi, déchargé la Vaudoise, poussant l'un derrière l'autre leurs brouettes sur la planche qui ployait sous le poids. »