Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Drugstore
-
Un parfum capiteux de sang au milieu des étoiles.Au IIIe siècle avant J.-C., les mercenaires employés par Carthage pendant la première guerre punique se soulèvent contre leurs employeurs qui reportent sans arrêt le paiement de leur solde. Deux chefs de clans barbares, Mathô et Narr'Havas, tombent amoureux de la belle et éthérée Salammbô, fille d'Hamilcar, le suffète de Carthage. S'ensuivra un conflit sanglant et de maintes surprises du destin. Une guerre qui a plus à voir avec les sentiments d'orgueil, de passion et de désir qu'avec la politique...Salammbô fut d'abord un roman que Flaubert écrivit à la moitié du XIXe siècle pour s'extraire du monde contemporain, raconter l'exotisme. Salammbô, Druillet se la réapproprie à partir de 1980, d'abord dans les pages de "Métal Hurlant" puis dans "Pilote". Il transpose les guerres puniques dans le Monde de l'Étoile, et donne à Mathô l'identité de son personnage fétiche, Lone Sloane, venu se perdre dans la guerre pour l'amour d'une femme fatale. Le verbe à la fois sobre et luxuriant de Flaubert est transcendé par les pages incroyables de Druillet, arrivé à la maturité de son talent, qui explose les cadres et s'affranchit des conventions de la bande dessinée.Un triptyque capital dans l'histoire de la bande dessinée, remaquetté pour cette nouvelle édition en intégrale.
-
-
Un parfum capiteux de sang au milieu des étoiles.Salammbô, femme-déesse, n'a décidément pas fini d'inspirer librement Druillet. En 2009, il renoue avec ce personnage pour en peindre 42 portraits, tour à tour sensuels, érotiques, flamboyants et baroques. Salammbô - Les Nus rassemble des reproductions pleine page de ces splendides peintures, chacune mise en scène avec une citation de l'oeuvre de Flaubert en exergue. L'ouvrage, préfacé par Michel-Edouard Leclerc, sera complété par des études préparatoires ayant présidé à la réalisation de ces toiles. Un superbe ouvrage pour les amateurs de bande dessinée, d'art contemporain, de belles images et pour tous les amoureux des femmes, tout simplement.
-
Démesure, vertige, invention, mystère : les décors de Philippe Druiller sont une allégorie de cette grande oeuvre historique, Les Rois maudits.
J'y ai trouvé un point commun avec son talent et son inventivité. Ce que nous voyons actuellement restant du Moyen Age, ce sont des monuments mutilés, délavés; grâce à Philippe Druillet, nous retrouvons la splendeur médiévale, la vie. Comme disait Nietzsche, il faut féconder le passé pour enfanter l'avenir. Josée Dayan.
-
Il fallut mille ans pour construire l'Empire de l'Etoile et mille ans furent nécessaires pour le détruire. En ces temps de la fin, seule la planète-mère, centre de l'Etoile, coupée de l'Empire respirait encore dans des flots de sang. A Carthage devener république vivait Salammbô, beauté façonnée par les dieux gardienne du voile sacré de Tanit. Carthage, perle écarlate du monde de l'Etoile, et Salammbô sa vierge sacrée. Les textes disent que le glaive brûlant qui consuma la cité et dévasta l'Empire vint du ciel par l'homme aux yeux de feu qui recouvrit le monde de l'Etoile d'un océan de sang. Et la vierge divine succomba. Car c'était le temps où les barbares conquérants firent tomber les dieux de leurs piédestals. La fin de l'Empire... Mille années océan du temps... Ecoutez... Ecoutez au loin monter vers nous le sourd grondement des armées en marche que rien ne pourra plus arrêter. O dieux entendez notre plainte.
-
Philippe Druillet occupe une place à part dans l'histoire de la bande dessinée. Dès 1966, il renouvelle les codes du genre avec son personnage de Lone Sloane. Grâce à lui, la BD entre dans l'âge adulte.Mais Philippe Druillet est un artiste complet, qui a ainsi exploré les domaines aussi divers que la photographie, la peinture, la sculpture, l'opéra-rock, l'architecture ou l'infographie.Rien d'étonnant si, en 1978, Druillet se lance dans l'adaptation de Salammbô, un roman de Gustave Flaubert qui met en scène la révolte des anciens mercenaires de Carthage. Dans un style pictural flamboyant, il fusionne le monde de Flaubert et le sien à travers une trilogie qui connaîtra un succès public et critique.Salammbô, femme-déesse, n'a décidément pas fini d'inspirer librement ce touche-à-tout de génie qu'est Philippe Druillet. En 2009, il renoue avec ce personnage pour en peindre 42 portraits, tour à tour sensuels, érotiques, flamboyants et baroques.Ce portfolio, tiré à 350 exemplaires numérotés et signés par l'auteur, rassemble de magnifiques reproductions de ces portraits, dont les originaux seront exposés la galerie Pascal Gabert à Paris, du 20 mai au 12 juin 2010.