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Charles Dantzig
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Français, lisez-vous !
Voici cent trente-six écrits littéraires relatant la vie des Français du XIIIe siècle à nos jours. Leurs auteurs ? des témoins directs, français ou étrangers, romanciers, poètes, mémorialistes, épistoliers, chanteurs, dessinateurs, jusqu'aux créateurs anonymes et si imaginatifs des slogans de Mai 68 et de Nuit debout, que seul un peuple littéraire pouvait engendrer.
Ils montrent les Français en France et parfois hors de France, dans leur vie quotidienne autant que dans leurs grands moments historiques. Textes aussi célèbres que le " J'accuse... ! " de Zola ou raretés comme l'extravagant compte rendu de l'exfiltration du cadavre de Voltaire hors de Paris, ils ne sont pas que des récits. " La fiction commence où l'histoire ignore ", dit Charles Dantzig dans sa préface : des extraits de romans et des poèmes rappellent comment les Français ont vécu leurs bons moments et les moins bons, révoltes, révolutions, guerres, épidémies, émancipation des femmes et des gays, spectacles enchanteurs, apparitions de grands artistes, tant d'autres encore.
Charles Dantzig, qui a choisi et présente l'ensemble de ces textes, tend aux Français un miroir dans lequel ils se verront avec leurs qualités, leurs défauts, leurs élans, leur inventivité, leur génie au sens le plus classique : l'ensemble des aptitudes et des tendances qui, sans aucun doute, les caractérisent. Français, lisez-vous ! -
Tout le monde aime les théories, ces tentatives de découvrir des lois, des tendances, des unités dans nos vies apparemment si morcelées. Théories de théories se passe en une journée, à partir du moment où, levé, on s'habille (et c'est la « théorie des beaux vêtements »), jusqu'à la fin du jour (et c'est la « théorie du coucher du soleil »). Entre les deux, des théories sur tout ce que l'on appelle la vie, ou du moins la vie comme Charles Dantzig l'entend. « Théories » ne veut pas dire abstrait. Celles-ci se fondent sur des observations, des faits historiques, les remarques des penseurs et des poètes les plus divers. Des expériences sensibles, aussi. De ce livre émane une certaine conception du monde, délivré des idées reçues et des superstitions, cherchant à en capter la moire, à la façon de la moire du tissu, changeante et variée comme la vie.
Sérieux et léger, ludique et grave, comparable à une boîte pleine d'idées, qu'on peut ouvrir à toute heure. Lire magazine.
De courts chapitres virevoltants où se mêlent l'intime et l'universel. Le Point. -
Paris dans tous ses siècles
Charles Dantzig
- Grasset
- Litterature Francaise
- 10 Janvier 2024
- 9782246837206
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« Dans la partition de la sexualité, tu nages entre deux lignes vers ta mélodie authentique, ton goût essentiel, cette gaieté dansante. Avance, ô, nageur, hors de l'exquis liquide gélatineux, vers nous peu nombreux mais nombreux, toi-même ! » Une soixantaine de poèmes inédits ouvrent cet ouvrage de Charles Dantzig et lui donnent son titre. L'univers poétique qui s'y trouve déployé, aussi séduisant que lumineux, explore l'idée de fluidité du genre, nouveauté qui nous rapproche des temps heureux de l'Antiquité où les métamorphoses étaient spontanément admises. L'exploration des amours gays se poursuit avec Démocratie de bord de mer et Les Nageurs, déjà des livres cultes. L'origine, la géographie, les mythes, la sensualité étincellent dans ces vers, où les contours du moi se brouillent, faisant trembler celles du cosmos tout entier.
Charles Dantzig est écrivain. Il est l'auteur d'une oeuvre poétique qui a fait l'objet de deux anthologies, En souvenir des long-courriers et La Diva aux longs cils. Il a reçu le prix Paul Verlaine pour Que le siècle commence. -
Dictionnaire égoïste de la littérature française
Charles Dantzig
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 7 Janvier 2009
- 9782253124511
"A" comme "Apollinaire", mais aussi "Age des lectures". "B" comme "Balzac", mais aussi "Bibliothèques de maison de campagne", "Belle du seigneur". "C" comme "Corneille", mais aussi "Commencer (par quoi) ". "D" comme "Du Deffand", mais aussi "Décadence et mort d'un écrivain" ou "Del Dongo"... De François Villon à Françoise Sagan, le Dictionnaire égoïste de la littérature française rassemble des auteurs célèbres et des méconnus, des oeuvres lues et d'autres qui pourraient l'être davantage, des personnages de fiction, des notions. Ce n'est pas un dictionnaire comme les autres. Il est érudit, allègre, partial, drôle, s'intéressant aux êtres en plus des écrits, brillant, inattendu. Bref, il est à part. C'est un exemple achevé de gai savoir. Il tient à la fois du Dictionnaire des idées recues de Flaubert pour le côté "dictionnaire", d'Une histoire de la littérature française de Kléber Haedens pour la mauvaise foi indispensable à tout critique bien né, et d'Une histoire personnelle de la France de François George pour la légèreté de son esprit de vagabondage. "Le" Dantzig, comme on l'appellera désormais, conjugue toutes leurs qualités.
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Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale
Charles Dantzig
- Le Livre de Poche
- Majuscules
- 7 Septembre 2022
- 9782253241997
Après le succès du Dictionnaire égoïste de la littérature française, devenu un classique, le Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale nous rappelle qu'il n'y a pas d'écrivains « étrangers ». Malgré la différence de langue, ils peuvent être plus proches de nous que bien des auteurs français.
D'Eschyle à Gabriel García Márquez, voici, aimés et cajolés, parfois contestés, en tout cas n'étant jamais pris avec indifférence, les écrivains célèbres ou secrets de tant de pays et d'époques, avec leurs livres et leurs personnages, ainsi que des notions et des « express ».
Un ouvrage allègre, partial, drôle, sérieux, brillant, qui donne envie de converser avec l'auteur, l'un des essayistes majeurs de la littérature française contemporaine, à propos de cette littérature avec laquelle nous vivons, et qui nous fait vivre. -
Rien n'était fait pour que Proust triomphe. Un mondain, un Juif, un homosexuel, qui a osé remporter le prix Goncourt contre un roman de guerre, ce qui lui a valu des persiflages infinis, jusqu'à une revue de cabaret présentant un numéro « Proust ma chère ». D'ailleurs, sa postérité a été lente à s'établir. Elle n'a réellement commencé que dans les années 1950, jusqu'à ce que Proust devienne l'un des écrivains français les plus célèbres du monde.
Il y avait une bonne raison à cela. Elle s'appelle A la recherche du temps perdu. Ce livre a apporté à la fiction française des sujets que Proust a été l'un des premiers à traiter sérieusement, comme l'homosexualité, et surtout, surtout, un sujet capital, que personne n'avait jamais abordé, celui de la création. Un écrivain ou futur écrivain personnage principal d'un roman, c'est Proust qui l'a inventé.
Plus encore, il a apporté à la littérature française une manière d'écrire authentiquement révolutionnaire. La langue française, si réglée, si sèche, souvent, a été assouplie par Proust à un point inouï. Le proust est ductile et englobant comme la mer. Lire A la recherche du temps perdu, c'est traverser l'Océan. Et c'est très facile, il suffit d'adapter sa respiration.
Comme il suffit au lecteur d'adapter la sienne pour plonger dans ce Proust Océan de Charles Dantzig, où l'on retrouve la manière si singulière de l'auteur, ses entrées inattendues, ses alternances de chapitres brefs et plus longs, de saillies et de réflexions, d'érudition et de gai savoir, de gravité et de drôleries.
Un livre sur Proust certes, mais aussi un essai d'esthétique proposant une certaine conception de la littérature fondée sur un longue familiarité avec les grandes oeuvres, une pratique des grands auteurs, un savoir encyclopédique. Tout est ici original et stimulant, mimétique de son objet même. -
Anthologie des écrivains français racontés par les écrivains qui les ont connus
Charles Dantzig
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 8 Septembre 2021
- 9782246827481
Publié pour la première fois en 1995, Les écrivains français racontés par les écrivains qui les ont connus est une passionnante anthologie réalisée et préfacée par Charles Dantzig. Elle rassemble, du XVIe siècle au XXe siècle, des témoignages de première main rarement sinon jamais reproduits jusque-là sur trente-sept des plus grands auteurs de notre littérature.
Voici Claude Binet, ami de Ronsard, évoquant la séduction qu'exerçait l'auteur des Sonnets pour Hélène sur le roi Charles IX. Au XVIIe siècle, c'est Marie de Gournay, la « fille d'alliance » de Montaigne, qui est racontée par le mémorialiste le plus spirituel de son temps, Tallemant des Réaux, et Molière par La Grange, le secrétaire de sa troupe, tandis que Charles Perrault parle avec sagacité et affection de La Fontaine. Au XVIIIe siècle, Rousseau est évoqué de manière inattendue par Bernardin de Saint-Pierre, l'auteur de Paul et Virginie. Un siècle plus tard, Mérimée raconte son ami Stendhal avec sa vivacité habituelle ; Victor Hugo se remémore les derniers jours de Chateaubriand, à qui il avait tant voulu ressembler ; les Goncourt, pourtant si méchants, font de Flaubert un portrait à la fois attendri et admiratif. Au XIXe siècle, c'est au tour de Maurice Sachs de se remémorer Jean Cocteau, sa séduction et son talent. Quant à Serge Doubrovsky, il met en scène sa rencontre avec un Jean-Paul Sartre épuisé et malade, mais à l'intelligence aussi vive que toujours : « Je m'arrête, j'attends. [...] La tremblote a disparu par enchantement. L'oeil terne se rallume, lance des éclairs. » Qui connaît mieux les écrivains que les écrivains ?
Dans une longue préface, Charles dantzig propose une réflexion sur ce qu'est ou peut être la biographie d'un écrivain. Le complément indispensable à son Dictionnaire égoïste de la littérature française.
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De quelle mystérieuse façon un poignet cassé sur la hanche, geste des aristocrates du XVIIIe siècle, a-t-il ressurgi chez un rocker de 1960 ? Le geste de la main d'un bébé qui s'ouvre comme une étoile de mer ne serait-il pas un souvenir des âges immémoriaux où nous étions algues ou poissons ? Y a-t-il des gestes d'hommes, des gestes de femmes ? Des gestes nationaux, des gestes universels ? Gestes de la sexualité, de la politique, des comédiens, gestes imités de nos morts aimés, ils ne sont pas l'ombre des mots ; ils peuvent être une forme de création. Plus encore qu'un langage du sens, un rapport unique au temps. Que disent ces gestes que tout le monde fait et que personne ne semble vraiment regarder ?Unique dans l'histoire de la littérature. Vincent Roy, Le Monde des livres.Des connaissances diverses, considérables, stupéfiantes, abracadabrantes, inouïes, déraisonnables, enivrantes, bref, dantziguiennes. Bernard Pivot, Le Journal du dimanche.Nouvelle édition, complétée d'une postface et d'un chapitre inédits.
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La langue française est la seule grande langue du monde à disposer de deux mots là où l'anglais, l'allemand, l'espagnol, l'italien n'ont que «dream», «Traum», «sueno», «sogno»:nous avons «rêve», nous avons «songe». Il me semble que l'un s'oppose à l'autre. Le rêve est stérile et néfaste, le songe est créatif et faste. On fait de mauvais rêves, on ne fait pas de mauvais songes. Toute l'histoire du monde pourrait être interprétée selon cette idée. Quand François Ier a eu l'idée de conquérir l'Italie, il a rêvé, il a été fait prisonnier. Quand il a eu l'idée de Chambord, il a songé et nous a légué l'un des plus beaux châteaux du monde.Voici l'histoire de Chambord, de 1519 à nos jours, voici ce qu'on appelle l'histoire de ce qu'on appelle la France par ce château si poétique, si sublime, se suffisant tellement à lui-même qu'il a absorbé tous ceux qui l'ont occupé, n'acceptant comme concurrent dans nos mémoires que le roi qui l'avait conçu. Un roi humaniste, dont la leçon pourrait être réveillée de nos jours où les brutes de tous les pays s'unissent pour broyer toute idée d'humanité. Nous n'avons pas peur. Nous avons le songe de Chambord.Ch.D.
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Voici sept personnages avec qui nous vivons, des premières manifestations contre le « mariage pour tous » jusqu'aux dernières. Il y a Ferdinand, garçon de vingt ans blessé par la vulgarité de son père, le député Furnesse, vedette homophobe des médias et fier de l'être ; Pierre, le grand écrivain n'écrivant plus ; Ginevra, qu'il tente d'aimer ; Armand et Aron, qui vivent en couple ; Anne, si belle et victime de sa beauté ; bien d'autres encore. Tous apportent leur voix à ce concert de l'esprit où le comique le dispute à la rage.
Que s'est-il passé durant cette période ? Quel esprit est entré dans Paris, si contraire à Paris ? Comment ce qu'on appelle un événement transforme-t-il la vie des hommes ?
Le grand roman de l'amour au temps de la haine.
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Pourquoi lire ?
Charles Dantzig
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 2 Novembre 2011
- 9782253162193
La lecture n'est pas contre la vie. Elle est la vie, une vie plus sérieuse, moins violente, moins frivole, plus durable, plus orgueilleuse, moins vaniteuse, avec souvent toutes les faiblesses de l'orgueil, la timidité, le silence, la reculade. [.] Lire ne sert à rien. C'est pour cela que c'est une grande chose. Nous lisons parce que ça ne sert à rien. C. D. Des conseils, des douceurs, des rosseries, et une conception de la lecture comme « soeur de la littérature », toutes deux marchant ensemble dans un combat contre le temps. Une philosophie de la lecture qui fait s'exclamer, s'enthousiasmer, applaudir, et qui ne donne qu'une envie : (la) relire.
C'est un intégriste de la littérature, mais éclairé, érudit, souriant, plein d'humour. [.] L'écrivain passe avec brio du sérieux à la malice, et il n'est jamais autant persuasif que lorsqu'il jongle avec les citations, les références, les vacheries et les paradoxes. [.] Un jour, j'ai demandé à ma mère pourquoi il ne fallait pas mettre les coudes sur la table. Elle m'a répondu : « Parce que. » Pourquoi lire ? Parce que. Bernard Pivot, Le Journal du dimanche.
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Chef-d'oeuvre. Quand ce très vieux mot du Moyen-Âge utilisé pour l'artisanat a-t-il commencé à être appliqué à la littérature ? Y a-t-il un critère du chef-d'ouvre littéraire ? Mieux, une recette ? Comment être sûr qu'un livre est un chef-d'ouvre ? Un chef-d'ouvre est-il éternel ? La postérité est-elle le bon juge ? Crée-t-on encore des chefs-d'ouvre aujourd'hui ? Comment définir le chef-d'ouvre ?C'est à toutes ces questions que tente de répondre ce livre.
Parcourant les grands livres, de Homère à Heine et de Boccace à Beckett, il propose une analyse inattendue de l'ouvre de James JOyce aussi bien que des considérations sur ce que l'on peut penser des Aristochats de Walt Disney. Charles Dantzig montre encore une fois que l'on peut associer le brillant et la réflexion, la virtuosité et la profondeur, l'érudition et l'esprit.
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Encyclopédie capricieuse du tout et du rien
Charles Dantzig
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 25 Août 2010
- 9782253133520
Voici, par l'auteur du Dictionnaire égoïste de la littérature française, un tour du monde et de la vie en huit cents pages de listes.
Rangées par thèmes (les lieux, les gens, les corps et le sexe, les arts, les mots, l'histoire...), elles nous permettent de retrouver son érudition, son esprit, et même des confidences. On rit, on est caressé ou griffé, on l'écoute avec passion parler gravement de choses légères et légèrement de choses graves... Un livre sans équivalent.
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Le dernier des Mohicans ; manège enchanté
Bernard Frank, Charles Dantzig
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 19 Octobre 2011
- 9782246788720
Publié pour la première fois en 1956, Le Dernier des Mohicans est la réponse de Bernard Frank à un article de Jean Cau, le secrétaire de Jean-Paul Sartre, paru dans la revue Les Temps Modernes. Cau avait violemment attaqué le dernier roman de Frank, Les Rats, où il était moqué ainsi que d'autres écrivains existentialistes. Plutôt qu'un assaut inconsidéré écrit dans la fureur, Frank préfère un essai où il se met lui-même "à la question", car au fond "on ne répond jamais à personne". A la faveur de sa réplique, il passe au crible toute l'avant-garde littéraire de l'après-guerre, qu'elle soit de droite avec Michel Déon et Maurice Druon, ou de gauche avec Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Aucun n'échappe au jugement éclairé de celui que Charles Dantzig qualifie de "très ancien petit garçon blessé par les vulgarités de la vie, et qui avait trouvé que le meilleur moyen de les parer est la littérature".
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Les vingt premières années du XXIe siècle racontées par vingt écrivains
Charles Dantzig, Collectif
- Grasset
- Le Courage
- 21 Octobre 2020
- 9782246825296
Dans ce livre, vingt écrivains s'emparent des vingt premières années de ce XXIe siècle, de 2001, année d'une destruction guerrière, à 2020, année d'une destruction sanitaire.
Année après année, chaque auteur traite un thème, en France ou à l'étranger, politique ou scientifique, artistique ou moral, sous forme de fiction, la plupart du temps écrite, quelquefois dessinée ou photographique. De Sarkozy au Fouquet's aux « trônes de purin » qui constituent le mode triomphal de la célébrité contemporaine, du lancement de la « Société d'harmonie » en Chine au grand incendie de Californie, de #metoo au début de la sixième extinction animale, du suicide d'Alexander McQueen au covid-19... Voici, avec la perspicacité unique de la fiction, notre contemporain. Comme il y a eu, dans les années 1890, l'esprit fin-de-siècle, voici l'esprit début-de-siècle. Il n'est pas optimiste.
Par Patrick Roegiers, Oriane Jeancourt-Galignani, Jérôme Bastianelli, Adrien Goetz, Nicolas Idier, Arthur Chevallier, Pauline Dreyfus, Charles Ficat, Sébastien Ministru, Loïc Prigent, Viktor Cohen, Chloé Delaume, Sandrine Treiner, Géraldine Koziak, Claudie Hunzinger, Christophe Honoré, Véronique Aubouy, Charles Dantzig, Grégory Le Floch et Nicolas Cano.
Ce livre constitue la sixième livraison de la revue annuelle Le Courage.
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Il n'y a pas d'Indochine, ce sont vingt-cinq histoires qui se passent à New York, Le Caire, Athènes, Lisbonne, Lille ou Strasbourg. Sous la conduite d'un narrateur, nous faisons ce que l'on pourrait appeler des visites d'idées. La postérité, le génie, les prétendus grands hommes, l'apparition du marbre blanc dans la sculpture, les chansons de variété, les aquariums... Nous aurons pour compagnons de voyage des écrivains (Proust, Kafka, Pasolini, Wilde...), des cinéastes et des peintres (Coppola, Klimt, Van Gogh...), et bien sûr le style alerte, les aphorismes et la désormais célèbre irrévérence de Charles Dantzig. Il n'y a pas d'Indochine, cela veut dire : il n'y a pas d'exotisme. « Arrivé en Chine, on cherche encore l'Asie. On a trouvé des hommes ».
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Ce livre n'est pas un recueil, dans le sens d'une réunion de pièces publiées ci et là, mais un livre de poèmes, entendu pour constituer un ensemble, avoir une forme et un sens précis. Démocratie du bord de mer, c'est le pays des amours gays. Les poèmes qui le composent évoquent l'origine, la géographie, les mythes, l'histoire, les danses et les amours de ce pays peuplé de faons et de lions, au bord d'une mer chaude.
Dans la lignée des grands livres de poèmes de la littérature gay, d'António Botto à Jean Genet, du Hombres de Verlaine à The Man with Night Sweats de Thom Gunn.
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La vie, c'est un voyage dans le ventre d'un avion où, pour se distraire de ses douleurs, on regarde par les hublots. Ce roman commence quand un Boeing décolle pour Caracas et s'achève au moment où il va atterrir. Entre les deux, le narrateur, parti chercher son meilleur ami qui a disparu au Venezuela, regarde par les hublots de sa vie. Il est question d'amitié. Son ami lui en a dit des choses violentes. Il est question de sexe. Son ami a été abandonné par sa compagne. Il est question de politique. Son ami est allé enquêter sur Hugo Chávez. Il est question de noms, de rire, d'amour, de petits bruns, d'océans, du populisme qui submerge le monde comme une marée, de tout ce qui se passe durant un long trajet en avion. Il est question de nous. C. D.
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charles dantzig est l'auteur, chez grasset, de deux romans, nos vies hâtives (2001, prix jean freustié, prix roger nimier), un film d'amour (2003) et (lu dictionnaire égoïste de la littérature française (prix décembre, grand prix des lectrices de elle, prix de l'essai de l'académie française).
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L'imagination est une science exacte
Félicien Marceau, Charles Dantzig
- GALLIMARD
- Blanche
- 23 Octobre 1998
- 9782070744824
«Je rêve que, dans cinquante ans, il se trouvera quelque part quelqu'un pour tomber sur un de mes livres, et s'en relever heureux.»
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Après le recueil de ses poésies complètes, En souvenir des long-courriers (2003) et un Bestiaire (2003), Charles Dantzig revient à la poésie. Comme souvent, il choisit un thème central autour duquel tous les poèmes s'articulent. Après les avions, voici les nageurs et la mer. Au sens réel comme au sens métaphorique...
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Le napoléonisme : les trois stades du légendaire
Charles Dantzig
- Silvana
- 18 Septembre 2021
- 9788836649181
Qu'est-ce qu'une légende politique ? Comment se forme-t-elle, et surtout, comment se perpétue-t-elle dans un pays tout en s'étendant au monde entier ? Nul autant que Bonaparte se muant en Napoléon n'offre de meilleur moyen de l'examiner. Partant de la très insolente et très simple méthode de propagande ayant permis à un homme seul de prendre le pouvoir, Charles Dantzig réfléchit à la façon dont celle-ci s'est transformée à travers les temps. D'un système nostalgique d'adoration au service, non plus d'un homme, mais d'un parti, la « légende napoléonienne » est sortie de France pour, perdant toute signification politique, devenir aujourd'hui un signe qui n'a plus de sens, une sorte d'art décoratif. Et c'est sans doute ainsi que toutes les légendes politiques évoluent.
Après Chambord-des-songes, Le napoléonisme. Les trois stades du légendaire est le deuxième livre où l'auteur réfléchit à ce que l'on appelle l'histoire et à la façon dont les songes mènent et modèlent les sociétés. On l'y retrouve tout entier, avec son style unique, inattendu, brillant et profond.
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Nos vies hâtives ? Par ce titre, il faut comprendre la fugacité, la vanité, l'agitation de nos existences contemporaines. L'auteur a adopté ici la forme ouverte du roman par nouvelles, autant de textes courts, drôles, où les personnages qu'on croit disparus pour toujours reviennent, comme dans la vie, par hasard. Structure sans contraintes qui correspond si bien à la satire de notre monde moderne, décousue, aléatoire.
Une attachée de presse vante les produits éphémères du tourisme élitiste. Une vedette de la frivolité, prénommée Thierry, devient un saint laïque après sa mort inexpliquée, déclenchant une crise au gouvernement. Un couple fitzgeraldien, solaire, se brise sur l'écueil de la maladie. Les personnages de Dantzig, snobs en vadrouille, héros de mythologies miniatures, s'agitent et s'esquivent. Ils composent une ronde, une puzzle, une vaine quête du bonheur, cette illusion qui leur échappe. Notre temps ? Celui de l'usurpation : « Combien de pitres percés de mots ne voit-on pas toujours debout, l'air qui passe à travers les trous, produisant un sifflement presque complimenteur ?»