Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Publie.Net
-
Chuchotements dans la nuit
Howard Phillips Lovecraft
- Publie.Net
- Classiques & Traductions
- 1 Octobre 2012
- 9782814594883
The whisperer in the night. Un des plus grands Lovecraft, de ceux qui envahissent insidieusement les perceptions inconscientes.
Tout commence par de brutales inondations dans les zones sauvages et reculées du Vermont montagneux. Le mot essentiel du récit c'est "things", des "choses", mais le mot partout récurrent dans le récit passera sans cesse des êtres mystérieux à ses acceptions courantes.
Comme toujours dans Lovecraft, le combat c'est avec la fiction elle-même. Non seulement la variation de tous les registres de style dans la correspondance du narrateur avec le personnage central, Henry Akeley, mais l'usurpation de son identité.
Et, comme dans tout grand Lovecraft, prendre à bras le corps la modernité scientifique. Et, magie ultime de prestidigitateur, le récit est censé se passer un an avant son écriture - entre temps, on a découvert Pluton, alors le récit embauche à son profit cette découverte pas encore faite, et qui viendra corroborer la peur et l'étrange.
Maison solitaire, chirurgie spéciale, combats dans la nuit - tout vient ici, feutré, sous les pages. Mais il est bien réel qu'à l'été 1928 Lovecraft fit lui-même un voyage dans le Vermont et y fut accueilli chez un de ses compagnons nouvellistes des Weird Tales. Alors qu'elles sont belles, ces pages du voyage réel, en train puis en voiture (la voiture elle aussi son rôle, comme le téléphone et les horaires de train), de Boston jusqu'aux montagnes.
-
La maison maudite
Howard Phillips Lovecraft
- Publie.Net
- Classiques & Traductions
- 31 Juillet 2012
- 9782814593213
Un classique inusable et réputé de l'effroi et du malaise...
Dans La maison maudite, en plus du rire discret de Lovecraft, l'affreux Français et la formidable grammaire de paragraphes qui avancent chacun comme une micro-histoire...
Pourquoi ? Parce que la maison maudite est soigneusement disposée dans une rue passante de la ville, et la pièce où tout cela se passe donne sur la rue même.
Mais une permanente et discrète ironie servira de moteur à Lovecraft : à mesure que les morts mystérieuses s'accumulent, on l'entend rire derrière la page. Sauf dans son hommage à Edgar Poe, qui devient presque le premier personnage de l'histoire.
Une rhétorique implacable où chaque paragraphe apporte sa pièce spécifique, scansion dans le morbide. Si on veut que le fantastique effraie, il faut éliminer les accessoires, et tout devient alors seule torsion de langage.
Puis l'aventure du temps et de la ville : on suit, dans un coin de rue précis, toute l'histoire des États-Unis d'Amérique, l'histoire humaine d'une part, guerre, colons, et puis l'histoire de la ville même, son quartier d'affaire et ses fabriques, son agrandissement, et ce qui s'induit pour la maison maudite du fait de l'élargissement des rues.
Qu'on croise tout au bout, arrivant dans l'époque moderne avec téléphone, tube à décharge de Crookes et une allusion à la relativité générale, Einstein après Poe, fait partie du bonheur et du trouble.